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De la sardine en boîte au pris du caviar : Impasse de m****

santgaldric

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1 Juin 2018
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Ça fait plaisir à lire.

Chronique. Nom féminin en sept lettres : « Impasse ». Dans le petit monde du rugby hexagonal, c’est le mot tabou. Malheur à celui qui ose le prononcer en présence d’un entraîneur de Top 14. Lui s’en sortira par une périphrase et, plutôt que d’admettre n’avoir pas réellement disputé un match, parlera d’« une équipe remaniée », du besoin de faire tourner son effectif, de donner du temps de jeu à sa jeunesse (française).


Deuxième du Top 14 avant la rencontre, le Stade a été pris la main dans le sac. Une défaite 66-15, dix essais encaissés sur la pelouse du vice-champion 2018, 14-00 au bout de six minutes pour le plus grand « plaisir » – on l’imagine – du diffuseur, Canal+, qui, tel un camelot sans marchandise, se retrouve dépourvu au moment de vendre son affiche du week-end.

A ce niveau-là, on ne parle plus d’impasse mais de boulevard périphérique. Au moment de l’addition, le coentraîneur toulousain, Régis Sonnes, avait au moins le mérite de la franchise : « On assume totalement cette décision. Je n’ai pas de regret. »

Un mal au service de la tradition
Douze changements par rapport à la dernière journée, quatre bizuts, le manageur Ugo Mola a envoyé sa bande de louveteaux sans torche ni goûter au milieu d’une forêt peuplée de golgoths sud-africains. C’est le métier qui rentre, paraît-il.
....

Comme les piliers qui ne poussent pas droit en mêlée, les supporteurs de Perpignan sifflant le buteur adverse ou le pilou pilou à Toulon, l’impasse ferait donc partie du folklore du rugby français. Pas un club de Top 14 ne peut vous regarder dans le blanc des yeux et vous assurer : « Moi jamais. » Un mal au service de la tradition de notre championnat, en quelque sorte !

Quand le football a toujours sacré son lauréat au terme d’un contrôle continu, le rugby vit au rythme des saisons. L’automne et l’hiver ne sont qu’un préambule avant le printemps, ses odeurs de grillades au bord des stades et ses phases finales.

Un feuilleton qui ne tient pas la route
Ainsi Toulouse avait le droit de griller un joker dimanche après un bon début de saison, puisque l’important est de finir au mieux dans les deux premiers (pour accéder directement à la demi-finale) ou au pire dans les six pour passer par la case barrage. Après tout, le champion en titre, Castres, avait bien terminé la dernière saison régulière à la 6e place.

Perdus dans leurs petits calculs et leur gestion RH, les entraîneurs de Top 14 en oublient le téléspectateur, qui aurait aussi vite fait de résilier son abonnement et de regarder les phases finales depuis le bar des sports le plus proche.

Quand on se vend comme le « meilleur championnat du monde », il faut pourtant pouvoir assurer un feuilleton hebdomadaire avec des chocs, des rendez-vous incontournables à noter sur son calendrier tel un PSG-OM ou un Lyon-Saint-Etienne. Le Top 14 est incapable d’offrir cette garantie.

Au début des années 2000, Canal+ a bien tenté de monter la rivalité entre Toulouse et le Stade français comme le « clasico » du rugby français. Mais la sauce n’a jamais pris. La faute – un peu – à une baisse de régime des deux clubs, mais surtout à ces déplacements en espadrilles chez le rival donnant lieu à des parodies d’affiche.

Une prospérité pourtant due aux droits télé
Tout cela ne serait pas bien important, si le Top 14 ne devait pas aussi sa prospérité actuelle aux droits télés. Le 12 mai 2016, Canal, concurrencé par BeIN Sport, en conservait l’exclusivité de la diffusion pour les saisons 2019-2020 à 2022-2023 contre 97 millions d’euros annuels. A ce prix-là, le diffuseur peut en tenir rigueur quand on lui sert – parfois – de la sardine en boîte au prix du caviar.

« Les présidents de Top 14 ont bonne mine de réclamer des millions et des millions d’euros pour les droits télés et, ensuite, faire des impasses », se plaignait déjà, en 2015, Eric Bayle, le monsieur rugby de Canal dans un entretien au Figaro.

Le Top 14 est aussi dans l’impasse dans le récit que l’on en fait. A force de brader ses affiches, il finit par ne prêcher que ses convaincus, des supporteurs qui ont appris à composer avec ces farces, les repérer dès le lundi quand leur entraîneur avancera que « la saison est longue » et que leur équipe se déplacera à Clermont, Toulon ou Montpellier « pour se mesurer ».

Les autres – ceux qui n’ont pas jamais vu la couleur d’un Midi olympique – continueront surtout à s’intéresser aux matchs du XV de France qui, lui, n’a pas besoin de faire l’impasse pour perdre ses matchs.

Source : www.lemonde.fr
 

Hcupisant

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"les supporteurs de Perpignan sifflant le buteur adverse"...

Et à Toulon ? Et à Grenoble ? Et plus généralement, partout, lorsque les événements ne tournent pas en faveur de l'équipe qui reçoit ?

Vivement le retour des derbys avec Béziers, qu'on puisse se siffler respectivement en toute tranquillité ! lol
 

latulipe13

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On ne peut pas dire que Canal + ait tord mais combien de fois cela c'est passé dans le foot et ils n'ont rien dit ??
Je pense que canal+ gagne beaucoup d'argent avec le rugby et c'est déjà bien ainsi .
Dans un stade, on a encore le droit de gueuler, de crier , de chuchoter, de se la fermer et aussi de siffler , etc, etc ...... n'en déplaise à certains !!
 

Ramball84

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Article objectif !!!
La chaîne CANAL+ ne récolte que ce qu'elle a semé en s'imposant par la largeur de son porte feuille comme un incontournable du rugby français !...
 

Christophe

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"les supporteurs de Perpignan sifflant le buteur adverse"...

Et à Toulon ? Et à Grenoble ? Et plus généralement, partout, lorsque les événements ne tournent pas en faveur de l'équipe qui reçoit ?

Vivement le retour des derbys avec Béziers, qu'on puisse se siffler respectivement en toute tranquillité ! lol



Et comme c'est bien connu que les catalans sont partout !

Il auraient presque pu écrire " des supporters de Perpignan présents ce samedi au stade du hameau qui ont copieusement sifflé les joueurs du Stade Français, à la mi-temps du match opposant Pau au Stade Français !"
 

Vadier

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"les supporteurs de Perpignan sifflant le buteur adverse"...

Et à Toulon ? Et à Grenoble ? Et plus généralement, partout, lorsque les événements ne tournent pas en faveur de l'équipe qui reçoit ?

Vivement le retour des derbys avec Béziers, qu'on puisse se siffler respectivement en toute tranquillité ! lol
En effet et voila comment on transforme,par une digression aussi inutile que malvenue ,un bon article en torche cul pour supporters perpignanais
 

Drexciya

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Sur le même thème mais avec un ton plus léger, il y a l'article d'Ovale Masqué :
https://actu.fr/sports/rugby/3e-mi-temps/oeil-ovale-masque-cher-vern-colis-foie-gras-boite-cassoulet-montpellier-stade-toulousain_18737113.html

L’oeil d’Ovale Masqué : « Cher Vern, j’ai joint un colis avec du foie gras et une boîte de cassoulet »
Comme tous les mardis, vous avez rendez-vous avec Ovale Masqué. Notre chroniqueur a décidé, après Montpellier - Toulouse, de partir dans du grand n'importe quoi...
Publié le 25 Sep 18 à 11:58
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Ovale Masqué a décidé comme Ugo Mola de faire l’impasse pour ce Montpellier – Stade Toulousain. (©Icon Sport)
Le match de la semaine : MHR – Stade Toulousain

Ugo Mola, l’entraîneur du Stade Toulousain, a envoyé une lettre à Vern Cotter, son homologue montpelliérain la veille du match. Un document que nous nous sommes procuré et que nous vous dévoilons en exclusivité sur Actu Rugby :

Cher Vern,

Je suis bien conscient que le match qui va opposer nos deux équipes dimanche sera très important pour toi, car votre début de saison a été compliqué. Et tu sais aussi que de notre côté, tout va bien, puisque nous sommes invaincus et deuxième du classement. En plus Clermont a perdu hier, alors pas de pression, c’est vraiment peinard pour nous !

Du coup, voilà ce que je te propose : je mets les Cadets titulaires sur la feuille de match. Ça va les endurcir un peu, ce sera super pour leur progression de se faire rouler dessus par Nadolo et Picamoles ! Enfin, pour ceux qui survivront ou qui ne finiront pas amputés bien sûr. Pour toi ça fait 5 points, et moi je peux reposer un peu mes meilleurs joueurs pour préparer le match contre Castres la semaine prochaine. Depuis la saison dernière, les pécores commencent un peu trop à se sentir chez eux à Ernest-Wallon. Et ce coup-ci, crois-moi, on a bien l’intention de les faire rentrer en Aveyron avec les coffres de leurs tracteurs bien remplis.

Pour te témoigner ma sympathie, j’ai joint un colis avec un peu de foie gras et une boîte de cassoulet, j’espère que tu apprécieras ! T’as passé 3 ans en Écosse, j’imagine que t’es aussi revenu en France pour arrêter de bouffer de la *****.

PS : Je veux bien prendre une branlée mais plus de 70 points ce serait trop humiliant. Du coup j’ai pas mis Yoann Huget sur la feuille de match pour pas que ce soit trop facile non plus.

PS 2 : Dire que Canal + paye 74 millions pour les droits de ce championnat. Même ton président trouverait ça trop cher.

Steyn.gif
Ma tête durant l’intégralité de la rencontre. (©Canal +)
Le film (pas du match)
Vous l’aurez compris, revenir sur cette parodie de match n’a aucun intérêt. Je ne vais pas vous décrire les 42 essais inscrits au cours de l’après-midi, si ça vous intéresse vous savez où trouver le résumé vidéo sur YouTube. À la place, je vais donc vous parler d’une impasse qui vaut vraiment le coup d’être regardée : L’Impasse, de Brian de Palma.

L’Impasse (Carlito’s Way en VO, À la manière de Carlito en québécois) est donc un film réalisé par Brian de Palma, sorti au cinéma en 1993. L’action se déroule en 1975 et nous raconte l’histoire de Carlito Brigante (Al Pacino, avec une barbe trop bien taillée et un manteau en cuir trop cool), un Portoricain immigré aux États-Unis, qui vient tout juste de sortir de 5 ans de prison. Carlito revient dans les bas fonds de New-York avec la ferme intention d’arrêter les conneries, de reconquérir sa meuf et de se lancer dans un business 100% légal. Malheureusement, son rêve d’intégrer la startup-nation américaine se retrouve confronté à la dure réalité de la rue, et bien malgré lui, ses mauvaises fréquentations vont l’obliger à se salir les mains à nouveaux…

ProtocoleCarlito.gif
J’ai l’impression que Carlito ne va pas passer son protocole commotion avec succès. (©Universal Pictures France)
Les hommes du match
  • Brian de Palma
Après Scarface ou Les Incorruptibles, ce gros pervers de Brian est en territoire connu avec cette histoire de gangster qui au premier abord n’a rien de très original. On pourrait même presque penser à une suite non-officielle de Scarface, si Tony Montana n’avait pas pris 873 balles dans le corps à la fin du film, et s’il avait décidé de se ranger après un séjour en prison.

Mais L’Impasse n’est pas vraiment un énième mafia-movie, lorgnant plus du côté du film noir avec sa voix-off, son héros mélancolique, et une histoire d’amour tragique au centre du récrit. Si au scénario, David Koepp (qui avait également écrit Jurassic Park cette année là, on imagine donc donc qu’il n’a eu aucun problèmes pour payer ses impôts) fait le job, c’est surtout la réalisation virtuose de De Palma qui donne de l’ampleur à cette histoire. La longue course-poursuite à pied dans la gare de Grand Central à la fin reste notamment le grand moment du film. À l’époque, Quentin Tarantino avait même affirmé qu’il était allé voir le film au cinéma 5 fois, rien que pour cette scène. Quentin Tarantino a t-il une carte illimitée Gaumont ou UGC ? L’anecdote ne le raconte pas.

BrunelCarlito.gif
Jacques Brunel quand il veut éviter de croiser Guy Novès à la gare. (©Universal Pictures France)
Si le film fut accueilli de façon mitigée par la critique et le public à l’époque de sa sortie en salles, il a acquis une belle reconnaissance sur le tard, et est aujourd’hui considéré comme un des meilleurs de Brian de Palma. C’est personnellement mon préféré juste après Phantom of the Paradise (mais tous les goûts sont dans la nature hein, après tout il y a bien des gens qui apprécient le Racing 92).

  • Sean Penn
En 1993, Sean Penn avait annoncé avoir pris sa retraite cinématographique (ce qu’il fait à peu près tous les deux ans, comme Daniel Day Lewis, comme quoi les grands acteurs hollywoodiens ne sont jamais que des ados dépressifs qui font des chantages au suicide pour réclamer de l’attention). Il accepte cependant de faire un come back dans ce film, notamment pour pouvoir travailler avec Al Pacino.

Totalement investi dans son rôle d’avocat véreux et cocaïnomane, Sean a lui-même l’idée de se faire un look totalement improbable, qui lui fait grosso modo ressembler à Bernard Laporte avec une perruque de clown (la comparaison s’arrête là, Bernard Laporte étant évidemment un honnête homme). Cette prestation mémorable lui vaut notamment une nomination aux Golden Globes.

HanounaCarlito.gif
Les coulisses d’une embauche. (©Universal Pictures France)
  • Al Pacino
Sur le tournage, pour une fois, Al Pacino décide de laisser toute la coke à Sean Penn. Il nous offre donc ici une prestation assez sobre et incarne à la perfection Carlito, qui finalement, est juste un bon mec qui va être rattrapé par son milieu social, la fatalité et un bon gros destin de *****.


Un personnage shakespearien, facile à aimer et à qui on peut aisément s’identifier, ce qui est un gros plus si l’on continue sur la comparaison avec Scarface par exemple – même si apparemment, il y a des gens qui voient en Tony Montana un modèle de vie et un héros (après là encore, chacun ses critères et je ne vais pas juger, j’ai un poster de Julien Caminati dans ma chambre).

GozeCarlito.gif
Et *****, Paul Goze va être en retard à la Nuit du Rugby ! (©Universal Pictures France)
 

Drexciya

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La suite :
Et sinon, dans le monde du rugby
La direction d’Actu Rugby vient de me rappeler qu’elle me payait pour parler de rugby, je vais donc immédiatement interrompre cette page cinéma (sans oublier de vous signaler que j’ai écrit avec quelques camarades un livre consacré au 7e Art, ça s’appelle Ciné Club Sandwich et ça sort le 10 octobre, achetez-le il est super bien). Le reste de la chronique sera consacré aux autres matches qui se sont déroulés dans le Top 14 et qui étaient plus intéressants que MHR – Toulouse. C’était pas très difficile en même temps.

  • Grenoble – Perpignan
L’Usap continue son superbe début de championnat et l’on se prend à rêver d’une phase aller parfaite avec 0 victoire. Pourtant les Catalans n’ont pas réalisé un très bon match, en marquant trois essais ils ont tout fait pour se mettre dans une situation compliquée. Heureusement, les avants ont fait le boulot en faisant encore plus de fautes qu’un pilier de Fédérale 3 à une dictée. Gaëtan Germain a pu se régaler avec huit pénalités et 26 points. On appréciera au passage le seul essai grenoblois conclu par Raymond Rhule, probablement le seul au monde qui porte le prénom Raymond et qui est capable de courir aussi vite.

Rhule.gif
39 km/h, c’est également la vitesse que je peux atteindre pour m’enfuir quand Actu Rugby me propose de chroniquer un match du MHR. (©Canal +)
  • Bordeaux-Bègles – Clermont
Après quatre victoires en quatre matches, l’ASM se déplaçait sur la pelouse de l’Union Bordeaux-Bègles avec une équipe un brin remaniée. L’occasion pour l’UBB d’enfin lancer sa saison, et surtout d’essayer de jouer au rugby, car sur les premiers matches de la saison on n’a pas trop compris quel sport ils essayaient de pratiquer.

Mission accomplie, à défaut d’être géniaux, les Bordelais ont répondu dans l’engagement © et le combat © pour venir à bout des Jaunards, qui repartent tout de même avec un bonus défensif pour la route. Si ce résumé vous parait très chiant c’est normal, le match l’était aussi.

  • Pau – Stade Français
On n’arrête plus le Stade Français qui a déjà décroché sa deuxième victoire sur la pelouse du Hameau. La dernière fois que le Stade Français a gagné deux fois à l’extérieur lors des 5 premières journées, c’était en 2015, et on se souvient tous de ce qui arrivé quelques mois plus tard. Cette année-là, les Parisiens avaient tout de même réussi à perdre à domicile contre Oyonnax et Grenoble, donc on espère qu’ils réussiront quand même à nous faire rire un peu aussi cette saison.

Sinon, on notera encore une fois la belle performance de Gaël Fickou, qui s’est offert un doublé et qui semble être redevenu aussi vif et tranchant que lors de ses débuts. Il reconnait lui-même que grâce à une grosse préparation physique et la perte de quelques kilos, il se sent bien mieux sur le terrain. Ce qui est aussi un aveu pour dire qu’il n’en branlait pas une à Toulouse, les supporters du club Rouge et Noir seront ravis de le savoir.

  • RCT – Agen
En début de semaine, Mauricio Reggiardo avait créé une petite polémique en déclarant que les Agenais viendraient à Mayol « soit pour soigner, soit pour finir Toulon ». Une tactique d’intimidation qui s’est révélée aussi efficace que celle qui consiste à aller sonner à la porte de Mike Tyson à 5h du matin pour lui hurler au visage « au fait, j’ai baisé ta femme ».

Des Toulonnais bien remontés ont donc facilement dominé les Lot-et-Garonnais et empochent cinq points au classement. Il faudra confirmer ce regain de forme samedi prochain sur la pelouse de Clermont pour un choc qui s’annonce grandiose ! (non je déconne, évidemment Toulon va faire l’impasse).

  • La Rochelle – LOU
Un match qui nous aura permis d’assister à un duel de buteurs de classe mondiale entre Ihaia West (au passage, il faudra lui dire que son prénom n’est pas un vrai prénom mais le cri que fait Bruce Lee quand il tape quelqu’un dans ses vieux films de kung fu) et notre Jean-Marc Doussain national.

Sinon, pas grand chose à dire, les Lyonnais avaient largement fait tourner (vous commencez à repérer une thématique sur cette journée ?) et les Maritimes ont réussi à l’emporter sans trop forcer en marquant 4 essais.

DoussainFail.gif
Presque ! (©Canal +)
  • Racing 92 – Castres
Je n’ai pas vu le match mais apparemment Finn Russel était dans un grand jour, ce qui a permis au Racing 92 de gagner avec 15 points d’écart. Laurent Labit et Laurent Travers vont donc probablement être très élogieux à son sujet, jusqu’au jour où il sera dans un mauvais jour et fera perdre son équipe avec 30 points d’écart. Si ça pouvait arriver dès dimanche prochain d’ailleurs, ça me ferait bien plaisir.

La semaine prochaine, justement
Le week-end prochain, vous allez de nouveau pouvoir voter pour la rencontre qui sera traitée sur ces pages. Il y a pas mal de grosses affiches au menu comme Toulouse – Castres, Clermont – Toulon ou le derby Stade Français – Racing. J’espère que vous aurez plus de flair que moi quand j’ai choisi Montpellier – Toulouse, parce que je ne vais pas réussir à trouver un film à chaque chronique pour m’échapper toutes les semaines.
 
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