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Outre le coup de la corde à linge, superbe travail de l'ailier biterrois qui travaille bien les défenseurs : exter/inter/exter débordement puis inter/débordement.A l'époque, je me rappelle surtout de deux finales DANTESQUES : l'une entre Dax et Mont-de-Marsan où la part belle ne fut pas précisément dévolue au beau jeu et d'un Toulon Vs Béziers avec une cravatasse d'un toulonnais sur un (Cantoni) Biterrois ...
Pour le plaisir, c'est ici :
Bien entendu, mon copain Uranus, tu as parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi surtout que tes arguments sont parfaitement recevables.Est ce qu'on a le droit de ne pas etre d'accord?Commençons par les générales .J'ai toujours adoré surtout par temps froid ,ça rechauffait les oreilles et de surcroit j'ai trés rarement vu un joueur bléssé serieusement a l'issu d'une générale.Je suis étonné aussi que pour justifier ton aversion pour les "brutalités"tu prennes pour argument l'eventualité d'une perte d'emploi pour la victime.Je n'ai pas l'impression que ce fut une motivation pour les auteurs d'agressions a retenir leur poing ou leur pied.Beaucoup de docteur Jekyll se transformaient en Mister Hyde d'és qu'ils foulaient une pelouse.Problème d'environnement essentiellement a mon avis.Mais peut etre observes tu trop cette période avec le regard actuel d'un rugby pro,plus encadré,plus "aseptisé "aussi car plus "cérébral" et moins "animal"au moins en ce qui concerne la partie visible de l'iceberg.Mais si j'aimais les parties de "bourre pifs" qui donnaient du piment a des matchs souvent ternes tant techniquement que spectaculairement(on idéalise et on enjolive un peu trop ,par nostalgie d'une période révolue et pas seulement en matière de sport),un rugby bien différent du rugby actuel, j'ai toujours condamné certains gestes d'alors que l'on ne voit quasiment plus et c'est heureux et qui relèveraient aujourd'hui de la justice,comme les coups de pieds sur joueurs a terre ou les "fourchettes"entre autres.Au fond le rugby,sport de contact,génerera toujours une forme de violence,le but étant de la contenir sans "émasculer " complétement ce sport en lui otant ainsi une partie de sa singularité et en le rendant insipide au nom d'un risque zéro trés prisé aujourd'hui bien que totalement utopique.
Nous sommes de la même trempe mon copain Uranus et c'est pour ça que tu as tout mon respect.Bien sur ,on ne peut pas te contredire ,ce sont des faits que tu as vécu,mais je persiste a penser que ce ne sont pas les générales qui occasionnent les plus graves blessures et elles sont différentes de gestes isolés qui eux sont souvent prémedités et l'oeuvre de véritables voyous,comme celui ,un argentin ,qui est est allé filer un coup de pied dans la figure sur un type a genou comme si il tapait dans le ballon pour dégager son camp.La c'est une honte ,un délit pénal.Les générales sont elles souvent spontanées et participaient a l'époque d'une sorte de "folklore" non admissible mais qui ne ternissaient pas l'image du rugby autant que l'on veut bien nous le faire croire aujourd'hui.On en arrive a etre plus sévére verbalement et collectivement avec un type qui file deux marrons a la volée dans une générale ,qu'avec un joueur bien sage qui se charge et donc triche depuis des années.Ainsi voguent nos sociétés dites modernes.Pour le reste tous ceux qui ont joué au rugby pourraient raconter des histoires de brutalités,mais c'est vrai que comme toi je pense qu'il y a des choses inexcusables .Je n'ai jamais donné un coup de pied a un joueur a terre,question d'éducation peut etre,méme quand j'avais chargé;je n'y arrivais pas c'était plus fort que moi et pourtant j'ai vu des camarades le faire a coté de moi et j'ai toujours eu du mal a l'admettre,il en restait toujours quelque chose dans ma relation avec eux.
Ton seconde pompe narbonnais c'est pas Durand mais Dejean, ariégeois bon teint et effectivement docteur en Droit qui posait son cerveau dans les vestiaires avant le match et le récupérait après.Bien entendu, mon copain Uranus, tu as parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi surtout que tes arguments sont parfaitement recevables.
Cependant, je te signale que mes deux joueurs blessés l'ont étés suite à des "générales"'. A chaque fois, ils se sont retrouvés à terre et ont pris des coups de pied dans la figure. L'un a eu la mâchoire fracturée et l'autre le plancher orbital fracturé qui a nécessité une opération chirurgicale.
Et Dominique Leydier est décédé lors d'une bagarre générale suite aux nombreux coups qu'il avait reçus.
Ceci dit, je suis d'accord avec toi qu'il y a des joueurs "Docteur Jekyll" qui se transforment en "Docteur Mister Hyde". Et j'ai remarqué que c'étaient souvent les intellectuels ou cérébraux du groupe. Ainsi, il y avait à Narbonne un certain Durand, seconde ligne, qui était docteur en droit (je crois) et qui sur le terrain était un boucher.
Lorsque je jouais, j'étais rugueux et volontiers bagarreur mais je n'ai jamais mis de coup de pied. Je considère que c'est l'arme des faibles.
J'ai pris conscience que cette brutalité ne servait à rien quand je suis devenu éducateur, entraîneur et surtout arbitre.
En tant qu'entraîneur, je préférais que mes joueurs fassent preuve d'agressivité sur les placages plutôt qu'utiliser des moyens illicites pour diminuer un adversaire.
Et en tant qu'arbitre, une partie de bourres-pif à la régulière ne me dérangeait pas. J'avais même tendance à être conciliant sur ce genre d'explication. En revanche, j'étais impitoyable sur les coups de pied.
Tu as raison quand tu dis que le rugby est un sport de combat qui engendrera toujours une certaine violence. Mais il faut qu'elle soit continue et ne pas dépasser certaines limites. Là aussi c'est un travail d'éducation.
Et que dire de notre ami David Marty qui a souvent laissé jouer ses partenaires à 14, pour avoir donner des coups de poing ou des coups de tête devant l'arbitre ou ses juges de touche. Je trouvais que son comportement était stupide car non seulement il pénalisait son équipe, mais aussi il nuisait à l'image de marque du beau joueur qu'il était.
j allais te le dire, francis de son prenom, un vrai mechant sur le terrain, je me rappelle de marc pradier de l asm sorti le visage en sang apres avoir était pietiné par dejean, ça m avait glacéJe me suis trompé, le deuxième ligne de Narbonne était Déjean au lieu de Durand. Il était connu pour ses coups tordus et ses brutalités.