De l'Equipe.fr
Si l'Australie a prouvé en juin qu'elle était supérieure à la France sur le terrain, elle pourrait s'incliner face à la puissance financière du Top 14.
La Fédération australienne aura-t-elle les moyens de garder au pays un joueur comme Israel Folau ?
Autoproclamé meilleur Championnat du monde, le Top 14 est sûrement une des compétitions les plus attractives d'un strict point de vue financier. De nombreux joueurs étrangers se laissent séduire par les conditions proposées par les présidents des clubs. Et c'est bien ce qui inquiète la Fédération australienne de rugby (ARU).
Si les Wallabies ont montré leur supériorité sur le terrain avec trois victoires sur le XV de France en juin, la France, et sa puissance financière, inquiète les officiels australiens. Actuellement, dix-sept joueurs australiens évoluent en France. Mais les tractations pour en faire venir d'autres au lendemain de la prochaine Coupe du monde, pour la saison 2015-2016, sont déjà avancées. Selon les médias locaux, la plupart des grands noms australiens sont en contacts avec des clubs français.
La menace de ne plus être sélectionné
En difficulté financière, l'ARU n'a pas les moyens de conserver un joueur qui voudrait partir dans l'hémisphère nord. Le seul moyen de pression est de rendre non sélectionnable tout joueur quittant l'Australie. Pas sûr que cette règle soit encore efficace bien longtemps. De nombreux joueurs demandent d'ailleurs à ce qu'elle soit assouplie, à l'image des fameuses années sabbatiques proposées par la Fédération néo-zélandaise. Pour l'instant, Bill Pulver, président de l'ARU, a toujours refusé de céder. Mais pourra-t-il tenir encore longtemps sur ses positions ?
Si l'Australie a prouvé en juin qu'elle était supérieure à la France sur le terrain, elle pourrait s'incliner face à la puissance financière du Top 14.
La Fédération australienne aura-t-elle les moyens de garder au pays un joueur comme Israel Folau ?
Autoproclamé meilleur Championnat du monde, le Top 14 est sûrement une des compétitions les plus attractives d'un strict point de vue financier. De nombreux joueurs étrangers se laissent séduire par les conditions proposées par les présidents des clubs. Et c'est bien ce qui inquiète la Fédération australienne de rugby (ARU).
Si les Wallabies ont montré leur supériorité sur le terrain avec trois victoires sur le XV de France en juin, la France, et sa puissance financière, inquiète les officiels australiens. Actuellement, dix-sept joueurs australiens évoluent en France. Mais les tractations pour en faire venir d'autres au lendemain de la prochaine Coupe du monde, pour la saison 2015-2016, sont déjà avancées. Selon les médias locaux, la plupart des grands noms australiens sont en contacts avec des clubs français.
La menace de ne plus être sélectionné
En difficulté financière, l'ARU n'a pas les moyens de conserver un joueur qui voudrait partir dans l'hémisphère nord. Le seul moyen de pression est de rendre non sélectionnable tout joueur quittant l'Australie. Pas sûr que cette règle soit encore efficace bien longtemps. De nombreux joueurs demandent d'ailleurs à ce qu'elle soit assouplie, à l'image des fameuses années sabbatiques proposées par la Fédération néo-zélandaise. Pour l'instant, Bill Pulver, président de l'ARU, a toujours refusé de céder. Mais pourra-t-il tenir encore longtemps sur ses positions ?