Carança
USAPiste impliqué
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L’affaire est entendue. Le geste d’Acébès est dangereux (pour Danty), inutile, idiot, pour ne pas dire plus, inélégant, irrespectueux, c’est un mauvais exemple et il est très mal réalisé - quand le Corvec mettait en coup de boule, il se faisait discret. Il met son équipe en difficulté, il pénalise le joueur, l’équipe, le club, ses supporters, il enfonce l’USAP, et c’est une bien mauvaise manière de finir l’année. Il nous précipite vers la dernière place du classement. C’est, selon le vocabulaire en cours, une faute professionnelle inexcusable.
Il m’a mis en colère hier dans la tribune Desclaux, avant que je ne m’effondre devant tant de sanguinité. Acébès va le payer cher. Mais il punit bien plus de monde que lui.
Pourtant, la grosseur de la bêtise m’amène aujourd’hui à la voir autrement. Non seulement comme un geste qui n’a pas cherché à se cacher, mais comme un coup porté par Acebès d’abord à lui-même, à l’inertie de son équipe, à son staff, à son président, à nous tous, à L’Indépendant, toujours très fort pour tirer sur l’ambulance, au mauvais sort, à tous les rebonds capricieux, à tous les placages manqués, à toutes nos dérobades, aux lâchetés souriantes, à toutes les occasions perdues, aux circonstances et j’en passe.
Ce bras d’honneur porte en lui l’impolitesse et l'énergie du désespoir, il a le panache absurde de celui qui ne veut pas mourir en silence. C'est à nous qu'il fait très mal, plus encore qu'à Danty.
Car il dit à nous tous l’exact endroit où nous sommes rendus, tout proche du fond.
En ce sens, ce geste est un révélateur, au sens photographique du mot, et il mérite une forme d'éloge. Il ne prend pas des vessies pour des lanternes.
Il m’a mis en colère hier dans la tribune Desclaux, avant que je ne m’effondre devant tant de sanguinité. Acébès va le payer cher. Mais il punit bien plus de monde que lui.
Pourtant, la grosseur de la bêtise m’amène aujourd’hui à la voir autrement. Non seulement comme un geste qui n’a pas cherché à se cacher, mais comme un coup porté par Acebès d’abord à lui-même, à l’inertie de son équipe, à son staff, à son président, à nous tous, à L’Indépendant, toujours très fort pour tirer sur l’ambulance, au mauvais sort, à tous les rebonds capricieux, à tous les placages manqués, à toutes nos dérobades, aux lâchetés souriantes, à toutes les occasions perdues, aux circonstances et j’en passe.
Ce bras d’honneur porte en lui l’impolitesse et l'énergie du désespoir, il a le panache absurde de celui qui ne veut pas mourir en silence. C'est à nous qu'il fait très mal, plus encore qu'à Danty.
Car il dit à nous tous l’exact endroit où nous sommes rendus, tout proche du fond.
En ce sens, ce geste est un révélateur, au sens photographique du mot, et il mérite une forme d'éloge. Il ne prend pas des vessies pour des lanternes.
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