D'abord une bonne partie des terres qui sont devenues constructibles n'étaient pas des vignes.
Le littoral, la salanque, c'était du maraichage et de l'arboriculture.
On est passé en 40 ans de 70 000 à 17 000hectares de vignes, si il s'en est bâtit 200 ou 300 hectares c'est le bout du monde.
Je suis encore vigneron à Estagel, la consommation en baisse n'est pas le problème, on vend plutôt bien notre vin, mais par contre on est passé d'un rendement très faible à la moitié d'un rendement très faible en 20 ans à cause d'une sécheresse chronique.
Pour ce qui est de reconversion quand même la vigne crève de manque d'eau, à part de faire pousser des cailloux...