Carança
USAPiste impliqué
Dramaturgie parfaite digne des plus grands cinéastes.
D'abord le son.
Hors champ, la voix de François Gelez qui hurle à Bousquet de prendre son temps.
Ensuite, le public agenais qui a compris et qui gronde.
Enfin, l'image télévisuelle.
A la télévision, on ne voit rien de la pénalité qui rentre directement dans la mythologie de l'USAP - l'histoire le confirmera, j'espère.
Bousquet est filmé de dos. De mémoire, on voit à peine sa course, le ballon qui sort vite du cadre, apparemment très haut dans le ciel, plan fixe sur les poteaux, immobiles et vides. Pas de caméra latérale. Suspens interminable. Un plan hallucinant pour une retransmission rugby en 2015.
Et puis, un petit point noir qui revient à la toute fin dans le cadre et finit sa course dans un coin du poteau droit. Enfin, on le devine. A peine visible. La joie de Bousquet fait comprendre.
On pourrait dire que c'était très mal filmé. C'est vrai. Mais cette retransmission low cost nous offre un final hitchcockien d'une beauté rare. Parce que le ballon tombe du bon côté et dans la limite du cadre.
Si on pouvait revoir l'image ? Peut-être que j'affabule mais c'est comme ça que j'ai vu cette splendide pénalité de Bousquet.
D'abord le son.
Hors champ, la voix de François Gelez qui hurle à Bousquet de prendre son temps.
Ensuite, le public agenais qui a compris et qui gronde.
Enfin, l'image télévisuelle.
A la télévision, on ne voit rien de la pénalité qui rentre directement dans la mythologie de l'USAP - l'histoire le confirmera, j'espère.
Bousquet est filmé de dos. De mémoire, on voit à peine sa course, le ballon qui sort vite du cadre, apparemment très haut dans le ciel, plan fixe sur les poteaux, immobiles et vides. Pas de caméra latérale. Suspens interminable. Un plan hallucinant pour une retransmission rugby en 2015.
Et puis, un petit point noir qui revient à la toute fin dans le cadre et finit sa course dans un coin du poteau droit. Enfin, on le devine. A peine visible. La joie de Bousquet fait comprendre.
On pourrait dire que c'était très mal filmé. C'est vrai. Mais cette retransmission low cost nous offre un final hitchcockien d'une beauté rare. Parce que le ballon tombe du bon côté et dans la limite du cadre.
Si on pouvait revoir l'image ? Peut-être que j'affabule mais c'est comme ça que j'ai vu cette splendide pénalité de Bousquet.