J'avoue... je suis plus "ce qui devrait arriver arriva" plutot que "ce qui pt etre aurait pu arriver n'est pas arrivé" ;-). On n'est pas si loin en terme d'analyse, bien sur qu'avec un meneur de jeu et buteur à la rue c'est quasi impossible de gagner mais comme tu le soulignes le sf avait des joueurs que nous n'avions pas et c'est juste énorme comme écart, encore plus pour une finale alors que personne dans l'effectif de l'usap n'avait connu ce niveau. Les résultats de la saison régulière donnent peu d'indications surtout avec la formule de l'époque. Et pour revenir au 10 meme un bellot en fusion est très très loin d'un dominguez. Fa temps comme on dit mais j'ai, entre autre, le souvenir des rapetout qui bouffent notre 1ere ligne, quand tu es dominé devant c'est pas facile non plus... Et qu'on aime ou pas le personnage il serait cruel de comparer la carrière de laporte à celle de teixidor...
On est d'accord. L'équipe de l'USAP était globalement inférieure en terme de qualités individuelles. Il y avait déjà moins d'argent chez nous qu'ailleurs. Tout simplement. Avec Guazzini a commencé l'ère du rugby pognon, et avec elle les accumulations de joueurs de taille internationale = Gomez, Bolo Bolo, Comba, Dominici, leur centre NZ, Dominguez, Laussucq, Pool-Jones, Juillet, Auradou, et la 1° ligne...Ok.
Pour Bellot tu es un peu dur. Il allait être appelé en équipe de France. Et il était vraiment au sommet de son art. Bien sûr Dominguez était sans doute encore un étage au-dessus, mais pour l'USAP perdre un joueur de ce type c'était catastrophique. D'ailleurs le SF sans Dominguez...ç'aurait été une autre histoire aussi. J'y reviens, mais tu vois, dès fois, la chance pour une joueur, une équipe, ça peut changer le destin.
Et surtout, j'insiste: depuis que je suis l'USAP, j'ai toujours vu une équipe qui n'avait pas les moyens des autres équipes. Mais elle était capable "d'exploits" retentissants, à coups de sacrifice, poussé par son peuple-public, et grâce à la compétence et l'intelligence de son staff. C'est ça l'USAP pour nous. C'est ce qui a nourri ses succès sportifs. On compensait notre manque de moyens par "l'esprit" du club. Et ça donnait l'impression -et la joie- que quelque chose était toujours possible.
Alors peut-être que ça ne suffit plus aujourd'hui, tant la distance entre les riches et les pauvres s'est creusée. Mais il me semble qu'on a perdu cette magie depuis un bout de temps.