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Couacs

Corbeau

USAPiste impliqué
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24 Juillet 2012
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Ouaiiis,mais pour que tes médicaments et les miens puissent continuer à être rembourser!!!
Même pas : l'hypertension ne sera désormais plus remboursée comme une affection de longue durée. Et pan, 30% des médocs passent à la charge du patient.
Mais en échange, on rembourse complètement l'avortement. Et c'est juste, parce que avorter on ne fait jamais exprès, alors qu'on peut facilement calmer tout seul ses artères.
:391581:
 

cap de xai 66

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latulipe13

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Même pas : l'hypertension ne sera désormais plus remboursée comme une affection de longue durée. Et pan, 30% des médocs passent à la charge du patient.
Mais en échange, on rembourse complètement l'avortement. Et c'est juste, parce que avorter on ne fait jamais exprès, alors qu'on peut facilement calmer tout seul ses artères.
:391581:
Comme à la télé,quand on sort une phrase,il y a toujours les experts derrière!!
Personne n'est pas parfait.
C'est le gouvernement actuel qui a décidé de plus rembourser les médocs sur l'hypertension??
 

Corbeau

USAPiste impliqué
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C'est le gouvernement actuel qui a décidé de plus rembourser les médocs sur l'hypertension??
C'est le gouvernement actuel qui au gouvernement ou le fantôme de Richelieu ?
 

gorobei

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3 Août 2012
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C'est le gouvernement actuel qui au gouvernement ou le fantôme de Richelieu ?
Code:
Le décret n° 2011-726 du 24 juin 2011 supprimant l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections ouvrant droit à la suppression de la participation de l’assuré mentionnée au 3° de l’article L. 322-3 du code de la sécurité sociale vient de paraître.

Après on peut en vouloir au gouvernement actuel de ne pas être revenu sur TOUTES les lois et TOUS les décrets du gouvernement Sarkozy, c'est sûr.
 

Corbeau

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Code:
Le décret n° 2011-726 du 24 juin 2011 supprimant l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections ouvrant droit à la suppression de la participation de l’assuré mentionnée au 3° de l’article L. 322-3 du code de la sécurité sociale vient de paraître.

Après on peut en vouloir au gouvernement actuel de ne pas être revenu sur TOUTES les lois et TOUS les décrets du gouvernement Sarkozy, c'est sûr.
C'était effectivement le sens de mon propos.
 

gorobei

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Les français ont élu un gestionnaire, technocrate de formation. Alors la France va être géré de manière mécanique. Nous aurons à la fin de ces 5 ans de nouveau un toit sur la maison France et une fois que les mecs de droite auront épanché toute leur, disons, frustration d'avoir perdu les élections, nous aurons une France plus apaisée, j'espère pour le moins. Mais pas de changement ni de révolution à attendre de ce gouvernement, de la froide gestion.
Les statistiques corbeau, les statistiques.
 

l'ultim

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26 Juillet 2012
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C'était effectivement le sens de mon propos.
Propos avec certainement des couacs, comme d'habitude si l'on en juge par ce qui suit :

Couac et couacs

Ce mot est une onomatopée, c’est-à-dire que les sons dont il est formé imitent un bruit, un cri ou un son discordant. Il est attesté dans la première moitié du XVIe siècle chez Marot et Palissy : « Le renard d’une vitesse soudaine empoigne la grolle (le corbeau ou la corneille), laquelle ne sut tenir aucune contenance que de faire coua ».

Il n’est enregistré dans les dictionnaires qu’à compter de 1872. Littré le relève dans le Dictionnaire de la langue française (1863-77), en indiquant que le pluriel est couac : « Onomatopée burlesque qui se dit pour exprimer les fautes que font avec les instruments à anche ou à bocal les débutants qui n’ont pas l’embouchure ; on le dit aussi des chanteurs ». Le couac était un cri d’animal ; il devient une fausse note. C’est ce que confirment les académiciens (1932-35) : « onomatopée qui s’emploie pour désigner une fausse note rendue par une voix ou par un instrument de musique », et dans la neuvième édition (en cours de publication) : « son discordant et désagréable émis fortuitement par un chanteur ou par un instrument à vent (on dit aussi canard) ».

Dans le Trésor de la langue française (1971-94), les deux sens, cri d’un animal et fausse note, sont exposés : « Onomatopée du cri du corbeau et, par analogie, d’autres oiseaux » et « note fausse, discordante, produite par un instrument à vent ou un chanteur ». Comme couac est le cri du corbeau, cette onomatopée est aussi employée comme un nom pour désigner un « cri de moquerie dont on poursuit les ecclésiastiques en raison de leurs vêtements noirs comme le plumage du corbeau » et, par métonymie, en argot, un « prêtre » : enfin, ce peut être «un « calembour de mauvais goût ».

Dans aucun de ces dictionnaires, n’est enregistré le sens « figuré » qui obtient un vaste succès chez les mondains et les journaleux au sujet des chefs d’escadrille qui nous gouvernent : « nous », pas d’exagération, ils sont seulement membres d’un gouvernement de la République. Ces gouvernants ne sont ni des corbeaux (encore que quelques-uns d’entre eux croassent quand ils parlent), ni des prêtres (essayez de croasser au passage de Peillon Payez), ni des musiciens, ni des chanteurs, et pourtant ils font couacs sur couacs (au pluriel, couacs prend un s, quoi qu’en ait dit Littré) et vice versa couacs sur couacs, sur tout sujet, à tout moment, à tout propos, comme des chefs d’escadrille apprenant à jouer du pipeau. Certes, M. de Hollande est célèbre par les blagues stupides qu’il raconte à tout moment. Pour lui, un couac est sans doute un calembour « de mauvais goût ».

Si le sens dans lequel est entendu couac dans les médias n’apparaît pas dans les dictionnaires, c’est qu’il est tout moderne : il est juste de la veille. Les académiciens le signalent, mais dans la neuvième édition du DAF : « figuré et familièrement : dans cette alliance, on percevait déjà quelques couacs, quelques dissonances ». Chacun au gouvernement tire à hue et à dia et dissone à la diable.

Il est un autre couac, emprunté aux langues des Caraïbes, qui a pris la même forme que le cri du corbeau. Littré le relève dans le sens de « terre argileuse dont les nègres sont très avides ». Littré, qui est un vrai progressiste, emploie sans retenue le mot nègre et prête aux noirs, qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam, des habitudes alimentaires étranges : ils mangeraient de la terre. Il faut vraiment être progressiste, autant que les ministres à couacs, pour croire que les noirs mangent de la terre. Et pourquoi pas des pierres ? Les auteurs du TLF (1971-94) lèvent le mystère. Cette « terre argileuse » est de la « fécule de la racine des maniocs amers, légèrement torréfiés ». Les auteurs de couacs produisent donc de la terre argileuse dans laquelle, par temps de pluie, ils pataugent, s’enfoncent ou glissent. Voilà qui ravit sans doute les rieurs, mais qui désespère ceux qui se font une idée de la France qui ne se réduit pas aux couacs, quelque sens que l’on donne à cette onomatopée.
 
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