T'as raison, parfois il vaut mieux ne rien dire...
La sécu ne rembourse évidemment pas les salaires intégraux des joueurs absents pour arrêts, faut arrêter d'halluciner !
Dans le cas contraire, je n'oserais imaginer l'effroi s’emparant des organismes paritaires à l'annonce d'un accident d'ascenseur d'un haut dirigeant d'entreprise du CAC 40 (au hasard).
Pierre Gilles Lakafia est annoncé à l'USAP ?
Pour éclairer un peu ce point : qui paie quoi ? voilà ce que j'ai trouvé sur site de LNB :
•Indemnisation du joueur par la CPAM
Opéré, Stéphane Dumas pourrait ne pas jouer cette saison. Qui va payer son salaire ? (photo : Seb-g)
Le joueur va percevoir des indemnités journalières de la CPAM jusqu’au terme de sa blessure. Ces indemnités sont calculées à partir du salaire journalier de base du joueur (salaire mensuel brut/30,42). Elles sont égales à :
•60 % du salaire journalier de base durant les 28 premiers jours suivant l’arrêt de travail, avec un montant maximum plafonné à 185,30 euros;
•80 % du salaire journalier de base à partir du 29e jour d’arrêt, avec un montant maximum plafonné à 247,07 euros.
L’indemnisation est donc partielle et plafonnée. Au vu des salaires souvent conséquents perçus par les joueurs, on comprend que le maintien intégral de la rémunération est de ce seul fait impossible.
Les clubs vont alors devoir compléter.
•Indemnisation complémentaire par le club
Aux termes de la convention collective nationale du sport, il revient au club de compléter les indemnités journalières allouées par la CPAM, et ce jusqu’au 90e jour d’arrêt. Autrement dit, le joueur bénéficie en tout état de cause d’un maintien de salaire intégral durant les 90 premiers jours de sa blessure.
Mais qu’en est-il si la blessure est plus longue ?
En effet, en cas de dépassement des 90 jours, le joueur ne bénéficie plus du maintien intégral de sa rémunération mais seulement des indemnités journalières qui, rappelons-le, sont plafonnées.
Toutefois, le sport étant un domaine dans lequel le risque de blessure est non négligeable, le contrat de travail conclu entre le club et le joueur stipule généralement la clause suivante :
« Le club s’engage, en cas de maladie ou d’accident du travail du joueur, à prendre en charge l’intégralité de son salaire pendant toute la durée de son indisponibilité. Le club se réserve la possibilité de s’assurer à son profit contre les risques de maladie ou d’accident du travail du joueur auprès d’une compagnie d’assurance de son choix.«
C’est dans ces conditions que les clubs souscrivent habituellement une assurance permettant de faire face à ces blessures de longue durée.
En pratique enfin, il convient de noter que les clubs vont, par le biais de la subrogation, percevoir directement les indemnités journalières et verser normalement le salaire mensuel au joueur.
Je pense qu'on doit être en rugby sur les mêmes bases sécu .