santgaldric
USAPiste sérieux
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Source Télé-Loisirs
Télé-Loisirs : Quel bilan dressez-vous de cette saison ?
Paul Goze : Il est très positif puisque nous avons un certain nombre d’indicateurs qui sont au vert. On va commencer par le jeu, qui est de plus en plus tourné vers le mouvement, avec un record d’essais inscrits. D’ailleurs on retrouve en demi-finale les équipes qui pratiquent le plus ce type de jeu. C’est très important pour nous car il y avait une idée qui s’était répandue disant que si on jouait, on perdait les matchs. Et la satisfaction, c’est aussi le record d’affluence dans les stades, avec une hausse de 4%. Il y eu beaucoup d’ambiance pour ces demi-finales, et la finale se joue à guichets fermés.
Quel joueur a marqué les esprits selon vous ?
Le rugby est un sport collectif où un individu change rarement un match. Je dirais par contre que l’équipe qui a le plus marqué cette saison, c’est Toulouse qui revient au premier plan avec un jeu extrêmement flamboyant.
Que répondez-vous aux gens qui disent que la saison est trop longue et qu’il y a trop de joueurs étrangers ?
Trop de matchs c’est faux. Le nombre de matchs est un peu élevé pour la quarantaine de joueurs qui jouent le Top 14, la Coupe d’Europe et les matchs internationaux. Mais quand on regarde de près, avec le nombre de matchs où ils sont mis à disposition pour l’équipe de France et le temps de repos qu’ils ont, ils ne dépassent pas un nombre de matchs tout à fait correct. Et pour les autres, je dirais même qu’ils ne jouent pas assez. Par contre c’est vrai qu’on a eu une période où, par facilité, les présidents dont je faisais partie, recrutaient des étrangers. Puis la Ligue a mis un dispositif en place avec les JIFF, que j’ai renforcé. Cela fait que dès le 1er juillet, il faudra avoir 16 joueurs issus des filières de formation sur 23, et ce nombre passera à 17 la saison suivante. Donc à terme, on stabilisera le nombre d’étrangers dans le championnat à 30%. Mais c’est aussi positif de les avoir. Ces joueurs sont souvent très bons et amènent une autre culture, une autre manière de voir le rugby et de s’entraîner.
Le niveau du Top 14 est-il suffisant pour préparer les joueurs aux matchs internationaux ?
Oui, d’ailleurs le jeu développé qui est en train de se mettre en place va y contribuer. On voit bien qu’au niveau de la Coupe d’Europe, les clubs français obtiennent souvent de très bons résultats, et sont régulièrement présents en finale.
Quel serait votre souhait ?
Que le jeu du Top 14 aille de plus en plus vers un jeu de mouvement, le plus calqué possible sur les standards internationaux. Et deuxième vœux : que le Top 14 développe encore d'avantage son influence à l'étranger, que ce soit dans les pays où il est déjà présent, à culture anglo-saxonne, mais aussi dans les pays où il a moins de popularité. Et on fait tout notre possible pour ça. C'est un des principaux axes des 5-10 prochaines années. On veut que le Top 14 rayonne à l'international et que les gens aiment le rugby français via notre championnat.
Si vous deviez convaincre quelqu’un qui ne connaît pas le rugby de regarder le Top 14…
Le rugby est extrêmement porteur de valeurs et de qualités, c’est un jeu exceptionnel. L’ensemble des gabarits peut y jouer, que vous soyez petit ou que vous fassiez 2,10 mètres, et que vous fassiez 60 ou 100 kg. En plus, c’est un jeu de réflexion, contrairement à ce qu’on pourrait penser. C’est le seul sport où, pour aller vers l’avant, vous envoyez la balle vers l’arrière ! Il est très festif et très éducatif. Il y a un énorme respect entre les joueurs et envers l’arbitre. Donc en voyant tout ça, on ne peut qu’être amateur de rugby !
Télé-Loisirs : Quel bilan dressez-vous de cette saison ?
Paul Goze : Il est très positif puisque nous avons un certain nombre d’indicateurs qui sont au vert. On va commencer par le jeu, qui est de plus en plus tourné vers le mouvement, avec un record d’essais inscrits. D’ailleurs on retrouve en demi-finale les équipes qui pratiquent le plus ce type de jeu. C’est très important pour nous car il y avait une idée qui s’était répandue disant que si on jouait, on perdait les matchs. Et la satisfaction, c’est aussi le record d’affluence dans les stades, avec une hausse de 4%. Il y eu beaucoup d’ambiance pour ces demi-finales, et la finale se joue à guichets fermés.
Quel joueur a marqué les esprits selon vous ?
Le rugby est un sport collectif où un individu change rarement un match. Je dirais par contre que l’équipe qui a le plus marqué cette saison, c’est Toulouse qui revient au premier plan avec un jeu extrêmement flamboyant.
Que répondez-vous aux gens qui disent que la saison est trop longue et qu’il y a trop de joueurs étrangers ?
Trop de matchs c’est faux. Le nombre de matchs est un peu élevé pour la quarantaine de joueurs qui jouent le Top 14, la Coupe d’Europe et les matchs internationaux. Mais quand on regarde de près, avec le nombre de matchs où ils sont mis à disposition pour l’équipe de France et le temps de repos qu’ils ont, ils ne dépassent pas un nombre de matchs tout à fait correct. Et pour les autres, je dirais même qu’ils ne jouent pas assez. Par contre c’est vrai qu’on a eu une période où, par facilité, les présidents dont je faisais partie, recrutaient des étrangers. Puis la Ligue a mis un dispositif en place avec les JIFF, que j’ai renforcé. Cela fait que dès le 1er juillet, il faudra avoir 16 joueurs issus des filières de formation sur 23, et ce nombre passera à 17 la saison suivante. Donc à terme, on stabilisera le nombre d’étrangers dans le championnat à 30%. Mais c’est aussi positif de les avoir. Ces joueurs sont souvent très bons et amènent une autre culture, une autre manière de voir le rugby et de s’entraîner.
Le niveau du Top 14 est-il suffisant pour préparer les joueurs aux matchs internationaux ?
Oui, d’ailleurs le jeu développé qui est en train de se mettre en place va y contribuer. On voit bien qu’au niveau de la Coupe d’Europe, les clubs français obtiennent souvent de très bons résultats, et sont régulièrement présents en finale.
Quel serait votre souhait ?
Que le jeu du Top 14 aille de plus en plus vers un jeu de mouvement, le plus calqué possible sur les standards internationaux. Et deuxième vœux : que le Top 14 développe encore d'avantage son influence à l'étranger, que ce soit dans les pays où il est déjà présent, à culture anglo-saxonne, mais aussi dans les pays où il a moins de popularité. Et on fait tout notre possible pour ça. C'est un des principaux axes des 5-10 prochaines années. On veut que le Top 14 rayonne à l'international et que les gens aiment le rugby français via notre championnat.
Si vous deviez convaincre quelqu’un qui ne connaît pas le rugby de regarder le Top 14…
Le rugby est extrêmement porteur de valeurs et de qualités, c’est un jeu exceptionnel. L’ensemble des gabarits peut y jouer, que vous soyez petit ou que vous fassiez 2,10 mètres, et que vous fassiez 60 ou 100 kg. En plus, c’est un jeu de réflexion, contrairement à ce qu’on pourrait penser. C’est le seul sport où, pour aller vers l’avant, vous envoyez la balle vers l’arrière ! Il est très festif et très éducatif. Il y a un énorme respect entre les joueurs et envers l’arbitre. Donc en voyant tout ça, on ne peut qu’être amateur de rugby !