Je ne jette pas la pierre à Laporte, ni d'ailleurs à Novès ou à d'autres qui pourraient, dans le futur, faire ce type de "gestion de groupe" pour rester politiquement correct. Le fait est que les déséquilibres budgétaires entraînent bien la cohabitation de 2 voire 3 championnats. Les gros ont donc un intérêt évident à faire le plein contre les moyens avec l'équipe type, à faire tourner mais pas trop contre les petits (toujours pour faire le plein) et à faire une ou plusieurs impasses contre les autres gros, pour se réserver pour les phases finales. Là, comme le dit la grande majorité, "il est interdit de perdre", donc on fait très peu de jeu, le pourcentage de réussite, le jeu chez l'adversaire (même à domicile) et la défense sont privilégiés. résultats : peu de grands matchs en phase régulière (hormis les gros contre quelques moyens qui n'en veulent comme Montpellier - Toulon ou USAP - Toulouse cette année), des affiches galvaudées et des phases finales à mourir d'ennui sauf pour les supporters de çui qui gagne.
Je ne suis pas certain que ce modèle, porté économiquement par les droits télé, ait un avenir aussi souriant que les speakrines de C+.