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François Rivière (Usap): "La responsabilité du départ de Patat incombe aux joueurs"
PRO D2 - Il n'est pas vraiment du genre à se cacher derrière son petit doigt. En écartant à contrecœur l’entraîneur des avants Grégory Patat, le président de l’Usap François Rivière a pris ses responsabilités. Et il invite les joueurs à en faire autant avant l’arrivée de Philippe Benetton mardi matin…
Comment s’est nouée la mise à l’écart de Grégory Patat ?
François RIVIERE: J’ai senti à la fin du match face Narbonne (défaite 41-8) que ni les joueurs ni Grégory Patat n’avaient la solution. Et puis tout s’est accéléré dans la soirée de dimanche, il fallait prendre des initiatives. Il va prendre quelques jours de repos et nous allons nous revoir en janvier. Il lui reste encore six mois de contrat avec nous et s’il le souhaite j’aimerais qu’il apporte son expertise auprès du centre de formation.
Le message de Gregory Patat ne passait plus auprès du groupe ?
F.R: Malgré les qualités humaines de Grégory, il y avait une forme de blocage et le niveau de frustration entre entraîneur et les joueurs est monté ; il fallait un changement. Je ne voulais pas commettre les mêmes erreurs que lors de mon arrivée au club il y a deux ans en Top 14 en maintenant coûte que coûte une certaine forme de stabilité. Je ne pouvais pas ne pas prendre cette décision.
" Avec la vidéo, les GPS et les statistiques, nous avons accès aux analyses de la performance des joueurs et certains ont des performances aussi humiliantes que le résultat du match (à Narbonne) !"
Qu’avez-vous dit aux joueurs ?
F.R: Je leur ai parlé lundi ; je leur ai demandé de bien prendre conscience de la situation et de ne pas se tromper de débat : ce sont leurs contre-performances qui impliquent la mise à l’écart de Gregory Patat. Les joueurs doivent en endosser la responsabilité, ce départ leur incombe. Je veux que les joueurs analysent eux-mêmes leurs prestations individuelles. Avec la vidéo, les GPS et les statistiques, nous avons accès aux analyses de la performance des joueurs et certains ont des performances aussi humiliantes que le résultat du match ! Et puis j’en ai assez de voir un groupe qui ne communique pas, qui ne parle pas, qui ne se dit pas les choses. Il est temps pour eux de se regarder dans les yeux.
Comment s’est déroulée l’arrivée de Philippe Benetton ? Les connexions agenaises avec François Gelez ont-elles joués ?
F.R: Non car François Gelez n’a été mis au courant que tardivement de l’arrivée de Philippe. Mais il est évident que le fait qu’ils aient joué ensemble, que Philippe ait été le capitaine de François pendant plusieurs années est un facteur facilitant.
" Philippe connait les objectifs du club, ils n'ont pas changé, nous voulons finir dans les 5 premiers"
Pourquoi votre choix s’est porté sur lui ?
F.R: Je voulais plusieurs choses : un homme charismatique et avec une certaine aura dans le rugby français. J’attends de lui qu’il impose autorité et discipline. Philippe aura un rôle de consultant du jeu d’avants et il sera avec nous dès mardi matin et jusqu’à la fin de la saison. Il connait les objectifs du club, ils n'ont pas changé, nous voulons finir dans les 5 premiers.
Vous avez évoqué l’arrivée possible de renforts, qu’en est-il ?
F.R: Compte tenu des blessés que nous avons c’est une possibilité qu’on envisage. Gelez et Benetton devront faire un point ensemble. Mais ce serait une erreur de se dire que c’est la solution miracle : quand vous disposez d’une masse salariale de 4,2 millions d’€ ça signifie que vous avez suffisamment de compétence au sein du club ! J’en reviens donc à mon sentiment que le problème vient du groupe.
PRO D2 - Il n'est pas vraiment du genre à se cacher derrière son petit doigt. En écartant à contrecœur l’entraîneur des avants Grégory Patat, le président de l’Usap François Rivière a pris ses responsabilités. Et il invite les joueurs à en faire autant avant l’arrivée de Philippe Benetton mardi matin…
Comment s’est nouée la mise à l’écart de Grégory Patat ?
François RIVIERE: J’ai senti à la fin du match face Narbonne (défaite 41-8) que ni les joueurs ni Grégory Patat n’avaient la solution. Et puis tout s’est accéléré dans la soirée de dimanche, il fallait prendre des initiatives. Il va prendre quelques jours de repos et nous allons nous revoir en janvier. Il lui reste encore six mois de contrat avec nous et s’il le souhaite j’aimerais qu’il apporte son expertise auprès du centre de formation.
Le message de Gregory Patat ne passait plus auprès du groupe ?
F.R: Malgré les qualités humaines de Grégory, il y avait une forme de blocage et le niveau de frustration entre entraîneur et les joueurs est monté ; il fallait un changement. Je ne voulais pas commettre les mêmes erreurs que lors de mon arrivée au club il y a deux ans en Top 14 en maintenant coûte que coûte une certaine forme de stabilité. Je ne pouvais pas ne pas prendre cette décision.
" Avec la vidéo, les GPS et les statistiques, nous avons accès aux analyses de la performance des joueurs et certains ont des performances aussi humiliantes que le résultat du match (à Narbonne) !"
Qu’avez-vous dit aux joueurs ?
F.R: Je leur ai parlé lundi ; je leur ai demandé de bien prendre conscience de la situation et de ne pas se tromper de débat : ce sont leurs contre-performances qui impliquent la mise à l’écart de Gregory Patat. Les joueurs doivent en endosser la responsabilité, ce départ leur incombe. Je veux que les joueurs analysent eux-mêmes leurs prestations individuelles. Avec la vidéo, les GPS et les statistiques, nous avons accès aux analyses de la performance des joueurs et certains ont des performances aussi humiliantes que le résultat du match ! Et puis j’en ai assez de voir un groupe qui ne communique pas, qui ne parle pas, qui ne se dit pas les choses. Il est temps pour eux de se regarder dans les yeux.
Comment s’est déroulée l’arrivée de Philippe Benetton ? Les connexions agenaises avec François Gelez ont-elles joués ?
F.R: Non car François Gelez n’a été mis au courant que tardivement de l’arrivée de Philippe. Mais il est évident que le fait qu’ils aient joué ensemble, que Philippe ait été le capitaine de François pendant plusieurs années est un facteur facilitant.
" Philippe connait les objectifs du club, ils n'ont pas changé, nous voulons finir dans les 5 premiers"
Pourquoi votre choix s’est porté sur lui ?
F.R: Je voulais plusieurs choses : un homme charismatique et avec une certaine aura dans le rugby français. J’attends de lui qu’il impose autorité et discipline. Philippe aura un rôle de consultant du jeu d’avants et il sera avec nous dès mardi matin et jusqu’à la fin de la saison. Il connait les objectifs du club, ils n'ont pas changé, nous voulons finir dans les 5 premiers.
Vous avez évoqué l’arrivée possible de renforts, qu’en est-il ?
F.R: Compte tenu des blessés que nous avons c’est une possibilité qu’on envisage. Gelez et Benetton devront faire un point ensemble. Mais ce serait une erreur de se dire que c’est la solution miracle : quand vous disposez d’une masse salariale de 4,2 millions d’€ ça signifie que vous avez suffisamment de compétence au sein du club ! J’en reviens donc à mon sentiment que le problème vient du groupe.