Peut être l'un des, si ce n'est le meilleur recrutement qu'à pu faire l'USAP pour l'avenir !
ça ne va pas rigoler ! On change de standing et ce n'est pas pour me déplaire.
Allez, plus que 2 2nde lattes, un 9 & un ailier et on sera à point pour la prochaine saison !
http://www.lindependant.fr/2017/03/...ntifique-que-subjectif,2293590.php#xtor=RSS-5
USAP / Laurent Arbo : « Plus scientifique que subjectif »
Ainsi Laurent Arbo, futur préparateur physique de l’USAP ces deux prochaines saisons, conçoit-il sa mission auprès des sang et or. Une cellule de performance de haut niveau, afin de rendre les joueurs le plus performant possible.
Laurent Arbo (44 ans) l’a officialisé lui-même lundi soir : il sera en charge de la préparation physique de l’USAP pour les deux prochaines saisons, assisté de son ex-adjoint à Castres, Marc Milhaud, et du préparateur physique de l’Olympique Lyonnais Ange-François Costella, spécialiste de la réathlétisation des joueurs et de la prévention des blessures. Les trois hommes remplaceront l’actuel titulaire du poste, Didier Plana, lequel reste au club. Experts en tracking (système de traçabilité et de dépistage), comme ils se définissent, ils ont promis au club catalan de pousser à leur maximum les performances des sang et or. Bienvenue dans l’ère du « Big Data ». Explications avec l’ancien ailier de l’USAP (1991-97) Laurent Arbo.
Qu’est ce qui vous a convaincu de tenter l’expérience avec l’USAP ?
Déjà parce que c’est l’USAP, un club que j’ai quitté il y a vingt ans et avec qui je n’ai pas pu faire tout ce que j’aurais dû faire. Deuxièmement, et c’est le plus important, on m’a proposé de travailler avec Patrick Arlettaz, que je considère comme mon frère. Enfin, il y a les objectifs du club. On ne serait pas venu pour vivoter en Pro D2, c’est une certitude. Or on sent une réelle volonté de remonter en Top 14. ça fait trois ans qu’on a mis en place cette cellule de performance. Au départ, on n’avait pas prévu de la présenter à Perpignan, mais Patrick nous a convaincus. Il s’agit pourtant d’un investissement lourd financièrement.
Qu’entendez-vous par là ?
Je parle du matériel de haute technologie. Une de nos priorités est de travailler avec des GPS. Il faut aussi renouveler les instruments de la salle muscu. Par exemple, on va faire venir une machine de « testing » des ischios, car il s’agit d’une blessure récurrente. L’idée est de prendre en charge les joueurs du matin au soir.
Une optimisation de la performance qui fait penser au « Big Data ».
Tout à fait. J’en suis convaincu. Notre mission n’est pas de robotiser la préparation mais de prendre du recul par rapport à des données qui permettront aux joueurs d’être plus performants. Le rugby est un sport de contact. On ne peut pas dire qu’il n’y aura plus de blessés à l’USAP, mais on veut éviter les blessures évitables, et elles sont nombreuses.
Concrètement, à quoi doivent s’attendre les sang et or ?
Concernant la préparation physique strictement dite, on ne va rien inventer. Ils seront connectés dès leur réveil avec une ceinture cardiaque pour jauger leur état de forme. À partir de là, on pourra moduler leurs charges de travail tout au long de la journée. On se base sur des données scientifiques et pas subjectives. Depuis trois ans, on a créé avec des scientifiques des algorithmes à partir desquels on est capable de prévenir certaines choses.
Et concernant la diététique ?
C’est le domaine de Ange-François, qui a ses diplômes. On appelle ça les entraînements invisibles, tout ce temps où nous ne serons plus en contact avec les joueurs. Cet aspect est très important, on va le suivre aux petits oignons.
La science est-elle désormais incontournable ?
En quelque sorte. Après, on reste des êtres humains. Aujourd’hui, si l’USAP veut franchir un cap, on est obligé de passer par des trucs comme ça. On va avoir une structure physique qui sera digne du niveau Top 14. On sait ce qu’on veut faire et où on veut aller. Il faut que le 19 juin, quand on arrivera, tout soit prêt.
L’homme qui valait cent essais
L’ancien ailier Laurent Arbo, passé par l’USAP, Brive, Pau, Castres et Montpellier, détient le record du plus grand nombre d’essais marqués dans le Championnat de France, avec un total tout rond de 100. Un record qui est cependant sous la menace du Toulonnais Vincent Clerc (98 essais), actuellement blessé, et du Clermontois Aurélien Rougerie (95 essais).
De quoi mal dormir ? « J’y pense obligatoirement », dit-il, avant de confier sa fierté : « Ce record récompense ma régularité. Il a fallu que je me remette beaucoup en question, je me suis bougé les fesses, car je n’avais pas un physique (1,73 m) qui me permettait que ce soit facile. Mais j’ai fait ce qu’il fallait. Aujourd’hui, j’ai envie d’apporter ça à l’USAP. On a ce qu’on mérite, à condition d’aller le chercher.