Boulaya66
USAPiste bavard
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Tout le monde s’acharne sur Marc Delpoux. L’USAP vit un drame, alors il faut un coupable.
Mais le jeu prôné par MD a permis à l’USAP de finir 7ème à l’issue de la saison 2012-2013, alors qu’elle avait terminé dans l’anonymat au terme de la saison précédente.
Si ce n’est la défaite contre le SF (comme en 2009, ironie de l’histoire), cette saison commençait plutôt bien. Camille Lopez enflammait le stade, James Hook, reconverti en 15, était impérial, et Sofiane Guitoune enfilait les essais comme des perles. Le seul sujet d’inquiétude venait d’une relative faiblesse en mêlée, mais déjà entraperçue la saison précédente.
Vint ensuite une période moins euphorique, avec les premiers doublons, la coupe d’Europe, et les blessures. Outre Lopez et Guitoune, Bertrand Guiry, sur lequel MD comptait énormément, a beaucoup manqué cette saison. Finalement, peu de blessés, mais à des postes clé, et concernant des joueurs clé ont eu raison du jeu de l’USAP. Ainsi, le moral dans les chaussettes et une mêlée ne permettant pas de concrétiser les temps forts ont conduit à une spirale de défaites.
Alors, le seul tort de MD a peut-être été de ne pas faire basculer plus tôt l’équipe « en mode maintien », avec un jeu « qui va avec », et de croire que « le travail allait finir par payer ». Mais le président Rivière, au demeurant convainquant dans ses interventions depuis samedi, lui demandait encore en janvier de viser les 6 premières places (voir l’Indep du 18 et 28 janvier). Discours qui flattait notre orgueil catalan, regonflé à bloc depuis 2009 (mai morirem, il suffit d’avoir le sang, et j’en passe… En 1914, le tiers de l’équipe n’était pas catalan !).
Avec le 11ème budget, il faut une ambition mesurée, de la confiance, un calendrier favorable, pas de blessures pour les joueurs clé, une conquête… conquérante et pouvoir conserver un score dans les 10 dernières minutes. Avec tout ça, le maintien est assuré, et, avec un peu de réussite en plus, on accroche la 7ème place … sinon, à une pénalité près, on reste ou on part.
Alors la faute à Delpoux ? Vraiment ?
« La raison veut décider ce qui est juste ; la colère veut qu’on trouve juste ce qu’elle a décidé. » - Sénèque
Mais le jeu prôné par MD a permis à l’USAP de finir 7ème à l’issue de la saison 2012-2013, alors qu’elle avait terminé dans l’anonymat au terme de la saison précédente.
Si ce n’est la défaite contre le SF (comme en 2009, ironie de l’histoire), cette saison commençait plutôt bien. Camille Lopez enflammait le stade, James Hook, reconverti en 15, était impérial, et Sofiane Guitoune enfilait les essais comme des perles. Le seul sujet d’inquiétude venait d’une relative faiblesse en mêlée, mais déjà entraperçue la saison précédente.
Vint ensuite une période moins euphorique, avec les premiers doublons, la coupe d’Europe, et les blessures. Outre Lopez et Guitoune, Bertrand Guiry, sur lequel MD comptait énormément, a beaucoup manqué cette saison. Finalement, peu de blessés, mais à des postes clé, et concernant des joueurs clé ont eu raison du jeu de l’USAP. Ainsi, le moral dans les chaussettes et une mêlée ne permettant pas de concrétiser les temps forts ont conduit à une spirale de défaites.
Alors, le seul tort de MD a peut-être été de ne pas faire basculer plus tôt l’équipe « en mode maintien », avec un jeu « qui va avec », et de croire que « le travail allait finir par payer ». Mais le président Rivière, au demeurant convainquant dans ses interventions depuis samedi, lui demandait encore en janvier de viser les 6 premières places (voir l’Indep du 18 et 28 janvier). Discours qui flattait notre orgueil catalan, regonflé à bloc depuis 2009 (mai morirem, il suffit d’avoir le sang, et j’en passe… En 1914, le tiers de l’équipe n’était pas catalan !).
Avec le 11ème budget, il faut une ambition mesurée, de la confiance, un calendrier favorable, pas de blessures pour les joueurs clé, une conquête… conquérante et pouvoir conserver un score dans les 10 dernières minutes. Avec tout ça, le maintien est assuré, et, avec un peu de réussite en plus, on accroche la 7ème place … sinon, à une pénalité près, on reste ou on part.
Alors la faute à Delpoux ? Vraiment ?
« La raison veut décider ce qui est juste ; la colère veut qu’on trouve juste ce qu’elle a décidé. » - Sénèque