L'USAP face à Colomiers, trois ans de malheurs
Reçu à Aimé-Giral dimanche, Colomiers a trouvé la clef pour mettre en échec les Catalans depuis six matches.
Ils ne s’étaient pas affrontés pendant onze ans. Mais depuis que l’USAP l’a rejoint en Pro D2, Colomiers a largement pris l’ascendant dans ses confrontations avec l’USAP. Florilège de Unes: «L’USAP rattrapée par ses démons», «L’USAP aggrave son cas», «Colomiers cartonne l’USAP», «L’USAP a éteint la lumière», «L’USAP trop tendre», «Le calice jusqu’à la lie». Six matches que ça dure.
Est-il abusif d’avancer un ascendant psychologique? Sans doute. Les faits sont là pourtant: Colomiers a trouvé la clef pour faire déjouer l’USAP. Le plus cruel dans cette situation, c’est que le club catalan a été neutralisé par un de ses fils, Bernard Goutta. Promu l’été dernier à Clermont-Ferrand, le Rivesaltais a laissé Colomiers sur de bons rails. La preuve, en début de saison, l’USAP s’y est cassée les dents de façon rocambolesque. Une fois de plus. Après avoir mené de treize points, les Catalans s’étaient inclinés après huit minutes d’arrêt de jeu.
De ces rudes combats, les joueurs ne sont pas toujours sortis indemnes: on se souviendra des blessures de Dewaldt Duvenage, des ligaments croisés de Bachelier la saison passée ou encore de la cheville d’Alan Brazo en août dernier. David Marty y était également allé d’un petit carton rouge. Mais le «meilleur du pire» de l’USAP en Pro D2, c’est peut-être cette défaite 22-26 après avoir mené 22-6 à la mi-temps.
«Un hold-up», glissait Goutta au coup de sifflet final. Fin du bal dimanche?