Marco
Bannis
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Polémique en Astarac après un match de rugby arrêté
Arbitre percuté, joueur expulsé, partie arrêtée, match à rejouer mais boycotté, appel, avocat, le feuilleton de la rencontre entre Aureilhan et le Vals et Villages en Astarac L'Isle-de-Noé n'en finit pas.
Le match de rugby de 3e série régionale entre Aureilhan et le VVAL'XV dure depuis le 23 mars et il est loin d'être terminé. En cause, une décision de l'arbitre, Laurent Foucaud, d'arrêter la partie après s'être retrouvé allongé sur la pelouse à la suite d'une percussion du joueur d'Aureilhan, Bastien Cazaubon, alors que le referee venait d'accorder un essai aux visiteurs gersois, contesté par leurs homologues bigourdans. On jouait alors la 48e minute et l'équipe du Vals et Villages en Astarac, L'Isle-de-Noé (VVAL'XV) venait de revenir à 11-12 au score. Mais elle n'a pas eu le temps de tenter la transformation pour passer devant à la marque, l'arbitre décidant d'exclure le trois-quarts centre local et de renvoyer les deux formations aux vestiaires. Dans son rapport, l'arbitre justifiait sa décision ainsi : «Le numéro 12, alors qu'il convergeait vers le marqueur, change complètement sa trajectoire et vient me percuter violemment, l'épaule en avant, sur le bas de mon visage. Je suis propulsé sur le dos les épaules en premier. Je me relève, je l'interpelle et je l'exclus par un carton rouge pour agression caractérisée. Je mets fin à la rencontre».
Une version que contesteront les Aureilhanais lors de leur convocation devant la commission mixte discipline et règlements du comité Armagnac-Bigorre, le président bigourdan Patrick Laharrague restant solidaire du témoignage de son joueur : «J'étais lancé, je n'ai pas pu m'arrêter et j'ai percuté l'arbitre avec mon ventre, les mains levées». Résultats des auditions : le Comité décide de suspendre Bastien Cazaubon six mois, d'infliger 350 € d'amende à Aureilhan et de faire rejouer le match dimanche 6 avril. Des décisions qui ont eu le don d'ulcérer le président du VVAL'XV Jean-François Sevillano : «D'abord j'ai appris cette décision le jeudi par un journaliste de «La Dépêche du Midi», alors que personne ne nous avait encore informés officiellement. Ensuite j'ai eu le président du comité, Tony Marin, au téléphone, qui m'a expliqué qu'il n'y pouvait rien et que son instance essayait d'arranger tout le monde. Mais nous, on n'a pas besoin d'être arrangé. Faire un nouveau déplacement en Bigorre nous coûterait plus cher que les 350 € d'amende demandés à Aureilhan, qui, en plus, pourrait percevoir d'autres recettes guichet, buvette et bourriche. Je trouve ça scandaleux. Financièrement c'est nous qui serions sanctionnés. Le comité a cautionné l'agresseur et pas l'agressé. L'arbitre M. Foucaud a parlé d'agression caractérisée. Ce qui me choque c'est qu'il n'y a rien de cohérent dans ces décisions». Du coup, l'équipe du président Sevillano ne s'est pas rendue à Aureilhan, dimanche, mais ce dernier s'est déplacé à Auch, lundi, pour prendre un avocat après avoir fait appel auprès de la Fédération française de rugby.
Non, le match n'est pas terminé.
http://www.ladepeche.fr/article/201...n-astarac-apres-un-match-de-rugby-arrete.html
pipe ou pipasse?