Je vais vous faire gagner du temps, car c'était surtout le titre de l'article qui m'intéressait et m'a fait en quelque sorte flipper (La réclamation recevable ?).
D'où le fait que j'ai vite allumé mon pc pour me (et vous) sortir le code source de la page et voir ce qu'il en ressortait
(mon phone n'est pas encore habilité à faire cela a
).
Mais dans le contenu, il n'en ressort rien par rapport à ce fameux titre...
Enfin... pour le moment en tout cas ^^
Ahlala, ces journalistes jte jure !!!
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Après sa défaite samedi, Montauban a porté réclamation auprès de la LNR. Sa recevabilité doit être jugée ce soir.
L’USAP sera-t-elle contrainte de rejouer à Montauban ?
Comme prévu, le club montalbanais a envoyé hier une réclamation à la Ligue Nationale de Rugby (LNR), à la suite de sa défaite (20-22) à domicile, samedi face au leader catalan.
La LNR a bien reçu le courrier et la commission de discipline et des règlements devrait décider dès aujourd’hui si la requête de l’USM est recevable.
Si ce n’est pas le cas, l’affaire devrait s’arrêter là et le résultat du match sera entériné.
En revanche, si la commission juge la démarche justifiée, les deux clubs seraient alors convoqués, possiblement le mercredi 7 mars.
Rappel des faits :
l’USM reproche aux quatrième et cinquième arbitres du match une « faute ».
Sorti sur KO à la 62e minute du match, le deuxième ligne catalan Shahn Eru a été remplacé par le troisième ligne Karl Chateau, lui-même remplacé auparavant.
Or, ce dernier aurait dû être à son tour suppléé (par Séguy ou Lucas, les deux derniers remplaçants disponibles) à la fin du protocole commotion de Shahn Eru, soit à la 72e minute. Mais l’ancien toulousain a fini le match sur le terrain.
Lanta : « L’impression d’un club qui est sous pression »
Gaël Arandiga, directeur général de l’USM et ancien joueur de l’USAP, est revenu hier sur l’affaire, plutôt que de publier un communiqué, comme il l’avait annoncé :
« Nous monterons à Paris pour raconter exactement ce qu’il s’est passé. On ne sait pas encore qui ira mais nous seront prêts. C’est la procédure classique dans ce genre de cas. Plusieurs fois cette saison nous avons appliqué cette règle. Pas plus tard que la semaine dernière, à Grenoble (24-21), quand Jérémy Chaput (demi de mêlée, ndlr) termine au centre ».
Interrogé sur le risque pour Montauban de passer pour mauvais perdant, Arandiga a répliqué :
« Le club fait juste respecter ses droits. Il y a un règlement qui doit s’appliquer ».
Du côté de l’USAP, le directeur sportif Christian Lanta attend l’avancée du dossier :
« Ils (Montauban) sont dans leur droit. Des erreurs d’arbitrage, il y en a à tous les matches. Ils auraient été lésés si on avait dû finir le match à quatorze. Ce n’est pas le cas. Là, ça donne l’impression d’un club qui est sous pression ».
Et qui s’était déjà démarqué cette saison. Fin décembre, à Aurillac, le staff avait fait sortir un à un ses piliers pour simuler des mêlées en toute fin de match et échapper à un essai de pénalité qui lui aurait coûté la victoire (16-22), s’attirant les foudres du staff cantalou.
L’USAP, elle, attend de voir.
Mais elle sait déjà que quoi qu’il arrive, un lourd contentieux l’oppose désormais à l’USM.