Si tous les protagonistes fautifs devaient de retrouver au prud'hommes,la salle d'audience serait certainement trop petite pour les accueillir tous.:231183:
Que cette affaire ce règle,point! Pour la tranquillité du club.
Il est très possible que ça n'aille jamais aux prud'hommes et que maintenant que les cartes sont sur la table une négociation aboutisse à une rupture conventionnelle du contrat de travail.
Le club devrait rassembler tous les éléments qui peuvent constituer une faute grave et peuvent justifier de la mutation interne et du changement de fonction (les résultats mais au-delà l'incapacité à gérer les hommes et la multiplication de conflits en interne et le lien ce comportement et les résultats). On devrait aussi faire jouer la réorganisation interne puisque la fonction d'entraîneur principal est supprimée, Hyardet étant "directeur du rugby". Et donc que Delpoux n'exerce pas sa mission actuelle.
Du coté de Delpoux on va réfuter ça en alléguant d'un coté l'incertitude sportive, le soutien de certains joueurs et le fait que Hyardet étant entraîneur même si le club joue sur les mots, sa mutation est une sanction déguisée, que son honneur d'entraîneur est atteint, etc.
Après, c'est suivant le contenu réel du dossier, les écrits, les témoignages, etc, qu'une des deux parties sera en position de force. L'USAP a trouvé une voie juridique originale (enfin ça a déjà été exploité je pense) qui évite de discuter du comportement de l'entraîneur Delpoux non comme d'un motif de licenciement, mais comme d'un motif de mutation.
Si la justice accepte la mutation, l'USAP gagne sur toute la ligne puisque Delpoux commet une faute lourde en ne se rendant pas au club puisqu'il est toujours payé. Si la justice estime que la mutation est imposée comme sanction alors ça coutera plus cher.