Ce sont les plus modestes, les classes populaires, les milieux ouvriers, les chômeurs et jeunes sans emplois qui ont constitué le gros des bataillons indépendantistes (voir le résultat de Glasgow par rapport au reste de l'Ecosse). Tous ces gens, les perdants de la mondialisation et du "tout-financier", n'ont rien à perdre et l'indépendance est pour eux un nouvel espoir de mieux vivre. Les autres, les partisans du Non, craignent pour leur actuel mode de vie, leur confort, si petit soit-il (on sait ce qu'on risque de perdre). En Catalogne, la situation est différente. Les aspirations indépendantistes traversent toutes les couches sociales, économiques et culturelles de la population catalane. A mon avis, le socle indépendantiste y est plus solide qu'en Ecosse.
