Marco
Bannis
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Quels souvenirs de joueur gardez-vous d'Aimé-Giral ? Cela a souvent été très chaud, j'y ai souvent perdu et j'avais la peur au ventre. Cela fait bizarre de me dire que ça va être ma maison car c'est un terrain que je craignais quand j'étais joueur. Il faut faire en sorte que les adversaires de l'USAP l'an prochain aient les mêmes peurs que les miennes quand je jouais.
http://www.lindependant.fr/2014/05/15/reconstruire-une-identite,1883261.php
Si tout le staff est animé des mêmes sentiments on peut passer de bons moments à Giral
édition : l'article complet ci-dessous. pas éditer par Marco?
François Gelez, 35 ans, a officiellement signé hier deux ans à l'USAP. L'ex ouvreur international d'Agen, qui y entraînait les arrières des espoirs depuis cinq saisons, succède à Patrick Arlettaz.
François, en quoi le challenge de l'USAP vous a-t-il séduit ? J'entraîne les espoirs d'Agen depuis cinq ans. Depuis quelques mois, un peu comme un jeune joueur, cela me démangeait de savoir si à l'étage supérieur mes convictions en tant qu'entraîneur sont capables de passer avec des joueurs pro. L'opportunité de venir dans un club comme l'USAP s'est présentée très récemment puisqu'Alain Hyardet m'a contacté lors de sa prise de fonction (mercredi 7 mai, ndlr). On s'est rencontré dimanche dernier et j'ai senti de sa part une envie de travailler avec moi. J'en ai été très flatté. Moi, j'avais l'envie de m'insérer dans un projet aussi intéressant que celui de l'USAP. Il n'y avait donc pas de raison que nos chemins ne se croisent pas.
Vous connaissiez-vous avec Alain Hyardet et Gregory Patat ? Nous n'avons pas eu l'occasion de travailler ensemble. On va beaucoup bosser d'ici à la reprise (fixée au lundi 16 juin, ndlr) pour faire, avec trois personnes au parcours et vécus différents, un staff uni, qui ait des convictions communes sur ce qu'il faut faire pour aider le club à retrouver son lustre.
Le fait de reconstruire, repartir à zéro, est-il excitant ? Un club comme l'USAP ne repart jamais totalement à zéro. Pour l'avoir vécu comme joueur, une descente est toujours un traumatisme pour un club aussi illustre que l'USAP. Maintenant, il faut la digérer le plus rapidement possible et se projeter sur un nouveau challenge qui est de reconstruire une équipe, un projet en Pro D2. Il faut d'abord essayer de reconstruire une identité pour cette équipe et redonner le sourire à tout le monde ici.
Etes-vous inspiré par la philosophie de jeu de Christophe Deylaud, qui vous a entraîné dix ans à Agen ? Dire que je ne me suis pas inspiré de lui serait mentir. Maintenant, j'essaie de réfléchir par moi-même. Le plus dangereux dans ce métier, c'est d'essayer de copier. Sur la philosophie, tout le monde a envie de voir l'USAP gagner en jouant bien, en étant physiquement et techniquement capable de prendre le dessus sur l'adversaire. C'est plutôt à moi de m'adapter à la culture, l'histoire de ce club, à l'équipe, plutôt que le contraire.
Peut-on dire que l'USAP recrute malin ? Il est important que 'les gardiens du temple', les grands anciens du club restent en majorité. Ils ont vécu et connaissent l'histoire de ce groupe. Il s'agit ensuite de recruter malin, des joueurs motivés pour jouer en Pro D2, ou qui ont une revanche à prendre vis-à-vis d'eux-mêmes ou du club dans lequel ils étaient précédemment. On doit créer une osmose très rapidement. Les discussions vont bon train car c'est le moment où il ne faut pas se tromper.
Quels souvenirs de joueur gardez-vous d'Aimé-Giral ? Cela a souvent été très chaud, j'y ai souvent perdu et j'avais la peur au ventre. Cela fait bizarre de me dire que ça va être ma maison car c'est un terrain que je craignais quand j'étais joueur. Il faut faire en sorte que les adversaires de l'USAP l'an prochain aient les mêmes peurs que les miennes quand je jouais.
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