Donc tu mets sur le même plan la promo d'une bière (5 % d'alcool) et celle de pratiques sexuelles hardcore ? Tout public, pas de problème ? Sérieusement ?
Attention, je ne dis pas que le sport doive promouvoir l'alcool ! Loin de là. Mais tu ne peux pas tout balayer d'un revers de main au prétexte que "ce serait pareil", tout en traitant les gens de faux-culs. Y a peut-être un peu de nuance à apporter.
Parce qu'à te suivre, on est en droit d'attendre la ligue de rugby Marc-Dorcel ou le stade Pornhub et ses charmantes hôtesses ? J'attends avec impatience le match du samedi soir sur (C)anal + "offert par les godemichés Clitoland". Et tu viendras expliquer aux jeunes filles de 13 ans dans la tribune Vaquer les vertus du gang-bang avec éjac faciale, véhiculées par ton club favori. Je te laisse en saliver d'avance.
Puriste, oui, dans le sens où le porno doit être - autant que faire se peut - tenu éloigné des mineurs. C'est une question de construction mentale, physique et sexuelle des ados, qui interpelle aujourd'hui médecins, urologues, psys et sexologues. L'impact du porno sur la construction des mineurs, mais aussi l'addiction constatée ces dernières années via les smartphones, le haut-débit et la gratuité des contenus. Si tu penses que tout ceci est anodin et peut-être ramené au sponsoring brassicole d'une compétition, alors il nous sera bien difficile de discuter.