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Le journal de la qualif - Perpignan mise sur sa préparation
Par Rugbyrama
Il y a 23 heures
Pro D2 – À deux journées de la fin du championnat, l’USAP est d’ores est déjà qualifiée pour les demi-finales de Pro D2. L’occasion pour l’équipe d’optimiser sa préparation physique et mentale en vue des échéances importantes.
Depuis le 15 avril et la victoire catalane sur la pelouse de Béziers (14-19), Perpignan a officiellement basculé en mode phases finales. Les hommes de Patrick Arlettaz se sont mathématiquement qualifiés pour les demi-finales de la Pro D2, au même titre que Vannes. L’un des deux objectifs de cette fin de saison régulière est d’ailleurs le duel avec les Bretons pour la première place finale. L’autre, c’est la préparation en vue de la demi-finale, et éventuellement la finale, le 30 mai et 5 juin prochains. Les Catalans ont plus de trois semaines, et deux matchs, pour préparer ces rendez-vous.
"Évidemment, quand arrive la fin de la saison, on est plutôt sur l’exploitation des ressources, confie le préparateur physique de l’USAP, Marc Milhau. On va favoriser un peu la fraîcheur, la récupération du corps et surtout, on va lever les ratios d’intensité à l’entraînement et diminuer les volumes de travail." L’objectif décrit est clair : il faut que les joueurs soient à plein régime pour les phases finales. L’accent est donc mis par le staff physique sur tout ce qui est massages et autres bains glacés. "C’est pour qu’ils arrivent à digérer le travail qui a été fait à l’entraînement, qui sera sur des ratios plus élevés que d’habitude, pour que sur le terrain ça puisse matcher."
La Covid comme "épée de
Damoclès
D’autant plus que la Pro D2 est connue pour être un championnat marathon, à haute intensité physique. Pour être en forme, les corps ont aussi besoin de repos. Ils en ont d’ailleurs eu avant les deux dernières journées de saison régulière. "On a coupé quelques jours pour permettre aux joueurs de s’oxygéner, parce qu’il va y avoir une grosse pression physique mais aussi psychologique", explique Milhau. Parce que la préparation mentale est aussi primordiale en vue des phases finales, qui sont d’un autre niveau d’intensité et de pression. "Cette capacité à pouvoir donner davantage pour l’équipe, c’est ce qui fera la différence.
Mais toute cette préparation, aussi longue et complexe soit elle, ne tient encore que sur un fil. "On a une épée de Damoclès sur la tête", rappelle le préparateur physique. Ce facteur, c’est la Covid, qui a chamboulé la saison de beaucoup de clubs. Perpignan a d’ailleurs pour l’instant eu la chance de ne pas avoir été sévèrement touché par le virus. "On a eu un cas mais on l’a plutôt bien géré. On ne sait jamais exactement ce qu’il peut se passer… Ça va être une fin de saison stressante, pas que sur le côté sportif."
Des objectifs clairs
En attendant, même dans la crainte, la préparation continue et les deux matchs de fin de saison régulière pourraient être de bons tests en vue des phases finales. Les rencontres à Rouen et contre Vannes permettront de tester la condition physique des joueurs. "Il faut parfois rajouter du travail complémentaire pour certains joueurs qui n’ont fait que quelques minutes sur le terrain, avoue Milhau. Les coachs font des choix et il faut s’adapter."
Accompagné par Ange-François Costella et Mathieu Defontaine dans sa mission, Marc Milhau rappelle tout de même que la préparation physique n’est là que pour accompagner la tactique. "On met notre préparation physique au service du projet de jeu et des joueurs que l’on a. On est une équipe qui est quand même portée sur le jeu, donc on doit être capables de tenir le ballon et d’avoir du rendement. Avec le staff physique, on est simplement le moteur de la machine." Perpignan aura en tout cas besoin d’être prêt physiquement et mentalement, pour s’offrir une place en Top 14 en cette fin de saison.
Par Yanis Guillou
Par Rugbyrama
Il y a 23 heures
Pro D2 – À deux journées de la fin du championnat, l’USAP est d’ores est déjà qualifiée pour les demi-finales de Pro D2. L’occasion pour l’équipe d’optimiser sa préparation physique et mentale en vue des échéances importantes.
Depuis le 15 avril et la victoire catalane sur la pelouse de Béziers (14-19), Perpignan a officiellement basculé en mode phases finales. Les hommes de Patrick Arlettaz se sont mathématiquement qualifiés pour les demi-finales de la Pro D2, au même titre que Vannes. L’un des deux objectifs de cette fin de saison régulière est d’ailleurs le duel avec les Bretons pour la première place finale. L’autre, c’est la préparation en vue de la demi-finale, et éventuellement la finale, le 30 mai et 5 juin prochains. Les Catalans ont plus de trois semaines, et deux matchs, pour préparer ces rendez-vous.
"Évidemment, quand arrive la fin de la saison, on est plutôt sur l’exploitation des ressources, confie le préparateur physique de l’USAP, Marc Milhau. On va favoriser un peu la fraîcheur, la récupération du corps et surtout, on va lever les ratios d’intensité à l’entraînement et diminuer les volumes de travail." L’objectif décrit est clair : il faut que les joueurs soient à plein régime pour les phases finales. L’accent est donc mis par le staff physique sur tout ce qui est massages et autres bains glacés. "C’est pour qu’ils arrivent à digérer le travail qui a été fait à l’entraînement, qui sera sur des ratios plus élevés que d’habitude, pour que sur le terrain ça puisse matcher."
La Covid comme "épée de
Damoclès
D’autant plus que la Pro D2 est connue pour être un championnat marathon, à haute intensité physique. Pour être en forme, les corps ont aussi besoin de repos. Ils en ont d’ailleurs eu avant les deux dernières journées de saison régulière. "On a coupé quelques jours pour permettre aux joueurs de s’oxygéner, parce qu’il va y avoir une grosse pression physique mais aussi psychologique", explique Milhau. Parce que la préparation mentale est aussi primordiale en vue des phases finales, qui sont d’un autre niveau d’intensité et de pression. "Cette capacité à pouvoir donner davantage pour l’équipe, c’est ce qui fera la différence.
Mais toute cette préparation, aussi longue et complexe soit elle, ne tient encore que sur un fil. "On a une épée de Damoclès sur la tête", rappelle le préparateur physique. Ce facteur, c’est la Covid, qui a chamboulé la saison de beaucoup de clubs. Perpignan a d’ailleurs pour l’instant eu la chance de ne pas avoir été sévèrement touché par le virus. "On a eu un cas mais on l’a plutôt bien géré. On ne sait jamais exactement ce qu’il peut se passer… Ça va être une fin de saison stressante, pas que sur le côté sportif."
Des objectifs clairs
En attendant, même dans la crainte, la préparation continue et les deux matchs de fin de saison régulière pourraient être de bons tests en vue des phases finales. Les rencontres à Rouen et contre Vannes permettront de tester la condition physique des joueurs. "Il faut parfois rajouter du travail complémentaire pour certains joueurs qui n’ont fait que quelques minutes sur le terrain, avoue Milhau. Les coachs font des choix et il faut s’adapter."
Accompagné par Ange-François Costella et Mathieu Defontaine dans sa mission, Marc Milhau rappelle tout de même que la préparation physique n’est là que pour accompagner la tactique. "On met notre préparation physique au service du projet de jeu et des joueurs que l’on a. On est une équipe qui est quand même portée sur le jeu, donc on doit être capables de tenir le ballon et d’avoir du rendement. Avec le staff physique, on est simplement le moteur de la machine." Perpignan aura en tout cas besoin d’être prêt physiquement et mentalement, pour s’offrir une place en Top 14 en cette fin de saison.
Par Yanis Guillou