santgaldric
USAPiste sérieux
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Midol
“Moi, j’arrive à 7 h 59 pour la réunion programmée à 8 heures. Pas à 6 h 30. Ça ne sert à rien d’être là une heure et demie avant. Les rigoureux aiment qu’on soit là deux heures avant, au cas où. Moi j’arrive au dernier moment mais, une fois que je suis là, je ne vais pas sur Internet regarder mes comptes. Je ne fais pas mon business à côté. J’en ai vu qui, pendant trois heures dans la journée, s’occupent de leurs affaires. Moi, je coupe le téléphone. Beaucoup de nouveaux managers justifient leur salaire et, vu qu’ils gagnent bien leur vie, sont obligés de dire qu’ils travaillent beaucoup. C’est bien mais il faut surtout faire travailler les autres. Ce sont les joueurs qui jouent.”
Dans la foulée, il pointe les managers qui donnent une folle importance aux statistiques. Selon lui, ces statistiques permettent de rassurer les présidents et les dirigeants. Extrait:
“Parfois, les statistiques rassurent les incompétents. Je ne dis pas qu’il n’y a que des incompétents dans le rugby français mais il y en a quelques-uns. J’en ai croisés. Les stats, c’est une façon de tout rationaliser. Il y a de nombreux anciens avants, parmi les managers. Ils n’ont pas compris qu’on ne peut pas tout maîtriser, qu’on doit s’adapter en permanence. Les présidents sont pourtant rassurés par ces gens-là, qui ont un discours politique, carré et lisse. Ils se sentent sécurisés par ce rugby de la stat et de la performance. On parle d’entraîneurs qui gagnent… Il y en a surtout beaucoup qui perdent! Certains ont gagné, certes, aussi car ils avaient de belles équipes et de très bons joueurs.”
Il ne manque pas de cibler Fabien Galthié, mais également Franck Azéma qui n’a gagné que très peu avec une “Formule 1”. Extrait:
“Fabien Galthié a été champion avec le Stade français (2007). Il est devenu l’entraîneur prodige et surdoué. Pourtant, depuis, plus rien! Alors qu’il a eu de belles équipes. Je le cite car il se retrouve en équipe de France, et j’espère qu’il y sera bon. Il y en a d’autres dont on a fait des ingénieurs du rugby. Franck Azéma est sûrement un excellent entraîneur et un très bon mec mais, avec une Formule 1, il a gagné une fois et demie. En France, des présidents arrivent du milieu industriel et sont rassurés par les stats, l’entraîneur qui gagne ou celui qui arrive à 6 heures du matin. Des gens qui se vendent bien mais qui vendent surtout du rêve sur le papier. Pas trop sur le terrain.”
Pour conclure, Vincent Etcheto n’épargne ni Patrice Collazo, ni Christophe Urios. Extrait:
“Est-ce que je fais référence à Patrice Collazo ? Oui. Pareil pour Christophe Urios. Il gagne, il tient ses grands discours mais il ne se qualifie pas l’année suivante. Le succès, c’est fragile. Certains se vendent très bien, comme les deux Laurent (Travers et Labit), des supers mecs qui conduisent des Ferrari depuis des années.”
“Moi, j’arrive à 7 h 59 pour la réunion programmée à 8 heures. Pas à 6 h 30. Ça ne sert à rien d’être là une heure et demie avant. Les rigoureux aiment qu’on soit là deux heures avant, au cas où. Moi j’arrive au dernier moment mais, une fois que je suis là, je ne vais pas sur Internet regarder mes comptes. Je ne fais pas mon business à côté. J’en ai vu qui, pendant trois heures dans la journée, s’occupent de leurs affaires. Moi, je coupe le téléphone. Beaucoup de nouveaux managers justifient leur salaire et, vu qu’ils gagnent bien leur vie, sont obligés de dire qu’ils travaillent beaucoup. C’est bien mais il faut surtout faire travailler les autres. Ce sont les joueurs qui jouent.”
Dans la foulée, il pointe les managers qui donnent une folle importance aux statistiques. Selon lui, ces statistiques permettent de rassurer les présidents et les dirigeants. Extrait:
“Parfois, les statistiques rassurent les incompétents. Je ne dis pas qu’il n’y a que des incompétents dans le rugby français mais il y en a quelques-uns. J’en ai croisés. Les stats, c’est une façon de tout rationaliser. Il y a de nombreux anciens avants, parmi les managers. Ils n’ont pas compris qu’on ne peut pas tout maîtriser, qu’on doit s’adapter en permanence. Les présidents sont pourtant rassurés par ces gens-là, qui ont un discours politique, carré et lisse. Ils se sentent sécurisés par ce rugby de la stat et de la performance. On parle d’entraîneurs qui gagnent… Il y en a surtout beaucoup qui perdent! Certains ont gagné, certes, aussi car ils avaient de belles équipes et de très bons joueurs.”
Il ne manque pas de cibler Fabien Galthié, mais également Franck Azéma qui n’a gagné que très peu avec une “Formule 1”. Extrait:
“Fabien Galthié a été champion avec le Stade français (2007). Il est devenu l’entraîneur prodige et surdoué. Pourtant, depuis, plus rien! Alors qu’il a eu de belles équipes. Je le cite car il se retrouve en équipe de France, et j’espère qu’il y sera bon. Il y en a d’autres dont on a fait des ingénieurs du rugby. Franck Azéma est sûrement un excellent entraîneur et un très bon mec mais, avec une Formule 1, il a gagné une fois et demie. En France, des présidents arrivent du milieu industriel et sont rassurés par les stats, l’entraîneur qui gagne ou celui qui arrive à 6 heures du matin. Des gens qui se vendent bien mais qui vendent surtout du rêve sur le papier. Pas trop sur le terrain.”
Pour conclure, Vincent Etcheto n’épargne ni Patrice Collazo, ni Christophe Urios. Extrait:
“Est-ce que je fais référence à Patrice Collazo ? Oui. Pareil pour Christophe Urios. Il gagne, il tient ses grands discours mais il ne se qualifie pas l’année suivante. Le succès, c’est fragile. Certains se vendent très bien, comme les deux Laurent (Travers et Labit), des supers mecs qui conduisent des Ferrari depuis des années.”