Je suis un peu d'accord,mais on ne peut parler de mèdiocrité quand on est dans les 6 chaque années.
Il y a un nivellement des valeurs dans le haut du tableau,c'est tout.
L'hégémonie de Toulouse et terminé,par le fait que d'autre club,se structurent à coup de poignon et d'arrivés d'étrangers de talent.
Mais de là,à parler de médiocrité,je les qualifierais plutôt de décevant,mais c'est certainement dut à l'habitude de cette supériorité,pratiquement sans partage pendant longtemps.
Il y a aussi des cycles dans une équipe avec besoins de renouvellement de joueurs et de méthodes.
- Il y a des alternances entre l'épée et le bouclier, c'est à dire des stratégies (et des équipes et des entraineurs) offensives et défensives. Schématiquement les premières, il y a eu dans l'ordre chronologique Bayonne, Lourdes, Agen, Narbonne et Toulouse. Dans les secondes Béziers, Grenoble, Castres, le SF, Biarritz, Toulon (l'actuel). Où deux écoles : celle de Prat, Bru, Villepreux-Skrela, Novès et celle de Barrière, Fouroux, Berbizier, Laporte (qui a pris assez à Yves Appriou). En fonction des règles (et de leur interprétation) et aussi des moyens c'est l'une ou l'autre qui sera gagnante. En Europe au moins, les règles et l'interprétation donnent depuis quelques temps un petit avantage à la défense. De ce point de vue la culture du jeu toulousain est pour l'heure désavantagée.
- Evidemment, il faut que l'effectif suive. Il faut de bons joueurs ce qui veut dire en tendance chers mais aussi adapté au système de jeu gagnant. C'est plus facile de s'adapter pour Laporte et Boudjellal qui montent une équipe à partir de rien que pour Novès qui a déjà un effectif complet.
- Enfin, même si on se moque des pleurs et/ou râleries de Novès, avoir des internationaux français dans l'effectif n'aide pas vraiment. D'une part ils se paient plus cher que leurs concurrents étrangers. D'autre part, ils sont moins disponibles. Laporte, Boudjellal et Lorenzetti ont trouvé la parade soit en recrutant des internationaux moins sollicités (les gallois par exemple) soit en recrutant des stars en retraite (ou en sabbatique) de leur équipe nationale. Novès commence à s'y mettre avec le recrutement de Flood voire d'Harinordoqui et le vraisemblable non renouvellement de Dusautoir, mais il a un coup de retard.
Enfin, ce qui est plus propre à Toulouse, il y a eu quelques tiraillements pour ne pas dire une fâcherie entre le club proche de l'UMP et des héritiers de Baudis et la municipalité Cohen, ce qui a pu entraîner un soutien moindre mais aussi des tiraillements en interne au club et entre le club et l'association. Pas dit que ça s'arrange avec le retour de la droite aux affaires d'ailleurs puisque Bouscatel se serait bien vu maire et que le maire actuel le sait.
Reste à savoir comment Toulouse négociera le changement de cycle et aussi si pour le réussir, il ne faut pas renouveler les dirigeants.