santgaldric
USAPiste sérieux
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Perpignan et le rectangle vert, une histoire pas simple et vieille de plus d'un siècle.
Pour les farouches anti XIII, sont-ils tous au courant qu'AG se situe à l'emplacement de leur ancien stade ? Que Gilbert Brutus détestait ce rugby ? Je ne le pense pas.
Extrait, d'un bel article racontant ces histoires.
A FR et son équipe, d'écrire la suite que sur la touche complétera.
"Le football-rugby apparaît à Perpignan en 1889 sous la forme de l'Union Sportive du Lycée, puis du Stade Roussillonnais, premier club civil de la ville. Ces pionniers s'effacent en 1902 devant l'Association Sportive Perpignanaise (ASP).
L'ASP inaugure en 1908 le futur Stade Jean Laffon sur la route de Thuir, qui fait rapidement des jaloux parmi les clubs de la région. Pour la plupart, les terrains de la région sont faits de cailloux ou de boue quand le terrain des Catalans a déjà les traits d'un véritable stade avec ses tribunes en bois et sa pelouse d'un vert éclatant.
En 1909, l'ASP absorbe le Perpignan Sportif, club fondé quelques années plus tôt. Pourtant dès 1912 une scission intervient au sein de l'ASP et donne naissance au Stade Olympique Perpignanais (SOP) qui ne tarde pas à se doter de ses propres installations dans le quartier du Moyen Vernet.
C'est désormais l'Union Sportive Perpignanaise qui est chargée de représenter les intérêts du rugby catalan. Si le nouveau maillot de l'USP porte la couleur azur du SOP, le stade reste celui de l'ASP, route de Thuir. Un stade désormais muni de « tout le confort et où seront à l’aise et joueurs et spectateurs » et que l'on baptise en 1922 du nom de Jean Laffon, en hommage à l'ancien vice-président de l'ASP tombé au champ d'honneur en 1916.
En 1933 les deux sociétés fusionnent sous le nom de L'Union Spotive des Arlequins de Perpignan (USAP). La fusion ne se réalise qu'à la condition que certaines personnalités liées à l'USP et qui étaient défavorables à l'union des deux clubs soient évincées.
C’est à Jean Laffon que s'écrit l'histoire du rugby catalan. Le stade gagne de nouvelles tribunes qui en fait un des stades du rugby français les plus impressionnants de l'entre-deux-guerres.
C'est sur l'ancien stade des XIII, que l'on retrouve l'USAP qui inaugure le 13 octobre 1940 son nouveau terrain en jouant face à une sélection catalane. Le stade est bientôt aménagé et baptisé du nom d'Aimé Giral, héros de la finale 1914, qui avait trouvé la mort durant la Grande Guerre comme Jean Laffon. Le club rapatria également dans son nouveau stade le monument aux morts de Jean Laffon où était inscrit le nom d'Aimé Giral ainsi que 5 de ses coéquipiers.
Un nouveau Aimé Giral
En 1998, la mythique Tribune CGT – connue pour ses supporters les plus virulents d'Aimé-Giral – disparaît au profit d'une nouvelle structure moderne de 3 353 places. Ces travaux forcent cependant l’USAP à se délocaliser le temps d'une saison à Gilbert Brutus.
C'est d'ailleurs cette même année 1998, que l'USAP retrouve les sommets du rugby national en retrouvent - enfin - le chemin d'une finale, 21 ans après la précédente en 1977 perdue contre Béziers.
Seconde tribune à être démolie : la Tribune Xambo – du nom de Joseph Xambo, président de l'ASP en 1910 – s'efface en septembre 2001 pour permettre l'édification de la Tribune Fernand Vaquer (ancien joueur des années 20 puis entraîneur du club catalan et ses 2 200 places. L'ancienne Tribune Jules Chevalier (premier président de l'USP en 1919) disparaît à son tour en juin 2002. Reconstruite et inaugurée en décembre 2003, cette tribune possède 4 099 places assises et 17 loges.
Enfin, en mai 2006, débutent les travaux d'extension des deux tribunes latérales ainsi que la construction de la dernière tribune, la Tribune Goutta. Ses 2 200 places sont ouvertes au public en mai 2008. Ces derniers travaux permettent l'aménagement de plusieurs bureaux, de nouvelles salles de réunions, ainsi que de 23 loges (qui porteront leur nombre à 40 au total).
Désormais, l'USAP dispose d'une enceinte moderne et confortable pouvant accueillir jusqu'à 14 593 supporters, dont environ 13 000 assis. Lorsque le club tutoyait encore le plus haut niveau, son ancien président Paul Goze, souhaitait même porter la capacité d'Aimé Giral à 20 000 places (dont 18 000 assises). Un projet qui n'est plus aujourd'hui d'actualité.
Autre projet enterré, celui d'un stade de 20 000 commun aux deux équipes professionnelles de la ville. Sans doute aurait-ce été la meilleure chose à faire à la fin des années 90. Mais à Perpignan, en matière de sport et de stades, rien n'a jamais été simple."
Pour les farouches anti XIII, sont-ils tous au courant qu'AG se situe à l'emplacement de leur ancien stade ? Que Gilbert Brutus détestait ce rugby ? Je ne le pense pas.
Extrait, d'un bel article racontant ces histoires.
A FR et son équipe, d'écrire la suite que sur la touche complétera.
"Le football-rugby apparaît à Perpignan en 1889 sous la forme de l'Union Sportive du Lycée, puis du Stade Roussillonnais, premier club civil de la ville. Ces pionniers s'effacent en 1902 devant l'Association Sportive Perpignanaise (ASP).
L'ASP inaugure en 1908 le futur Stade Jean Laffon sur la route de Thuir, qui fait rapidement des jaloux parmi les clubs de la région. Pour la plupart, les terrains de la région sont faits de cailloux ou de boue quand le terrain des Catalans a déjà les traits d'un véritable stade avec ses tribunes en bois et sa pelouse d'un vert éclatant.
En 1909, l'ASP absorbe le Perpignan Sportif, club fondé quelques années plus tôt. Pourtant dès 1912 une scission intervient au sein de l'ASP et donne naissance au Stade Olympique Perpignanais (SOP) qui ne tarde pas à se doter de ses propres installations dans le quartier du Moyen Vernet.
C'est désormais l'Union Sportive Perpignanaise qui est chargée de représenter les intérêts du rugby catalan. Si le nouveau maillot de l'USP porte la couleur azur du SOP, le stade reste celui de l'ASP, route de Thuir. Un stade désormais muni de « tout le confort et où seront à l’aise et joueurs et spectateurs » et que l'on baptise en 1922 du nom de Jean Laffon, en hommage à l'ancien vice-président de l'ASP tombé au champ d'honneur en 1916.
En 1933 les deux sociétés fusionnent sous le nom de L'Union Spotive des Arlequins de Perpignan (USAP). La fusion ne se réalise qu'à la condition que certaines personnalités liées à l'USP et qui étaient défavorables à l'union des deux clubs soient évincées.
C’est à Jean Laffon que s'écrit l'histoire du rugby catalan. Le stade gagne de nouvelles tribunes qui en fait un des stades du rugby français les plus impressionnants de l'entre-deux-guerres.
C'est sur l'ancien stade des XIII, que l'on retrouve l'USAP qui inaugure le 13 octobre 1940 son nouveau terrain en jouant face à une sélection catalane. Le stade est bientôt aménagé et baptisé du nom d'Aimé Giral, héros de la finale 1914, qui avait trouvé la mort durant la Grande Guerre comme Jean Laffon. Le club rapatria également dans son nouveau stade le monument aux morts de Jean Laffon où était inscrit le nom d'Aimé Giral ainsi que 5 de ses coéquipiers.
Un nouveau Aimé Giral
En 1998, la mythique Tribune CGT – connue pour ses supporters les plus virulents d'Aimé-Giral – disparaît au profit d'une nouvelle structure moderne de 3 353 places. Ces travaux forcent cependant l’USAP à se délocaliser le temps d'une saison à Gilbert Brutus.
C'est d'ailleurs cette même année 1998, que l'USAP retrouve les sommets du rugby national en retrouvent - enfin - le chemin d'une finale, 21 ans après la précédente en 1977 perdue contre Béziers.
Seconde tribune à être démolie : la Tribune Xambo – du nom de Joseph Xambo, président de l'ASP en 1910 – s'efface en septembre 2001 pour permettre l'édification de la Tribune Fernand Vaquer (ancien joueur des années 20 puis entraîneur du club catalan et ses 2 200 places. L'ancienne Tribune Jules Chevalier (premier président de l'USP en 1919) disparaît à son tour en juin 2002. Reconstruite et inaugurée en décembre 2003, cette tribune possède 4 099 places assises et 17 loges.
Enfin, en mai 2006, débutent les travaux d'extension des deux tribunes latérales ainsi que la construction de la dernière tribune, la Tribune Goutta. Ses 2 200 places sont ouvertes au public en mai 2008. Ces derniers travaux permettent l'aménagement de plusieurs bureaux, de nouvelles salles de réunions, ainsi que de 23 loges (qui porteront leur nombre à 40 au total).
Désormais, l'USAP dispose d'une enceinte moderne et confortable pouvant accueillir jusqu'à 14 593 supporters, dont environ 13 000 assis. Lorsque le club tutoyait encore le plus haut niveau, son ancien président Paul Goze, souhaitait même porter la capacité d'Aimé Giral à 20 000 places (dont 18 000 assises). Un projet qui n'est plus aujourd'hui d'actualité.
Autre projet enterré, celui d'un stade de 20 000 commun aux deux équipes professionnelles de la ville. Sans doute aurait-ce été la meilleure chose à faire à la fin des années 90. Mais à Perpignan, en matière de sport et de stades, rien n'a jamais été simple."
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