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Potgieter

coll roig

Passe du temps sur le forum
Merci aux "spécialistes" de bien vouloir mettre l'article de V COUTURE sur notre demi d'ouverture sur le forum pour tous les expat !

Désormais , nous SAVONS et pouvons admirer le courage de JACQUES LOUIS ...

De tout coeur avec lui pour son "match" face à la maladie !
 
Quel article ?
 
Le voici... :( :( :( :(
De tout cœur avec toi pour vaincre cette *****.

http://www.lindependant.fr/2018/04/08/usap-super-pot,3914520.php

USAP : Super « Pot »
Making-of Rencontre mardi 27 mars, au salon de thé Sweet § Fresh, à Perpignan. Le 16 avril, Jacques-Louis Potgieter sera opéré d’une tumeur au cerveau, à l’hôpital Gui de Chauliac de Montpellier. Visage impassible, discours digne et courageux. L’ancien N.10 de l’USAP garde espoir.

Bon courage, « Pot ».
- À bientôt.
Puis il a rejoint sa voiture d’un pas lent et penaud, tenaillé par un profond mal de tête. « J’ai mal en permanence », avait-il prévenu. « Pot » peut encore conduire mais la liste de ses interdictions ressemble à une vie barricadée de frontières et de renoncements. Plus le droit de prendre l‘avion et de rentrer chez lui en Afrique du Sud, pertes d‘équilibre accompagnées de longues siestes, impossibilité de porter ses trois enfants dans les bras. « Je stresse », répète-t-il en boucle. Un homme livré à son destin.

Dans huit jours, le 16 avril au lendemain du match USAP-USC, dernière étape de la saison régulière, Jacques-Louis Potgieter aura rendez-vous avec le neurochirurgien Nicolas Lonjon à l’hôpital Gui de Chauliac de Montpellier, où il doit être opéré d‘une tumeur au cerveau. « Ce n’est pas un genou ou une épaule, hein », assène-t-il dans un froncement de sourcils accentuant ses rides naissantes.

Avec le recul, il comprend mieux ses inexplicables coups de pompe en fin d’après-midi, qu’il mettait sur le compte de l‘usure du temps. « Avant, j’étais tout le temps en tête dans les footings, mais depuis deux ans, j‘étais à la traîne, je me sentais tout le temps fatigué. » Jusqu’à cette commotion lors du duel Perpignan-Grenoble (42-23, 12e journée), le 12 novembre 2017 à Aimé-Giral. Alerté par les problèmes de récupération de « Pot », le médecin de l’USAP, Carlos Vela, lui prescrivit des examens supplémentaires. Coup de tonnerre. Le mardi 21 novembre, la meilleure recrue de l‘USAP officialisait sa « grave maladie » synonyme de « fin de carrière ». Le rugby est-il responsable de cette fatalité ? « Personne ne me l‘a dit. Rien ne le prouve. Pour être bon sur le terrain, il faut être dur sur les placages, dur dans les rucks, dur partout, c‘est ainsi », explique le joueur sans rancune, seulement envieux de ses partenaires.

Jacques-Louis Potgieter
Né à Prétoria (AFS) 33 ans, 1,78 m, 89 kg À l’USAP : 9 matches, 7 titularisations 73 points (2 essais, 15 transformations, 11 pénalités) 83,87% de réussite au pied

« Un groupe qui vit bien ensemble est un groupe où chacun prend soin de l‘autre. On vit énormément d‘émotions entre nous. Dans les vestiaires, on est une famille, avant et après le match. On discute de nos vies, c’est une force. Je suis jaloux parce qu’il n‘y a personne à ma place, je ne suis plus là. » Voilà un mois que l’ancien demi d’ouverture des sang et or n‘a plus remis les pieds dans la « Cathédrale ». Repos obligatoire. « J’ai toujours dit dans ma carrière que si tu ne stresses pas avant un match, tu ne respectes rien. Les quelques secondes précédant le coup d’envoi sont indescriptibles. Si tu stresses, tu es prêt, ça te donne de l’énergie. Là, le stress pour rester en vie m’en coûte. »

Potgieter voulait ressentir au plus profond la « passion française »
Dans son enfance, Jacques-Louis Potgieter est venu au rugby par atavisme familial et parce qu‘il voulait passer à la télé. Comme les Springboks sacrés champions du monde en 1995 à Johannesburg, sous l’œil triomphant de Nelson Mandela, proclamé réconciliateur de la « nation arc-en-ciel ». « Pot » avait dix ans. Marqué par ce chavirement de l’Histoire, il fit de son sport une « raison de vivre », après être passé pro en 2003 dans un petit club de la banlieue de Prétoria. Trois souvenirs surgissent de son esprit tourmenté. « Le titre des Bulls en 2010 dans le Super Rugby, la folle ambiance du derby basque avec l’Aviron et la demi-finale Cheetas-Sharks en 2009. » La nostalgie l’emprisonne et l’empoisonne mais le grand absent de l’USAP ne dramatise rien, ne s’apitoie jamais, ne tire aucun aphorisme de la marche de son destin. L’impassibilité sud-africaine dans toute sa dignité, qui trouva en France le terrain d’expression idoine à son « moi » extraverti.

À son arrivée l’été dernier en Catalogne, l‘ex-Lyonnais passé par Bayonne et Dax, fit aussitôt preuve d’un enthousiasme débordant. Trop même, au point de s’affranchir de certaines consignes profitant à ses inspirations, ce qui lui valut un recadrage majuscule de l’entraîneur Patrick Arlettaz. « Soit tu appliques les combinaisons que j‘ai décidées, soit tu dégages. » La science tactique du N.10 fut malgré tout utilisée à satiété, l’USAP ayant inscrit toute la saison des essais portant la griffe de son Sud-Af’. «À mes yeux, marquer un essai n’est rien. Pour faire la dernière passe, il faut de la vision. » Et savoir fixer la ligne d’horizon, à l’image de l’excellent golfeur qu’il était devenu.

Joueur d’expérience, d’impact et d’instinct, Potgieter confie ne pas supporter le tic-tac de l’horloge le séparant de son opération. « Je sais que je peux mourir », déclare-t-il le plus platement du monde. Alors, il calque ses espoirs sur l’aventure de l’USAP, en pressentant l’exceptionnel : « On s’est battu toute la saison pour terminer dans les deux premiers. C’était notre ambition. Tout est possible maintenant mais, avec notre solidarité, j‘espère qu’on ira au bout. » Sans lui, mais avec son esprit, le même qui guida les Catalans au firmament en 2009, avec Dan Carter blessé et en tribune.

À l’instar du légendaire All Black, épris de la culture du pays, « Pot » voulait ressentir au plus profond la « passion française », ce grand mystère insaisissable et transcendantal, qui a forgé la réputation des Bleus. « Ici, la passion est plus forte que tout, s‘émerveille-t-il d’une lueur dans le regard. Je n’ai jamais gagné à Aimé-Giral en tant qu‘adversaire. C’est toujours très difficile de venir s’y imposer tant les supporteurs sont crazy ! » Parler ballon lui fait du bien. Beau et salvateur moyen de stimuler le compétiteur qui sommeille en lui. « J’espère être sorti de l’hôpital pour voir l’USAP en demie. Je garde aussi une toute petite pointe de rêve de rejouer un jour au rugby », confie-t-il sur le pas de la porte.



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5 décembre 2017 au Palais des Congrés de Perpignan, lors de la remise de l’Oscar Midi Olympique du mois d’octobre à l’ailier de l’USAP, Jonathan Bousquet. Invité d’honneur de la cérémonie, l’ouvreur Jacques-Louis Potgieter, frappé par la nouvelle de sa maladie quinze jours plus tôt, craque sur scène couvé d’un regard plein de compassion par Jo Maso et Jean-François Imbernon, deux anciennes gloires du club sang et or. - M. C.
5 décembre 2017 au Palais des Congrés de Perpignan, lors de la remise de l’Oscar Midi Olympique du mois d’octobre à l’ailier de l’USAP, Jonathan Bousquet. Invité d’honneur de la cérémonie, l’ouvreur Jacques-Louis Potgieter, frappé par la nouvelle de sa maladie quinze jours plus tôt, craque sur scène couvé d’un regard plein de compassion par Jo Maso et Jean-François Imbernon, deux anciennes gloires du club sang et or.

Vincent Couture
 
Que dire si ce n'est respect MR POTGIETER pour tout, courage et bonne chance.
Nous sommes tous avec toi. Nous penserons tous à toi le jour de cette opération et au delà.
 
Bon courage à Potgieter avec le souhait que tout se passe pour le mieux et qu'il puisse continuer à vivre pleinement sa vie encore longtemps.
 
Des fois la vie est une salope. Et nos emballements pour savoir qui est nul ou pas sur le terrain ou sur le banc sont tout d'un coup dérisoires. Il reste alors l'essentiel du rugby, des hommes épaules contre épaules qui se tiennent serrés les uns contre les autres, qui se soutiennent dans les coups durs.
Avec toi de tout cœur Jacques Louis.
 
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