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USAP - Pas d’écran géant à Perpignan pour la finale face à Grenoble
La fête de la victoire, si elle est sang et or dimanche, serait célébrée lundi soir en toute sécurité.
Cette année, l’ascension c’est dimanche! Le rêve est universel en pays catalan, où à trois jours du sacré rendez-vous, la nouvelle est tombée mercredi, implacable pour des dizaines de milliers de supporters. Après mûre réflexion, ni Aimé-Giral ni la Ville de Perpignan n’installeront d’écran géant pour retransmettre la fameuse finale. À l’inverse de Saint-Cyprien, qui diffusera le choc Usap-Grenoble en direct de son quai Rimbaud, face au port.
Côté Usap, le directeur général Denis Navizet explique la résolution par «la philosophie du président Rivière». Un état d’esprit calqué sur les Cafés de l’Usap. «L’idée est de permettre aux commerçants de la ville de profiter de l’événement, idem dans les villages, et donc de ne pas créer une concurrence. Nous préférons concentrer l’opportunité commerciale sur les établissements et sur leurs initiatives», assure-t-il.
Cafés et restaurants de la partie
L’élue municipale en charge du sport, Fatima Dahine, confirme la posture. «C’est une décision que nous avons prise en concertation avec le club. Nous en avons longuement débattu et nous avons convenu que le dispositif d’écran géant n’était pas judicieux», atteste l’adjointe, appuyant son propos par la proximité de Toulouse, la propension des supporteurs sans billets à se retrouver entre amis autour de leurs petits écrans et, enfin, le goût des Catalans «à faire la fête» et vivre ainsi l’aventure au comptoir d’un bar ou à la table d’une brasserie.
«Les cafetiers et les restaurateurs du centre-ville s’étant proposés de participer, nous avons choisi de privilégier leur démarche. Elle est économiquement intéressante», ajoute Fatima Dahine, espérant que tous ceux qui envisageaient de partager la furia catalane opteront pour l’un des nombreux établissements branchés sur la finale et ouverts pour l’occasion.
Pas de fête dans la précipitation
Au cœur de cette option sans écran, la sécurité du public a aussi penché lourd dans la balance. Autant qu’elle a pesé sur la rencontre organisée en préfecture entre les responsables usapistes, la mairie et la direction départementale de la sécurité publique. Tous réunis pour scénariser le retour en fanfare des joueurs dans la cité catalane. Envisager un plan A pour la victoire et un plan B en cas de défaite. Les deux situations attireront une foule immense au pied du Castillet où un podium pourrait être érigé. Mais lundi soir, pas dimanche. «Si on gagne, on attend un tel engouement qu’on ne prendra pas le risque d’improviser une soirée dans la précipitation, ce serait trop dangereux», soutient Denis Navizet, précisant qu’un échec à Toulouse entraînerait un dernier match à préparer. Donc, pas de réjouissances avant la semaine suivante. «En plus, les joueurs rentreront tard dimanche, vraisemblablement dans la nuit», prévoit-il, refusant d’aller au contact dans ces conditions. Pour Fatima Dahine, «la fête n’en sera que plus sûre et surtout plus belle».
La fête de la victoire, si elle est sang et or dimanche, serait célébrée lundi soir en toute sécurité.
Cette année, l’ascension c’est dimanche! Le rêve est universel en pays catalan, où à trois jours du sacré rendez-vous, la nouvelle est tombée mercredi, implacable pour des dizaines de milliers de supporters. Après mûre réflexion, ni Aimé-Giral ni la Ville de Perpignan n’installeront d’écran géant pour retransmettre la fameuse finale. À l’inverse de Saint-Cyprien, qui diffusera le choc Usap-Grenoble en direct de son quai Rimbaud, face au port.
Côté Usap, le directeur général Denis Navizet explique la résolution par «la philosophie du président Rivière». Un état d’esprit calqué sur les Cafés de l’Usap. «L’idée est de permettre aux commerçants de la ville de profiter de l’événement, idem dans les villages, et donc de ne pas créer une concurrence. Nous préférons concentrer l’opportunité commerciale sur les établissements et sur leurs initiatives», assure-t-il.
Cafés et restaurants de la partie
L’élue municipale en charge du sport, Fatima Dahine, confirme la posture. «C’est une décision que nous avons prise en concertation avec le club. Nous en avons longuement débattu et nous avons convenu que le dispositif d’écran géant n’était pas judicieux», atteste l’adjointe, appuyant son propos par la proximité de Toulouse, la propension des supporteurs sans billets à se retrouver entre amis autour de leurs petits écrans et, enfin, le goût des Catalans «à faire la fête» et vivre ainsi l’aventure au comptoir d’un bar ou à la table d’une brasserie.
«Les cafetiers et les restaurateurs du centre-ville s’étant proposés de participer, nous avons choisi de privilégier leur démarche. Elle est économiquement intéressante», ajoute Fatima Dahine, espérant que tous ceux qui envisageaient de partager la furia catalane opteront pour l’un des nombreux établissements branchés sur la finale et ouverts pour l’occasion.
Pas de fête dans la précipitation
Au cœur de cette option sans écran, la sécurité du public a aussi penché lourd dans la balance. Autant qu’elle a pesé sur la rencontre organisée en préfecture entre les responsables usapistes, la mairie et la direction départementale de la sécurité publique. Tous réunis pour scénariser le retour en fanfare des joueurs dans la cité catalane. Envisager un plan A pour la victoire et un plan B en cas de défaite. Les deux situations attireront une foule immense au pied du Castillet où un podium pourrait être érigé. Mais lundi soir, pas dimanche. «Si on gagne, on attend un tel engouement qu’on ne prendra pas le risque d’improviser une soirée dans la précipitation, ce serait trop dangereux», soutient Denis Navizet, précisant qu’un échec à Toulouse entraînerait un dernier match à préparer. Donc, pas de réjouissances avant la semaine suivante. «En plus, les joueurs rentreront tard dimanche, vraisemblablement dans la nuit», prévoit-il, refusant d’aller au contact dans ces conditions. Pour Fatima Dahine, «la fête n’en sera que plus sûre et surtout plus belle».