USAP: Potgieter n’a pas perdu de temps
L’adaptation de Jacques-Louis Potgieter à l’USAP n’a pas pris longtemps. Adopté par tous, il attend Mont-de-Marsan dimanche.
L’arme offensive de l’USAP s’est très vite fondue dans le collectif, s’appropriant au passage la culture club prônée par Patrick Arlettaz.
Depuis son arrivée, l’ouvreur Sud-Af’évolue comme un poisson dans l’eau les défenses adverses.
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Le numéro 10, décrié par les uns, jugé trop vieux par les autres avant son arrivée a très vite clarifié la situation. Les Catalans jouent mieux quand leur ouvreur est sur le pré. Sa sérénité et sa fluidité font que l’USAP évolue en équipe, faisant d’elle la meilleure attaque de la Pro D2.
Jacques-Louis Potgieter s’est donc très vite approprié le système de jeu. « L’entraîneur est très bon sur l’aspect technique et sur les plans de jeu. Ce n’est pas difficile à comprendre et chaque joueur dans l’équipe travaille dans la même direction. Quand les trois-quarts demandent le ballon, les avants donnent de suite. Tout le monde est disponible sur le terrain. Il n’y a pas un joueur qui joue pour lui », reconnaît l’ancien joueur du LOU qui vante déjà l’état d’esprit du vestiaire. « Ça aide beaucoup. On a été bien intégré Berend Botha et moi à notre arrivée. Il n’y a pas une grosse tête dans les vestiaires ou quelqu’un qui se prend pour une star. On est arrivé les pieds sur terre, on a pris les infos, les plans de jeu avant d’intégrer et de faire le boulot », précise-t-il avant de lâcher que : « A 33 ans, c’est peut-être ma dernière aventure en France et je veux gagner quelque chose ».
Si très vite, Jacques-Louis Potgieter a fait l’unanimité sur le terrain et dans les vestiaires, il continue de bosser dur. Soit en salle « pour soigner sa lésion au niveau des ischio-jambiers » soit sur le terrain et pendant les extras pour essayer d’appréhender au mieux, les caprices de la Tramontane. « Je regarde tous les jours la météo sur mon téléphone. Si j’arrive le jour du match et que j’ai anticipé toutes ces choses, je suis mieux dans ma tête. Je veux éviter les surprises. J’ai vu que dimanche, le vent risque d’être fort et je m’y prépare », analyse celui qui a un taux de réussite face aux perches de 84,61 % (9 pénalités sur 11 et 13 transformations sur 15).
Potgieter, s’il est loin d’avoir l’accent catalan, se nourrit déjà des discours identitaires des vestiaires et de toutes les personnes qui gravitent autour du club.
Humble et respectueux, Jacques-Louis Potgieter n’oublie pas que le chemin du Top 14 est encore long. « Il faut travailler davantage la défense, les conquêtes et les ballons portés. Avant Narbonne ce secteur nous a fait défaut. On a pris beaucoup de pénalités sur les ballons portés, mais depuis, les avants travaillent énormément ce secteur. Contre Narbonne, il y a eu du mieux, mais on ne doit pas être l’équipe d’un ou deux matches ».
Celui qui a connu la montée en Top 14 avec Lyon (2016) est devenu en peu de temps un des porte-drapeaux de l’USAP. Ce n’est pas Patrick Arlettaz qui va s’en plaindre.
L’adaptation de Jacques-Louis Potgieter à l’USAP n’a pas pris longtemps. Adopté par tous, il attend Mont-de-Marsan dimanche.
L’arme offensive de l’USAP s’est très vite fondue dans le collectif, s’appropriant au passage la culture club prônée par Patrick Arlettaz.
Depuis son arrivée, l’ouvreur Sud-Af’évolue comme un poisson dans l’eau les défenses adverses.
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Le numéro 10, décrié par les uns, jugé trop vieux par les autres avant son arrivée a très vite clarifié la situation. Les Catalans jouent mieux quand leur ouvreur est sur le pré. Sa sérénité et sa fluidité font que l’USAP évolue en équipe, faisant d’elle la meilleure attaque de la Pro D2.
Jacques-Louis Potgieter s’est donc très vite approprié le système de jeu. « L’entraîneur est très bon sur l’aspect technique et sur les plans de jeu. Ce n’est pas difficile à comprendre et chaque joueur dans l’équipe travaille dans la même direction. Quand les trois-quarts demandent le ballon, les avants donnent de suite. Tout le monde est disponible sur le terrain. Il n’y a pas un joueur qui joue pour lui », reconnaît l’ancien joueur du LOU qui vante déjà l’état d’esprit du vestiaire. « Ça aide beaucoup. On a été bien intégré Berend Botha et moi à notre arrivée. Il n’y a pas une grosse tête dans les vestiaires ou quelqu’un qui se prend pour une star. On est arrivé les pieds sur terre, on a pris les infos, les plans de jeu avant d’intégrer et de faire le boulot », précise-t-il avant de lâcher que : « A 33 ans, c’est peut-être ma dernière aventure en France et je veux gagner quelque chose ».
Si très vite, Jacques-Louis Potgieter a fait l’unanimité sur le terrain et dans les vestiaires, il continue de bosser dur. Soit en salle « pour soigner sa lésion au niveau des ischio-jambiers » soit sur le terrain et pendant les extras pour essayer d’appréhender au mieux, les caprices de la Tramontane. « Je regarde tous les jours la météo sur mon téléphone. Si j’arrive le jour du match et que j’ai anticipé toutes ces choses, je suis mieux dans ma tête. Je veux éviter les surprises. J’ai vu que dimanche, le vent risque d’être fort et je m’y prépare », analyse celui qui a un taux de réussite face aux perches de 84,61 % (9 pénalités sur 11 et 13 transformations sur 15).
- « À Font-Romeu, j’ai tout compris »
Potgieter, s’il est loin d’avoir l’accent catalan, se nourrit déjà des discours identitaires des vestiaires et de toutes les personnes qui gravitent autour du club.
Humble et respectueux, Jacques-Louis Potgieter n’oublie pas que le chemin du Top 14 est encore long. « Il faut travailler davantage la défense, les conquêtes et les ballons portés. Avant Narbonne ce secteur nous a fait défaut. On a pris beaucoup de pénalités sur les ballons portés, mais depuis, les avants travaillent énormément ce secteur. Contre Narbonne, il y a eu du mieux, mais on ne doit pas être l’équipe d’un ou deux matches ».
Celui qui a connu la montée en Top 14 avec Lyon (2016) est devenu en peu de temps un des porte-drapeaux de l’USAP. Ce n’est pas Patrick Arlettaz qui va s’en plaindre.