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Et ils sont où les Catalans ? - Lindependant.fr

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    Enzo Forletta et les siens n'ont toujours pas gagné un seul match en Top 14. - AFP
Publié le 23/09/2018 à 11:05 / Modifié le 23/09/2018 à 11:17 S'abonner
9 commentaires 7 partages Perpignan, Sport
Rugby à XV
Top 14 : Et ils sont où les Catalans ?



Brouillonne et logiquement battue ce samedi soir (31-22) à Grenoble, l’USAP enchaîne une cinquième défaite de rang en Top 14.

Le glas avait sonné depuis plus de deux heures pour l’USAP. Dans un stade des Alpes quasi-vide résonnaient encore les chants des supporters grenoblois : " et ils sont où les Catalans ? Et ils sont où les Catalans ? " La question pourrait être prise au sérieux. Les quatre premières défaites de l’USAP avaient au moins ce goût de reviens-y. La cinquième, hier à Grenoble (31-22), n’a aucune saveur. Elle a même la couleur du doute, impossible à chasser alors que Montpellier et ses kilos de muscles déboulent à Aimé-Giral samedi (18 h). Dernière du Top 14, l’USAP compte aujourd’hui cinq points de retard sur Grenoble, 13e. Alors qu’il semblait migrer, doucement mais sûrement, vers un niveau de performance suffisant pour exister dans ce championnat, le promu catalan a brutalement régressé hier. Arrêt buffet.


S’il n’y a évidemment rien de rédhibitoire après seulement 20 % du calendrier rayé et qu’il ne faut pas trop prêter de crédit aux prophètes de comptoir, le chemin vers le maintien s’est raidi. Inutile désormais de rêver de Montjuïc ou de s’imaginer une saison de plaisirs. Pour espérer survivre, c’est certain, l’USAP devra batailler jusqu’au bout du bout avec ses moyens. Rien de fashion. À l’instant T, l’USAP est LE petit Poucet du championnat. Reste à savoir si elle le sera toujours en mai. Adossé au couloir blanc des vestiaires, Patrick Arlettaz chasse les idées noires. " Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? On n’est qu’au cinquième match, je ne vais pas me suicider maintenant ", ironise le coach de l’USAP. " Ne croyez pas qu’après La Rochelle (37-10) on s’est dit : “on a fait un super match, on a fait 50 minutes et on a pris 40 points”, embraye le capitaine Tom Ecochard. Non, on se dit les choses, on essaye de travailler, de ne pas paniquer, de ne pas partir la tête au fond du seau mais les vidéos sont quand même agitées le lendemain des matches. "

Responsabilités individuelles
Le volume pourrait encore augmenter lors de la prochaine. Car difficile d’imaginer plus faible équipe que celle alignée durant les quarante premières minutes, généreusement conclues à 16-3 pour Grenoble. Même Genesis Mamea Lemalu, moteur de l’équipe, paraissait grippé. Certes, les Catalans ont réagi en deuxième mi-temps. Mais difficile de faire pire. " On est encore plus triste, déçu et frustré parce qu’on ne montre pas notre vrai visage, relève Ecochard. J’ai l’impression qu’on fait les mêmes matches depuis le début et qu’on n’en tire pas les leçons. "

Des mots sur les maux. Les Catalans en avaient déjà prononcé cette semaine. 31 points dans la valise plus tard, le parallèle est amer entre les promesses et le rendu sur le terrain. Et pourtant, on ne peut pas les accuser de poser un mouchoir sur leurs failles. " On fait tomber trop de ballons, on fait trop de fautes, on prend des points, en défense c’est très moyen donc il y a des gros points négatifs qui sont les mêmes depuis le début de la saison ", rabâche le demi de mêlée. À nouveau, la mêlée catalane a reculé et pénalisé son équipe. A contrario, la touche a plutôt bien roulé. Mais la faute est essentiellement individuelle. Après un mois et une semaine de compétition, seule une poignée de joueurs a démontré avoir les épaules et le ventre pour maintenir l’USAP en Top 14. Et ceux-là tombent comme des mouches. D’abord Mjekevu, Brown, Mélé, puis Cocagi, Piukala... Et, depuis hier, peut-être Taumoepeau et Lam. Le vaillant talonneur samoan fut d’ailleurs l’une des rares satisfactions sur le terrain, étranger à la peur, effrayant dans les rucks et capable de gagner des mètres.

Dans la spirale négative
On aurait aimé vous raconter les chaudes retrouvailles d’Acebes et Nkinsi, la bronca pour Forletta, le soleil couchant sur les premiers contreforts des Alpes. Mais le sujet est ailleurs. Si la deuxième mi-temps a évidemment rééquilibré le débat avec trois essais à la clef, l’indiscipline et la carence dans la conservation du ballon ne sont pas restées dans les vestiaires. Et le buteur isérois Gaëtan Germain n’a pas fait dans le détail : 26 points (9/11 au pied). Quelque chose ne tourne pas rond à l’USAP. Et de défaite en défaite, l’équipe s’est enfoncée dans la spirale négative.

" On est une équipe qui n’a pas confiance en ce moment : c’est le lot de toutes celles qui ne gagnent pas de matches ", résume le capitaine Ecochard. Montpellier la semaine prochaine, puis Pau, Toulouse, Toulon, Castres... Sous peine de décrocher, l’USAP ne peut se laisser happer par le tourbillon du Top 14. Mais en quelques jours, quel remède appliquer au patient catalan ? Réponse élémentaire du deuxième ligne Berend Botha. " Les couilles. On doit régler tout, vite, très vite. C’est tout. "

Pierre Cribeillet
 

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Et le buteur isérois Gaëtan Germain n’a pas fait dans le détail : 26 points (9/11 au pied).
A la différence que les pénalités ( 8 contre Grenoble 11 contre nous ) , le pénalités grenobloises ont pratiquement été toutes dans notre camp , pas très loin des poteaux , donc tentables .
 
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