un traginer
USAPiste sérieux
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Cars forumistes, chers forumistes,
je n'ai pas vu les matchs à l'extérieur de l'USAP. Mais ceux à la maison oui.
Ca ne fait que deux, mais j'ai compris des commentaires qu'ils pouvaient nous servir de base d'analyse quand même. Et je m'inquiète du nombre de chantiers que l'USAP a devant elle, alors qu'elle est lancée dans une course sans pitié.
En somme il y a d'abord un problème d'effectif. Nous avons un effectif limité en profondeur (ce qui était déjà le cas l'an dernier), et en qualité à certains postes clés (ce qui était déjà la cas l'an dernier...aux mêmes postes ou presque). Nous pourrions bricoler une équipe qui tiendrait la route si nos blessés revenaient. Avec des lacunes toutefois aux postes de talonneur, de demi de mêlée, d'arrière. Ce qui fait déjà beaucoup. Surtout si l'on imagine que même dans ce cas nous n'aurions pas beaucoup de solution en 5, en 10, en 12. Et que la moindre casse serait décisive. Entre manque de moyens, et la confiance que l'on a voulu donner au groupe existant, nous manquons de banc et de maturité.
Il faudrait rajouter quelques pièces assez vite, au moins pour remplacer Brown, pour soulager Botha, pour avoir un arrière capable d'occuper et de donner une assurance dans le placement.
Ensuite il y a un problème de jeu. Nous voulons jouer bien, mais nous n'en avons pas les moyens. Nous tombons sur des défenses terribles, et nous ne sommes pas assez performants dans le jeu au sol et les rucks. Nous sommes limités techniquement à certains postes importants. Mais nous ne voulons pas réduire la voilure par peur de subir ou par manque de confiance en défense. Nous courrons pour contourner les autres. Nous nous épuisons (et nous épuiserons les joueurs à terme). Nous perdons les ballons. Je n'ai pas vu Lyon ou le Stade français sortir une seule fois de leur camp à la main. Ils n'en ont pas besoin. Mais serions-nous capables d'essayer de gérer, de défendre, de pourrir...Pas sûr que nous ayons les armes pour le faire.
Enfin il y a le problème stratégique. Avec notre effectif limité, et durement amputé par les blessures (Vivalda, Mélé, Cocagi nous seraient précieux, comme Mjekevu, Sau l'auraient été au début de l'année), nous essayons de jouer tous les matchs. Parce que nous sommes partis du mauvais pied, et que nous courrons contre la montre déjà. Et parce que ce n'est pas la philosophie de l'USAP que de faire des calculs d'apothicaires. Mais la vérité de ce championnat est celle qu'elle est pour le moment.
Comment espérer régler tout ça, construire une équipe type potable quand il y a des blessés tout le temps, apporter des pièces pour la densifier quand il n'y a pas beaucoup de moyens, être capable de jouer petit quand on manque de puissance et d'assurance défensive, et trouver la sérénité pour cibler les matchs quand on n'a pas de points?
Dans ces conditions on peut le dire, se maintenir relèverait de l'exploit.
Essayons d'y croire.
je n'ai pas vu les matchs à l'extérieur de l'USAP. Mais ceux à la maison oui.
Ca ne fait que deux, mais j'ai compris des commentaires qu'ils pouvaient nous servir de base d'analyse quand même. Et je m'inquiète du nombre de chantiers que l'USAP a devant elle, alors qu'elle est lancée dans une course sans pitié.
En somme il y a d'abord un problème d'effectif. Nous avons un effectif limité en profondeur (ce qui était déjà le cas l'an dernier), et en qualité à certains postes clés (ce qui était déjà la cas l'an dernier...aux mêmes postes ou presque). Nous pourrions bricoler une équipe qui tiendrait la route si nos blessés revenaient. Avec des lacunes toutefois aux postes de talonneur, de demi de mêlée, d'arrière. Ce qui fait déjà beaucoup. Surtout si l'on imagine que même dans ce cas nous n'aurions pas beaucoup de solution en 5, en 10, en 12. Et que la moindre casse serait décisive. Entre manque de moyens, et la confiance que l'on a voulu donner au groupe existant, nous manquons de banc et de maturité.
Il faudrait rajouter quelques pièces assez vite, au moins pour remplacer Brown, pour soulager Botha, pour avoir un arrière capable d'occuper et de donner une assurance dans le placement.
Ensuite il y a un problème de jeu. Nous voulons jouer bien, mais nous n'en avons pas les moyens. Nous tombons sur des défenses terribles, et nous ne sommes pas assez performants dans le jeu au sol et les rucks. Nous sommes limités techniquement à certains postes importants. Mais nous ne voulons pas réduire la voilure par peur de subir ou par manque de confiance en défense. Nous courrons pour contourner les autres. Nous nous épuisons (et nous épuiserons les joueurs à terme). Nous perdons les ballons. Je n'ai pas vu Lyon ou le Stade français sortir une seule fois de leur camp à la main. Ils n'en ont pas besoin. Mais serions-nous capables d'essayer de gérer, de défendre, de pourrir...Pas sûr que nous ayons les armes pour le faire.
Enfin il y a le problème stratégique. Avec notre effectif limité, et durement amputé par les blessures (Vivalda, Mélé, Cocagi nous seraient précieux, comme Mjekevu, Sau l'auraient été au début de l'année), nous essayons de jouer tous les matchs. Parce que nous sommes partis du mauvais pied, et que nous courrons contre la montre déjà. Et parce que ce n'est pas la philosophie de l'USAP que de faire des calculs d'apothicaires. Mais la vérité de ce championnat est celle qu'elle est pour le moment.
Comment espérer régler tout ça, construire une équipe type potable quand il y a des blessés tout le temps, apporter des pièces pour la densifier quand il n'y a pas beaucoup de moyens, être capable de jouer petit quand on manque de puissance et d'assurance défensive, et trouver la sérénité pour cibler les matchs quand on n'a pas de points?
Dans ces conditions on peut le dire, se maintenir relèverait de l'exploit.
Essayons d'y croire.