Julien Plazanet
Il y a 5 heuresMis à jour Il y a 4 heures
TOP 14 - Après trois journées, Perpignan et Grenoble sont les deux seules équipes à ne pas s’être encore imposées. Et les statistiques du Top 14 ne plaident pas forcément à l’avantage des deux promus qui vont devoir batailler dans un championnat, à leur décharge, plus que jamais concurrentiel.
Il y a toujours eu au moins un promu qui est parvenu à sauver sa place
Avant même de regarder de plus près les résultats des Perpignanais et des Grenoblois dans ce début de saison, depuis l’instauration d’une élite à quatorze équipes lors de la saison 2005-2006, les statistiques rappellent que seuls deux championnats ont vu les deux promus se maintenir. Il faut pour cela remonter aux saisons 2006-2007 (
Montauban et
Albi) et 2013-2014 (
Brive et
Oyonnax). À l’inverse, il n’est jamais arrivé que les promus ne fassent l’ascenseur ensemble ; bien qu’en 2007-2008
Dax ne doit son salut qu’à la rétrogradation d’Albi par la DNACG. Voilà une première lueur d’espoir du côté de l’USAP et du FCG.
Après trois journées, ne pas avoir gagné a toujours été fatal pour un promu
Perpignan et Grenoble ont chuté à trois reprises, par deux fois à domicile, et il faut remonter à
Mont-de-Marsan en 2012-2013 pour trouver trace d’un promu n’ayant pas gagné après trois journées. Le Stade montois n’avait justement pas réussi à se maintenir quelques mois plus tard. Il n’y a d’ailleurs que cinq précédents de promus n’ayant toujours pas gagné à ce stade de la compétition : Mont-de-Marsan (2012-2013), Lyon (2011-2012), Albi (2009-2010),
Auch (2007-2008) et
Toulon (2005-2006). Et avec à chaque fois la sentence de la relégation pour les concernés… Le maintien de l’USAP et/ou du FCG serait donc une première.
Les bilans plus flatteurs de promus n’ont pas forcément été un gage de maintien
Le bilan comptable le plus élevé qu’un promu a présenté après trois journées est de 8 points, un total atteint par Grenoble (2012-2013),
La Rochelle (2010-2011),
Racing Métro 92 (2009-2010) ainsi que Montauban et Albi (2006-2007). Parmi cette liste, le Stade rochelais de 2010-2011 avait décroché 2 succès en 3 rencontres mais n’avait ensuite remporté que 4 matches sur les 23 autres journées, entrainant une relégation inédite avec ce bilan. Quant au pire bilan d’un promu, c’est celui de Mont-de-Marsan (2012-2013) qui n’avait remporté que deux matches dans la saison et qui avait dû attendre la 11ème journée pour ce premier succès.
Après trois journées, un promu compte en moyenne au moins 4 points au classement
Si l’on met de côté les saisons 2005-2006 et 2006-2007 avec une comptabilisation différente des points de bonus offensifs et défensifs, la moyenne de points d’un promu après trois journées dans la formule actuelle est de 4,5. Pour l’instant la frustration règne pour Perpignan qui n’a décroché qu’un point de bonus défensif (vs.
Agen) et Grenoble qui n’en comptabilise que deux (vs.
Toulouse et
Pau). Mis à part Perpignan contre
Paris en ouverture, l’USAP et le FCG ont pourtant rivalisé à chaque sortie. Sauf que le temps presse pour Catalans et Isérois et ne dit-on pas que les statistiques sont faites pour être démenties ?
La nouvelle formule de l’ "Access Match" offre un espoir supplémentaire pour le 13ème
Le hasard du calendrier fait que Grenoble et Perpignan se retrouveront le 22 septembre pour la 5ème journée, et que l’issue du match permettra surement de débloquer le compteur de l’une des deux équipes. Et il y a un autre élément qui pourra servir de motivation dans une dernière ligne droite, c’est la nouvelle formule de l’
"Access Match". Cela avait permis à Oyonnax de ressusciter durant la deuxième partie de saison dernière bien que l’issue fut fatale, profitant aux… Grenoblois. Auparavant (sans compter les saisons où Montauban et Agen ont été rétrogradés par la DNACG), le maintien se jouait en moyenne à 48 points.
Grenoble et Perpignan arriveront-ils à se sauver ?
Sondage
1439 vote(s)
Les 2 - 7%
Aucun des 2 - 26%
Seulement Grenoble - 32%
Seulement Perpignan - 35%
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-perpignan-et-grenoble-deja-face-a-un-immense-defi_sto6927314/story.shtml