A quoi ressemblera le Top 14, ces prochaines années, alors que les recettes des clubs stagnent ? "Aujourd'hui, il y a deux positions dans le Top 14. Il y a quelques clubs qui ont des millionnaires ou des grands groupes derrière eux, ce qui a toujours existé, et des clubs qui essaient de construire une économie. Je ne sais pas lequel l'emportera sur l'autre. J'ai la faiblesse de penser que ceux qui ont un engouement, un public et une âme auront toujours un avantage sur les autres. Mais il n'est pas exclu que dans dix ans, si on continue le professionnalisme, il y ait du 'naming' sur certains clubs à l'instar de ce qui se passe au Japon. Il y a beaucoup de gens qui sont entrés dans le rugby car le ticket n'est pas très cher, par rapport au football, qui permet de briller et de vivre des émotions un peu atypiques, mais qui oublient que la base de tout projet, c'est de donner du bonheur aux gens. Si on n'a pas cette base, c'est de la gestion onaniste, on se fait plaisir à soi. On est d'abord là pour faire plaisir aux autres."