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le placage interdit au moins de 14 ans ??

ginza

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Ridicule !

Il y a des joueurs impossibles à plaquer "sous le bassin", ou au moins très difficiles à prendre sans se prendre un coup de genoux dans la tronche, du coup on assisterait à une explosion des commotions à la suite de choc avec les genoux.

Ridicule ... Je n'en suis pas sûr ! Les placages aux jambes ont toujours existé au rugby, car c'était la seule façon alors de faire chuter un adversaire. les KO et autres coups sur la tête (chocs contre genou ou cuisse) n'étaient que la conséquence d'un mauvais placement de la tête au moment du placage (là aussi c'est une question de technique et pas seulement d'engagement physique).
L'évolution des règles privilégiant la possession du ballon a fait glisser au second plan le jeu d'évitement. Le rugby "boum-boum" d'aujourd'hui on voit ce que cela donne ... Que les enfants (et leurs parents) se détournent de ce sport n'est pas étonnant.
 
Dernière édition:

jo basile

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Je sais plus où j'ai lu que les Anglais, chez les jeunes ou dans certaines compétitions, testaient le placage "en dessous de la ligne des tétons"... Ça semble drôle mais c'est peut être un compromis intéressant.
Quand je parle cul , je dis tétons.
Quand je parle "anatomie", je dis mamelons
 

latulipe13

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Ridicule !

Il y a des joueurs impossibles à plaquer "sous le bassin", ou au moins très difficiles à prendre sans se prendre un coup de genoux dans la tronche, du coup on assisterait à une explosion des commotions à la suite de choc avec les genoux.
+1
D'ailleurs quand on était jeune, on nous a appris à plaquer à la taille et aux jambes, mais on nous a aussi appris à lever les genoux en courant ..............on sait jamais , ça peut toujours servir . :D
 

Océan

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Ridicule ... Je n'en suis pas sûr ! Les placages aux jambes ont toujours existé au rugby, car c'était la seule façon alors de faire chuter un adversaire. les KO et autres coups sur la tête (chocs contre genou ou cuisse) n'étaient que la conséquence d'un mauvais placement de la tête au moment du placage (là aussi c'est une question de technique et pas seulement d'engagement physique).
L'évolution des règles privilégiant la possession du ballon à fait glisser au second plan le jeu d'évitement. Le rugby "boum-boum" d'aujourd'hui on voit ce que cela donne ... Que les enfants (et leurs parents) se détournent de ce sport n'est pas étonnant.
Le plaquage aux jambes à toujours existé, mais il est rarissime. On le voit au ras des rucks ou quand un petit veut faire chuter un gros : il s'accroche aux chevilles.

Le plus souvent, ce que l'on appelle plaquage "aux jambes" est en fait "à la taille"
juste avant l'impact, le plaqueur doit être positionné dos bien plat, épaule à hauteur de la taille de l'attaquant, si le plaquage est fait avec l'épaule droite, le plaqueur doit avoir la jambe droite solidement ancrée au sol et la jambe gauche fléchie, le pied légèrement en avant du bassin pour être bien stable. A l'impact, plusieurs solutions :
- tu "rentres" dans l’attaquant en donnant une impulsion courte mais violente vers l'avant, si c'est bien fait, il va reculer et tu le "renvois dans son camp"
- tu pousses vers le haut avec ta jambe gauche, il va s'enrouler sur ton épaule et tu peux lui faire faire un soleil (plaquage cathédrale) ou le tenir gentiment en l'air.
- tu pousses avec ta jambe gauche vers le haut et vers la droite et il va tomber sur ton coté droit ce qui t'évitera de te faire pénaliser.
Si tu est mal positionné, tu entoures sa taille de tes bras et te laisses glisser jusqu'aux cuisses pour l’empêcher d'avancer, les lois de la dynamique vont provoquer sa chute (si tu peux bloquer ses cuisses, ce qui n'est pas toujours le cas).
Si tu plaques "aux cuisses", tu auras beau être bien placé, la cuisse de l'attaquant va te percuter très fort ( la cuisse lorsqu'elle va vers l'avant, va beaucoup plus vite que le joueur, donc choc plus violent) et va te relever en appuyant sur ton torse de bas en haut, ce qui te déstabilise et tu subis le plaquage.
Si tu plaques un poil trop bas, tu peux rencontrer le genoux de l'attaquant et là, gare à toi.
Dans tous les cas, ce type de plaquage "en bas" laisse libres les mains du porteur de balle qui peut donc faire la passe. Les treizistes, pour qui il est pénalisant de se faire plaquer (au bout de 4 ou 5 plaquages, ils perdent la balle), ont adopté le plaquage "au buste" et le plus souvent à deux, et les quinzistes ont suivi parce que c'est très efficace pour casser une action : plaquage, ruck, la défense peut se repositionner, l'attaque doit se restructurer...
 

Flying Seal

Passe du temps sur le forum
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Je sais plus où j'ai lu que les Anglais, chez les jeunes ou dans certaines compétitions, testaient le placage "en dessous de la ligne des tétons"... Ça semble drôle mais c'est peut être un compromis intéressant.

Il parait que déjà, dans le rugby féminin, certaines joueuses richement dotées par Dame Nature envisagent de jouer sans soutien-gorge.
 

jo basile

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Le plaquage aux jambes à toujours existé, mais il est rarissime. On le voit au ras des rucks ou quand un petit veut faire chuter un gros : il s'accroche aux chevilles.

Le plus souvent, ce que l'on appelle plaquage "aux jambes" est en fait "à la taille"
juste avant l'impact, le plaqueur doit être positionné dos bien plat, épaule à hauteur de la taille de l'attaquant, si le plaquage est fait avec l'épaule droite, le plaqueur doit avoir la jambe droite solidement ancrée au sol et la jambe gauche fléchie, le pied légèrement en avant du bassin pour être bien stable. A l'impact, plusieurs solutions :
- tu "rentres" dans l’attaquant en donnant une impulsion courte mais violente vers l'avant, si c'est bien fait, il va reculer et tu le "renvois dans son camp"
- tu pousses vers le haut avec ta jambe gauche, il va s'enrouler sur ton épaule et tu peux lui faire faire un soleil (plaquage cathédrale) ou le tenir gentiment en l'air.
- tu pousses avec ta jambe gauche vers le haut et vers la droite et il va tomber sur ton coté droit ce qui t'évitera de te faire pénaliser.
Si tu est mal positionné, tu entoures sa taille de tes bras et te laisses glisser jusqu'aux cuisses pour l’empêcher d'avancer, les lois de la dynamique vont provoquer sa chute (si tu peux bloquer ses cuisses, ce qui n'est pas toujours le cas).
Si tu plaques "aux cuisses", tu auras beau être bien placé, la cuisse de l'attaquant va te percuter très fort ( la cuisse lorsqu'elle va vers l'avant, va beaucoup plus vite que le joueur, donc choc plus violent) et va te relever en appuyant sur ton torse de bas en haut, ce qui te déstabilise et tu subis le plaquage.
Si tu plaques un poil trop bas, tu peux rencontrer le genoux de l'attaquant et là, gare à toi.
Dans tous les cas, ce type de plaquage "en bas" laisse libres les mains du porteur de balle qui peut donc faire la passe. Les treizistes, pour qui il est pénalisant de se faire plaquer (au bout de 4 ou 5 plaquages, ils perdent la balle), ont adopté le plaquage "au buste" et le plus souvent à deux, et les quinzistes ont suivi parce que c'est très efficace pour casser une action : plaquage, ruck, la défense peut se repositionner, l'attaque doit se restructurer...
D'accord avec toi , mais c'est de la théorie; ça se passe pas toujours comme ça sur un terrain .
Tout d'abord le mec ne se laisse pas plaqué : il raffute soit avec le bras en se décalant vers l'extérieur soit avec l'épaule (Milo le faisait très bien , tout grandas qu'il est).
Il y a ceux qui lèvent les genoux , s'est pénalisable si le mouvement est amorcé trop loin du plaqueur mais invisible si le mec le fait au moment où il va être plaqué: le plaqueur a beau écarté la tête , il prend le genou dans l'épaule ce qui l'empêche de serrer les cuisses entre ses bras.
Mais la plus part du temps (sauf le placage du catalan espagnol de Montferrand) les traumatismes crâniens surviennent dans des situations confuses , à deux plaqueurs par exemple où 2 coéquipiers se heurtent involontairement ou lorsque le futur plaqueur est légèrement débordé et pour se rattraper se jette dans les jambes plutôt qu'il ne plaque .

De toute manière si on regarde l'équation de l'énergie cinétique EC = 0,5 x mv2 , plus les joueurs sont lourds plus ils vont vite et plus il faudra de l'énergie pour les arrêter . Pour cela le plaqueur doit avoir les pieds très fortement planté dans le sol , sinon il sera balayé. Et que dire de l'énergie engagée quand les 2 joueurs , plaqueur et plaqué sont en mouvement de sens contraire.
 

doc27

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du coup faut des plaqueurs grands, parceque comme ils viennent de plus haut, l energie potentielle Ep=mgh est plus grande !:D
 

Cata'tonique

Dieu du forum
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du coup faut des plaqueurs grands, parceque comme ils viennent de plus haut, l energie potentielle Ep=mgh est plus grande !:D
Pour ça faut que la boîte crânienne soit bien remplie :motus:
 
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