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Bannis
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Une gueule, un verbe, une passion. Joueur, puis entraîneur, Daniel Herrero a marqué le rugby français. A Toulon surtout. Au PUC ensuite. Consultant pour Sud Radio ou le JDD, ce marcheur impénitent anime demain soir à la chapelle Saint-Dominique, la première des soirées de l'USAP. En présence des joueurs du club, 400 personnes sont attendues autour de tables de 10 personnes commercialisées 1 000 euros. "On a quasiment fait le plein", se réjouit le directeur général Sylvain Derœux.
Daniel Herrero, quel sera l'esprit de votre intervention demain soir à Perpignan ?
D'abord, l'esprit de cette réunion sera convivial. L'objectif est de créer une synergie entre les partenaires, les prospects, l'association et le secteur pro de l'USAP. Nous serons dans la rencontre, l'échange autour d'un thème principal : l'esprit d'équipe. Quand on est ensemble et solidaire est-on plus performant ?
Et quelle est votre réponse à cette interrogation ?
Si l'on observe autour de nous, il n'est pas toujours évident d'être ensemble. Et d'être solidaire. On connaît nombre de structures sportives, économiques, entreprenariales, où le vivre ensemble ne rime pas obligatoirement avec la solidarité. Solidaire, cela veut dire solide. C'est une réflexion sur les liens qui naissent autour de la valeur des hommes.
Quel est votre regard sur l'USAP aujourd'hui ?
D'abord, il faut savoir que je suis à moitié catalan. A 100 % de mon côté maternel, où ma famille est originaire de la Seu d'Urgell et de l'Andorre. Sans flagornerie donc, outre le fait que j'aime le territoire et son historique, que j'ai guerroyé contre l'autochtone qui est mon ami, j'ai de l'affection, de la tendresse envers ce pays, cette identité.
Et envers l'USAP ?
J'ai la sensation que le club entame une phase de métamorphose. Les gens, les noms changent. Heureusement, me semble-t-il, pas ses valeurs très identitaires qui sont l'honneur, le courage, la solidarité. On voit qu'une génération dorée, j'oserai bénie, passe la main. Il ne me semble pas que cela s'accompagne de renoncements autour de ses valeurs et de son jeu.
Mais, le club tire la langue financièrement. Un phénomène inéluctable pour une ville moyenne ?
C'est une évidence que le potentiel économique permet la réussite sportive. Les 3 ou 4 gros budgets se partagent les titres depuis 20 ans, à quelques exceptions près. Perpignan est certes une petite ville de province, mais, incontestablement, le tissu des décideurs, dirigeants, élus reste très connecté avec l'USAP. L'essentiel est que le processus économique n'entame pas les ambitions, les solidarités. Il existe encore un potentiel humain qui doit permettre d'être plus qu'un trublion. Perpignan est une petite ville de province, mais une grande ville de rugby. Daniel Herrero aux petits soins pour l'USAP.
Beaucoup de bagout. Un bateleur . Une grande gueule . Un accent.
Il vit du rugby sans participer à rien.
Ce discours , à part l'attache catalane qu'il faudrait vérifier, il peut le ressortir à Bayonne , Mont de Marsan ou Grenoble.
Un has been dans toute sa splendeur.