Je dirais même plus. C'est un droit qui engage des devoirs pour celui qui veut en user. Devoir de s'informer, d'analyser, de comparer, de comprendre, d'évaluer, etc... avant de faire un choix qui devrait être à priori bien réfléchi et motivé pour élire des personnes dont la responsabilité n'est pas à prendre à la légère. Qui aujourd'hui prend la peine de lire tous les programmes, d'assister au moins à un meeting de tous les candidats? Et quand bien même ils le feraient, combien auraient les compétences pour juger de sa faisabilité, de son impact à court et moyen terme, de ses conséquences -sur le plan économique, social, géopolitique, démographique ou que sais je encore? Sans aucun doute bien moins que les 50% qui ont voté ce week-end. Si les candidats étaient évalués avec plus de sérieux, aujourd'hui il n'y aurait pas d'élus. Cela obligerait les plus aptes à revoir leurs copies et aux autres à passer leur chemin. Peut être alors aurions nous des politiques de qualité.
Imaginez deux secondes que la nomination d'un PDG de grosse boîte soit soumis au choix de l'ensemble des salariés. Qui du plus compétent ou de celui qui saurait le mieux brosser les salariés dans le sens du poil aurait le poste? Combien prendraient la peine de lire un CV qu'ils ne comprendraient pas? Combien feraient leur choix à partir d'une photo? combien à partir d'un flyer avec quelques annonces alléchantes? combien à partir de la consonance du nom de faille? Et pour quelles conséquences pour la boîte? Pour moi c'est liquidation dans les deux ans garantie!