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Les 4 frères du Pacifique au service de l'USAP - Lindependant.fr

Une bonne âme pour mettre cet article en ligne svp...?

Voilà l'article.

Samedi à Montpellier, les quatre colosses du Pacifique, exilés à près de
20 000 km de chez eux, mettront leur corps en opposition pour permettre à l’USAP de retrouver le Top 14. Le sens du sacrifice pour ces guerriers du rugby, déracinés souvent par nécessité, mais dont l’union fait la force.
Présentations.

Genesis Mamea Pelepele Lemalu
Cinq ans déjà. Cinq années que le puissant troisième ligne samoan, marié à Nesa et père de deux enfants Liyah et Izzy porte fièrement les couleurs sang et or. Cinq saisons pour ce chausseur d’essais qui a inscrit huit unités cette saison, dont la dernière, celle plantée dimanche dans le gazon d’Aimé-Giral et qui a résonné comme une délivrance. Son double profil de sauteur et de joueur de ballon, fait de lui un élément multidirectionnel du huit devant. « GMPL » avance très souvent avec le ballon, mais c’est le vieux « Gino » que ses entraîneurs préfèrent. Celui qui sait se faire respecter, qui multiplie sa présence sur toutes les phases de conquête et qui est porté par le soutien de sa « femme, de mes enfants, et ma foi en l’église, en Dieu ».
Si l’unité rythme avec une extrême solidarité, dans la vie de tous les jours aussi, le joueur aime partager. « Le treiziste de Pia, Paul Okesene a été le premier à débarquer en France. Et dès qu’un gars du Pacifique est arrivé, il est venu frapper à sa porte et lui a dit, si tu as un problème, je suis là, tu m’appelles. Après lui, Henry Tuilagi et Kisi Pulu ont pris le relais. C’est une obligation maintenant pour nous et pour Genesis et Shahn de prendre le relais », explique le manager des Dragons Catalans, Alex Chan qui n’hésite pas avec sa femme à prêter main-forte à Henry Tuilagi au moment de la cuisson et du service du cochon de lait à l’étouffée à la mode samoane. « Okesene a mis son cœur sur la table. Quand on arrive, si loin de nos familles, c’est bien de savoir que l’on peut compter sur les autres à n’importe quel moment. Dès qu’il y a un problème de santé dans la famille restée là-bas, tu sais que tu peux passer boire le café ou manger chez un gars. Nos portes sont toujours ouvertes », rappelle Alex Chan.
On comprend mieux, l’acclimatation rapide de Genesis Mamea Lemalu et son implication auprès des siens.


George Tilsley
Que dire et raconter au sujet du trois-quarts ou de l’ailier Papou de l’USAP, international à 7 avec la Nouvelle-Zélande à 40 reprises ? Que du bien assurément. Mais une bonne présentation s’impose. Déjà son prénom, c’est sans le « s » à la fin de George et il y a 2 « l » bien séparés dans son nom de famille : Tilsley. Ça, c’est fait. Place à ses classes passées à XIII dans la ville néo-zélandaise de Porirua, comme Piula Fa’asalele.
À 11 ans, « GT » joue aux deux rugbys, là où les deux codes savent faire la paire avec les clubs de Tawa et de Kia Toa où George évolue au centre à XIII. Pas étonnant de voir l’agilité, parfois déconcertante, souvent efficace et surtout, la très grosse agressivité que le joueur pose sur chacun de ses plaquages. Avec les frasques aussi des Iliens dans leurs envolées et leur façon bien à eux de tenir le ballon d’une main. Comme face à « Oyo » dimanche dernier, une seule main ne suffit pas toujours à capter le cuir.
L’ancien joueur du SU Agen et de l’UBB, arrivé en France en 2015 est également propriétaire d’une plateforme de renforcement musculaire « Pilates New Plymouth », après avoir suivi des cours de gestion d’entreprise et travaillé comme sauveteur dans une piscine à Tawa. Pluridisciplinaire, le joueur sait où il va dans la vie comme sur les terrains.

Piula Fa’asalele
INDISPENSABLE. Un mot pour caractériser la présence sur et en dehors du terrain de l’ancien toulousain, arrivé en France en 2008 (Niort). Dimanche dernier, le joueur d’origine samoane qui a passé son enfance en Nouvelle-Zélande dans la ville d’Auckland a tenu la mêlée, la baraque avant de faire sa distribution de caramels et de chocolats. N’allez pas croire que le joueur fait des cadeaux. Sa gourmandise, il l’a place au service des siens en défendant presque comme personne et en mettant la tête où personne n’y met un orteil. Est-ce son année en fac de psychologie qui lui a donné cette faculté particulière et son sens du sacrifice ? En tout cas, dimanche dernier, sa façon de demander au public de pousser en dit long sur le tempérament de celui qui a joué à XV et à XIII et pour qui la religion est omniprésente. « C’est un équilibre, une balance nécessaire chez nous. Peu importe la religion ou l’église que tu fréquentes, nous en avons besoin » précise Alex Chan, toujours près de la famille Fa’asalele comme le duo Tuilagi-Pulu.
Ce père de famille (les jumeaux Teale et Yvez, Blake) a pour habitude de célébrer par une prière, son entrée sur le terrain, comme ses essais, la fin mais aussi le début d’un match. C’est vrai que le public de l’USAP ne l’a pas encore vue prier lors d’une de ses réalisations, puisqu’il n’a pas encore débloqué son compteur d’essai sous la toison catalane. Personne n’osera le lui reprocher, c’est une certitude.

Shahn Mihinui Irirangi Eru
"Ils sont comme des frères. Quand tu en vois un, l’autre n’est jamais très loin et c’est très difficile de les séparer » assure l’ancien capitaine de l’USAP, Lifeimi Mafi qui a vu arriver dans le vestiaire Catalan les deux monstres.
« Avec Lemalu, on a grandi ensemble en Nouvelle-Zélande, dans le même village, c’est vraiment mon frère de cœur » rappelle celui dont la maman est née aux îles Cook mais qui se sent davantage néo-zélandais.
Et c’est à l’USAP que les deux colosses se sont retrouvés pour le meilleur et pour le pire.
« Je jouais à Bay of Plenty et Genesis m’a dit que le club cherchait un deuxième ligne. Il m’a demandé si j’étais intéressé et d’envoyer des vidéos de moi au club. Puis Perry (Freshwater) m’a appelé » rappelle le deuxième ligne usapiste, installé avec sa femme Waipana et leurs trois enfants dont Kaden (8 ans) fait les beaux jours de la section U9 de l’école de rugby de Pia XIII.
Un an après l’arrivée de Mamea Lemalu, Shahn Eru a posé ses valises dans le Roussillon.
L’ancien joueur de Padova, en deuxième division italienne est aussi « le DJ de l’équipe, il met de la musique partout », explique l’entraîneur des avants, Perry Freshwater au sujet de celui qui aime « recevoir chez lui ses amis du Pacifique. Je me souviens de son arrivée. Il connaissait Genesis, mais pas les autres et très vite, il est passé boire un café chez l’un, puis chez l’autre et aujourd’hui, il prend le relais avec les nouveaux » résume l’ancien pilier des Dragons, Alex Chan, arrivé au club en 2006.
Côté terrain, vainqueur de ProD2 l’année de son arrivée à l’USAP, le Néo-Z a également connu l’année terrible de Top 14 et sa descente. Promis, on ne l’y reprendra plus avait-il glissé lors de la fin de saison 2018-2019. Parole d’Eru.

Bruno Onteniente
 
Et pourquoi pas Seilala Lam, le Samoan catalan qui grandit de match en match ?

C'est un peu le problème de ce genre d'article, qui met l'accent sur un individu en passant sous silence un de ses proches.
Lam, Faleafa, Halanukonuka, auraient tout aussi bien mérité de figurer dans ce "papier" .
Tous ces joueurs si précieux pour le club, forment aujourd'hui en terre catalane, une communauté attachante (avec ceux des Dragons XIII), qui a su garder des valeurs devenues rares chez nous autres, indigènes du Roussillon ...
 
Dernière édition:
Merci pour cet article !
Un plaisir de s’immiscer un peu dans leur intimité et de les connaître différemment / autrement !
Ravi de les avoir dans notre équipe et non en face en tout cas !
Dommage qu’il en manque quelques uns dans cet article en revanche...
Faites nous rêver dans deux jours les mecs et amenez nous ce planxot et cette remontée chez les Grands !
 
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