C'est pas volontaire, mais ça, c'est pas une connerie. T'as pas envie de les traiter de parasites? Des gamins qui revaient de devenir pro et qui s'etaient investis corps et âme dans leur passion jusqu'à faire péter leur physique?
Decidemment un beauf reste un beauf. Tiens, j'vais t'faire partager le doux euphémisme du quaterbake du forum sur le fond et surtout avec la forme "s'il aurais pas été blesser, il auré jouait"
Je vais donner mon avis sur un sujet qui m’intéresse à savoir la formation car j'ai bien suivi le parcours de cette génération que ça soit en catégorie des espoirs et leurs parcours en équipe premiére et des retours que j'ai eu de certains encadrants.
Tu as raison lorsque tu dis "
Des gamins qui revaient de devenir pro et qui s'etaient investis corps et âme dans leur passion jusqu'à faire péter leur physique?" mais comme chaque individu est différent c'est difficile de faire des généralités. Entre le rêve de devenir pro et les moyens entrepris pour l'être et la chance bien-sûr le curseur n'est pas au même endroit pour tous, et je le regrette en tant que fervent partisan de la formation Catalane.
Pour revenir au sujet, l'USAP avait effectivement une très belle génération des espoirs avec une premiére ligne internationale avec Custoja-Carbou-Cotet et d'autres joueurs comme l'international Ecossais Sinclair, l'Allemand Tim Menzel, le Belge Jens Torfs, génération 92-93.
Le club avait énormément d'espoirs en eux. Il ne faut pas oublier que la formation coûte cher.
Mais cette génération a t'elle fait le nécessaire pour y parvenir? J'entends par la s'est elle donnée les moyens pour atteindre le niveau qu'exige le rugby pro? Sur le sujet j'en suis pas certain du tout et les éléments que j'ai (et je le regrette) prouvent le contraire. Pour parler de notre premiére ligne tricolore, il se sont beaucoup reposé sur leurs acquis, sur leurs talents "innés". La ou d'autres devaient travailler énormément pour certains c'était plus facile (tant mieux pour eux!). Sans rentrer dans un débat philosophique que ça soit au niveau scolaire ou pro (pas du rugby hein!) c'est toujours comme ça.
Le probléme de cette génération (pas que la premiére ligne) c'était de se reposer sur leurs talents innés et aussi (je ne cible personne en particulier) "les petits écarts" . Quand je dis "les petits écarts" comprendre la diététique, les sorties nocturnes, etc.... pour certains (pas tous hein!) plus ou moins réguliers.
Alors bien sûr il y a les blessures qui ralentissent une progression, c'est une élément à prendre en considération, c'est une évidence, mais il n'y a pas que cela. Il y a aussi la volonté, l'entourage, et évidemment le chance.
La chance, cette génération la eu comme rare l'avait eu avant eux puisque le club à subit une relégation (historique à l'époque) et leur à fait confiance malgré les écarts. Ils avaient même la possibilité de prouver rapidement leurs valeurs tant la concurrence était faible (je reprends les termes d'un dirigeant de l'époque). C'est unique, notons le (je me souviens d'un Guirado qui s'est battu pour y parvenir et qui faisait du rab chez lui d'un Bosch qui s'entrainait sans cesse sur le terrain de Millas après les entrainements avec l'USAP et qui visionné les vidéos des 10 dans sa chambre en permanence pour se perfectionner et c'était pour le Top14 donc un niveau bien au dessus de la ProD2 et la concurrence était féroce).
Les blessures ne peuvent être l'unique prétexte à un échec il y a d'autres facteurs également. Antoine Dupont gravement blessé à énormément travaillé pour revenir et réussir son paris, Bastien Chalureau qui avait failli être amputé s'est engagé avec le Stade Toulousain, Lucas Bachelier à subit trois interventions suite à deux grosses blessures et il devrait revenir la semaine prochaine en forme puisque il a produit un énorme travail foncier.
Custoja a eu 5 ans en équipe premiére, Cotet 3 ans, pour saisir leurs chances. Seul Carbou de la génération 92-93 (Forletta étant de 94) de la premiére ligne a donné satisfaction (même si le staff de l'équipe premiére à du à l'hiver 2017 lui mettre un coup de pression pour le faire réagir).
Souhaitons à Custoja comme aux autres de réussir sous leurs nouvelles couleurs, d'être heureux, encourageons les, mais il restera pour moi un sentiment d'amertume sur cette génération qui pouvait faire tellement de belles choses pour notre club et qui ne c'est jamais donné les moyens.