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Après cette défaite contre Clermont, avez-vous pensé à vous séparer de votre manager Patrick Arlettaz ?
Le lendemain, Patrick est venu, seul, à mon domicile pour échanger avec moi et Bruno Rolland. Il m'a dit : « Si ma présence est de nature à fragiliser l'édifice et que je ne suis plus l'homme qu'il faut, ne pense pas qu'il y aura un problème administratif ou juridique avec moi. » On a ensuite parlé de la saison suivante. Il m'a redit que ça faisait six ans qu'il était là, que la tâche était très usante et qu'il pouvait être bon de passer la main. J'en ai parlé avec mes administrateurs et j'ai contacté quelques leaders, dont Mathieu Acebes, pour voir ce qu'ils en pensaient. Ils m'ont dit d'une manière très nette qu'ils voulaient terminer la saison avec le staff actuel et qu'ils allaient se battre pour se maintenir. J'ai dit au groupe : « Vous avez souhaité que je vous fasse confiance pour tenir le volant, je vais faire mieux et vous donner les clés du camion, mais je vous demande des résultats. » Jamais les joueurs n'ont menacé personne et j'ai vraiment apprécié qu'ils forment un pack solide autour de leurs entraîneurs pour s'en sortir.
qui a été entraîneur de la défense du quinze de France (2015-2017). Je leur ai dit : « J'ai confiance en vous, ayez confiance en moi et restez sur votre objectif qu'est le maintien. » On ne veut pas se tirer une balle dans le pied.
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En revanche, il faut réfléchir aux candidatures que je reçois pour renforcer la performance et le challenge sportif. Nous recherchons un manager avec qui nous pourrons construire une nouvelle étape de notre projet sportif. Il faut forcément que ce soit quelqu'un qui puisse accepter ce qu'est notre territoire catalan et qui conforte l'équipe existante.
L'autre défi est de développer les infrastructures du club...
Oui, c'est essentiel. Si on veut arriver à ces 25 millions d'euros de budget d'ici trois ou quatre ans, il faut qu'on ait des infrastructures qui soient en rapport. Le nouveau centre d'entraînement est lancé. Il sera inauguré pour la saison 2024-2025. Il faut aussi lancer avec l'association le nouveau centre de formation. Enfin, en ce moment avec toutes les collectivités locales, nous travaillons à un budget de rénovation du stade Aimé-Giral de 15 millions d'euros. On doit en faire un lieu de vie avec aussi un musée qui reprend toute l'histoire du club. »