Annuel, c'est tout à fait possible. Mensuel, j'en doute.
Je citais juste la convention qui indique le minimum, pour répondre à la question. Heureux que ça t'amuse
C'est un chiffre qui vient de l'Equipe .
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Dnacg-coup-de-projecteur-sur-les-salaires-des-joueurs-du-top-14/1125764
L'article date de 2020. Le salaire annuel brut a augmenté depuis l'après COVID
Le futur rapport de la DNACG (Direction Nationale d'Aide et de Contrôle de Gestion) sur l'économie du rugby français et les comptes des clubs professionnels n'a pas encore été validé dans tous ses détails et n'est pas encore publié mais, selon nos informations, les experts comptables y ont établi que le salaire annuel brut moyen d'un joueur de Top 14 sur la saison 2018-2019 était de 246 937 euros. Soit, mensuellement, 20 578 euros.
Ce chiffre s'entend sans les compléments de rémunération, comme le droit à l'image ou les intéressements, qui pourraient augmenter le total de près de 10 %.
Le chiffre français mérite d'être nuancé, parce qu'il représente une moyenne, et non le salaire médian, non rendu public. La DNACG pointe des disparités : à eux seuls, les 10 % des joueurs les mieux payés du Top 14 captent 21,3 % de la masse salariale totale. Le rapport précédent, publié en mai 2019, révélait qu'un tiers des joueurs s'accaparait alors 63,3 % de cette masse salariale. Le fossé se comble petit à petit entre les très gros salaires et les rémunérations les plus faibles.
Selon les chiffres que nous avions collectés dans nos colonnes, lors de la publication d'un dossier sur les salaires du Top 14, le 19 mai 2017, la moyenne des 30 salaires les plus bas était alors de 4 991 euros mensuels sur la saison 2016-2017. Cette année-là, Dan Carter était le joueur le mieux rémunéré et le Racing 92 lui versait 71 000 euros chaque mois, juste devant les Toulonnais Matt Giteau (65 000 euros) et Leigh Halfpenny (55 000 euros).
Des salaires en augmentation permanente ces dernières années
Les disparités existent aussi selon les postes occupés par les joueurs, comme l'a estimé le Midi Olympique en 2018 : pour le bi-hebdomadaire, les ouvreurs et troisième ligne centre sont les plus gâtés en moyenne, avec 25 000 euros de revenus, loin devant les parents pauvres, piliers gauches et ailiers, qui culminent à 11 et 12 000 euros. La Pro D2 est aussi un univers à part : le salaire annuel brut moyen, selon le futur rapport de la DNACG, est de 75 000 euros, soit 6 250 euros mensuels. Une bonne plus-value par rapport à 2017-2018, où ce brut annuel moyen était de 64 991 euros.