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L’ancien pilier des sang et or, également coiffeur, est devenu team manager de l’équipe cette saison.
Biceps d’acier mais doigts de fée, la voie de Tevita Mailau semblait toute tracée quand, en juin dernier, le pilier tongien a raccroché les crampons à 33 ans. Coiffeur de formation, le joueur aux 21 sélections avec les Tonga, dont deux lors du Mondial-2015, allait troquer le ballon ovale pour une paire de ciseaux. Christian Lanta, directeur sportif de l’USAP, avait d’autres plans pour lui. "l était très apprécié et respecté dans le vestiaire. Il avait un super état d’esprit, un très bon relationnel. C’est quelqu’un de très posé, calme. Il fallait quelqu’un de bilingue (anglais et français, ndlr) et j’avais envie d’une personne qui connaisse bien le club et les mecs. Alors j’ai pensé à lui pour devenir team manager".
Successeur de Freshwater
Pour les profanes, un team manager est une sorte de super intendant de l’équipe première, aux responsabilités assez larges. L’ancienne terreur des mêlées de Pro D2 rédige désormais les feuilles de match, réserve les hôtels pour les déplacements, distribue les convocations à ses anciens coéquipiers pour les conférences de presse au côté du service com’… La liste est loin d’être exhaustive, mais pas de quoi effrayer "T" (prononcez "ti"), son surnom. "J’essaie juste de soulager Christian Lanta, qui a beaucoup de travail", sourit-il modestement.
Sa proximité naturelle avec les Îliens est un atout. L’ailier néo-zélandais Lotima Faingaanuku, 21 ans et débarqué à Perpignan il y a quelques semaines, s’est vite tourné vers son aîné au moment de prendre ses marques. "C’est difficile, il est loin de chez lui et il est très jeune, souligne Mailau, qui a connu pareil déracinement. J’essaie de l’aider à s’adapter. Il ne parle pas la langue et m’a demandé comment on disait bonjour et où se trouvait le supermarché le plus proche". "'T' m’a aussi fait découvrir la raclette et c’est délicieux", se marre Faingaanuku. Plus sérieusement, les nouveaux venus passent aussi par lui quand il s’agit d’ouvrir un compte en banque ou de s’attaquer à des démarches administratives. "C’est des problèmes que j’ai eus avant eux, je sais que c’est compliqué", reprend celui qui a écumé les terrains de l’Hexagone six saisons durant entre Mont-de-Marsan (2012-2015) et l’USAP (2015-2018).
Le préparateur physique Laurent Arbo passe à la coupe. - L.M.
À ce poste méconnu mais stratégique, Mailau succède notamment à Perry Freshwater, devenu depuis entraîneur des avants de l’équipe première. "Avant d’arrêter ma carrière de joueur, je réfléchissais à la manière dont je pouvais rendre au rugby ce qu’il m’a donné, explique Mailau. Je pensais continuer dans la coiffure et entraîner, ce n’est pas pour moi. Alors quand Christian m’a proposé ce poste, j’ai dit oui". Un rôle au poil pour Tevita Mailau.
Biceps d’acier mais doigts de fée, la voie de Tevita Mailau semblait toute tracée quand, en juin dernier, le pilier tongien a raccroché les crampons à 33 ans. Coiffeur de formation, le joueur aux 21 sélections avec les Tonga, dont deux lors du Mondial-2015, allait troquer le ballon ovale pour une paire de ciseaux. Christian Lanta, directeur sportif de l’USAP, avait d’autres plans pour lui. "l était très apprécié et respecté dans le vestiaire. Il avait un super état d’esprit, un très bon relationnel. C’est quelqu’un de très posé, calme. Il fallait quelqu’un de bilingue (anglais et français, ndlr) et j’avais envie d’une personne qui connaisse bien le club et les mecs. Alors j’ai pensé à lui pour devenir team manager".
Successeur de Freshwater
Pour les profanes, un team manager est une sorte de super intendant de l’équipe première, aux responsabilités assez larges. L’ancienne terreur des mêlées de Pro D2 rédige désormais les feuilles de match, réserve les hôtels pour les déplacements, distribue les convocations à ses anciens coéquipiers pour les conférences de presse au côté du service com’… La liste est loin d’être exhaustive, mais pas de quoi effrayer "T" (prononcez "ti"), son surnom. "J’essaie juste de soulager Christian Lanta, qui a beaucoup de travail", sourit-il modestement.
Sa proximité naturelle avec les Îliens est un atout. L’ailier néo-zélandais Lotima Faingaanuku, 21 ans et débarqué à Perpignan il y a quelques semaines, s’est vite tourné vers son aîné au moment de prendre ses marques. "C’est difficile, il est loin de chez lui et il est très jeune, souligne Mailau, qui a connu pareil déracinement. J’essaie de l’aider à s’adapter. Il ne parle pas la langue et m’a demandé comment on disait bonjour et où se trouvait le supermarché le plus proche". "'T' m’a aussi fait découvrir la raclette et c’est délicieux", se marre Faingaanuku. Plus sérieusement, les nouveaux venus passent aussi par lui quand il s’agit d’ouvrir un compte en banque ou de s’attaquer à des démarches administratives. "C’est des problèmes que j’ai eus avant eux, je sais que c’est compliqué", reprend celui qui a écumé les terrains de l’Hexagone six saisons durant entre Mont-de-Marsan (2012-2015) et l’USAP (2015-2018).
Le préparateur physique Laurent Arbo passe à la coupe. - L.M.
À ce poste méconnu mais stratégique, Mailau succède notamment à Perry Freshwater, devenu depuis entraîneur des avants de l’équipe première. "Avant d’arrêter ma carrière de joueur, je réfléchissais à la manière dont je pouvais rendre au rugby ce qu’il m’a donné, explique Mailau. Je pensais continuer dans la coiffure et entraîner, ce n’est pas pour moi. Alors quand Christian m’a proposé ce poste, j’ai dit oui". Un rôle au poil pour Tevita Mailau.
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