Ousap
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100% des rapporteurs du rapport sur les retraites sont des bénéficiaires de régimes spéciaux
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, a décidé le 27 février 2013 la création de la « Commission pour l’avenir des retraites », prévue dans la conférence sociale de juillet 2012.
La Commission est chargée de proposer des scénarios de réforme permettant d’assurer l’équilibre des régimes de retraites à court, moyen et long termes.
La Commission doit organiser des consultations et s’appuyer sur le diagnostic posé par les récents rapports du Conseil d’orientation des retraites. Les propositions de la Commission doivent prendre en compte les orientations définies dans un cahier des charges qui lui a été remis le 14 mars :
Les 10 « experts » chargés de mener les réflexions sur la politique à venir des retraites sont tous sans exception bénéficiaires de régimes spéciaux. A 100% une commission de juges et partie !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pluralité est d'un risible. L'éthique et la déotologie ne semble pas faire partie de cette commission.
La composition de la commission pour l’avenir des retraites n'affiche pas une grande pluralité : six énarques, dont 4 conseillers d'Etat, deux administrateurs de l’INSEE et deux membres de l’enseignement, supérieur… Bref, tous sont bénéficiaires de régimes spéciaux, tous n'ayant aucun intérêt a une uniformisation des régimes, tous n'ont aucun intéret a un système universel, et tout cet ensemble constituent un conflit d'intéret évident.
La mission de ces 10 « bénéficiaires de régime spécial », nommés par Ayrault, consiste à « identifier les différentes pistes de réforme (…) sur la base d’un cahier des charges qui sera adressé à l’issue des échanges en cours avec les partenaires sociaux ».
Dans ces conditions, il est clair que la base même de la grande réflexion nationale sur les retraites,prévue par l’article 16 de la loi « Woerth » du 9 novembre 2010, est totalement maîtrisée par ceux qui ont intérêt à ce qu’aucune réforme sérieuse n’aboutisse.
Le cahier des charges sera confié à des syndicalistes professionnels, quasiment tous bénéficiaires de régimes spéciaux, et les consultations exclusivement menées par des agents publics !
Qui sera consulté ? Le plus grand flou règne à ce jour. Jean-Marc Ayrault demande aux 10 "sages" de mener« les auditions et les consultations des acteurs que vous jugerez utiles ». Seront donc entendus ceux que les fonctionnaires auront… jugés utiles ! Entendez : « arrangez vous pour faire un rapport « bidon » qui ne remette pas en cause nos régimes… »
Les 10 "sages" de la commission Juges et partie :
. Yannick Moreau, ENA, Conseil d’État
. Anne-Marie Brocas, ENA, Inspecteur général des Affaires sociales
. Sylvie François, ENA, DRH de La Poste
. Florence Parly, ENA, Conseil d’État
. Dominique Libault, ENA, Conseil d’État
. Didier Tabuteau, ENA, Conseil d’État
. Cécile Van de Velde, universitaire, maître de conférences
. Didier Blanchet, chef du département des études économiques à l’INSEE
. Daniel Cohen, professeur d’économie
. Serge Volkoff, administrateur INSEE
N'oublions pas un cahier des charges fermé en 4 points totalement en dehors d'une analyse des régimes spéciaux ou d'une remise en cause de la répartition.
-consolider et rendre plus juste le système de retraites par répartition. Alors que les gens du privé savent tous que la répartition est un système de Ponzy
-examiner les différents leviers d’action : la durée de cotisation, la diversification des sources de financement, le niveau des pensions.
-prendre en compte la pénibilité au travail.
-assurer une convergence entre les régimes de retraites et réduire les écarts entre la situation des poli-pensionnés et des mono-pensionnés
4 thématiques qui ne remettent pas en cause les régimes spéciaux qui forment la base clientéliste du gouvernement de gauche.
Ce rapport arrive après d'autres :
Le rapport Jospin sur les cumuls de mandat et conflit d'intéret qui a "curieusement oublié" les conflits d'intérets avec l'état des élus fonctionnaires.
http://www.ifrap.org/Rapport-Jospin-deontologie-et-renouveau-democratique,12980.html
Le rapport INSEE sur l'absentéisme de la fonction publique est totalement différent des rapports sociaux des administrations.
http://lequidampost.fr/les-chiffres-bidonnes-de-linsee-pour-faire-passer-le-clientelisme/
Sachez tous dès a présent que le rapport ne parlera pas de « régimes spéciaux », ou qu'à la marge, quand on a goutté à des privilèges on ne peut plus s'en passer, les signaler c'est se tirer une balle dans le pied.
Ces montagnes de rapports qui n'ont que le but de cacher les vérités et les scandales sur les services public commencent a irriter au plus haut point la société civile. La méthode du gouvernement qui consiste a faire de faux rapports pour justifier un clientélisme totalement orienté envers les obligés de l'état, a a part le recopiage de journalistes engagés, n'a aucune portée et la niveau de confiance de la population s’érode.
Ce gouvernement n'est pas le gouvernement des Français, mais ressemble qu'a un vulgaire lobby des régimes spéciaux. A vouloir trop protéger sa "clientèle" fonction publique, cela s'avère contre productif sur l'image des fonctionnaires. Les serviteurs de l'état apparaissent par ceux qui n'ont pas d'esprit critique à des égoïstes, tellement tout le monde sait indirectement leurs avantages, et voit ouvertement ces manipulations criantes pour le cacher....
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/100-des-rapporteurs-du-rapport-sur-135813
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, a décidé le 27 février 2013 la création de la « Commission pour l’avenir des retraites », prévue dans la conférence sociale de juillet 2012.
La Commission est chargée de proposer des scénarios de réforme permettant d’assurer l’équilibre des régimes de retraites à court, moyen et long termes.
La Commission doit organiser des consultations et s’appuyer sur le diagnostic posé par les récents rapports du Conseil d’orientation des retraites. Les propositions de la Commission doivent prendre en compte les orientations définies dans un cahier des charges qui lui a été remis le 14 mars :
Les 10 « experts » chargés de mener les réflexions sur la politique à venir des retraites sont tous sans exception bénéficiaires de régimes spéciaux. A 100% une commission de juges et partie !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pluralité est d'un risible. L'éthique et la déotologie ne semble pas faire partie de cette commission.
La composition de la commission pour l’avenir des retraites n'affiche pas une grande pluralité : six énarques, dont 4 conseillers d'Etat, deux administrateurs de l’INSEE et deux membres de l’enseignement, supérieur… Bref, tous sont bénéficiaires de régimes spéciaux, tous n'ayant aucun intérêt a une uniformisation des régimes, tous n'ont aucun intéret a un système universel, et tout cet ensemble constituent un conflit d'intéret évident.
La mission de ces 10 « bénéficiaires de régime spécial », nommés par Ayrault, consiste à « identifier les différentes pistes de réforme (…) sur la base d’un cahier des charges qui sera adressé à l’issue des échanges en cours avec les partenaires sociaux ».
Dans ces conditions, il est clair que la base même de la grande réflexion nationale sur les retraites,prévue par l’article 16 de la loi « Woerth » du 9 novembre 2010, est totalement maîtrisée par ceux qui ont intérêt à ce qu’aucune réforme sérieuse n’aboutisse.
Le cahier des charges sera confié à des syndicalistes professionnels, quasiment tous bénéficiaires de régimes spéciaux, et les consultations exclusivement menées par des agents publics !
Qui sera consulté ? Le plus grand flou règne à ce jour. Jean-Marc Ayrault demande aux 10 "sages" de mener« les auditions et les consultations des acteurs que vous jugerez utiles ». Seront donc entendus ceux que les fonctionnaires auront… jugés utiles ! Entendez : « arrangez vous pour faire un rapport « bidon » qui ne remette pas en cause nos régimes… »
Les 10 "sages" de la commission Juges et partie :
. Yannick Moreau, ENA, Conseil d’État
. Anne-Marie Brocas, ENA, Inspecteur général des Affaires sociales
. Sylvie François, ENA, DRH de La Poste
. Florence Parly, ENA, Conseil d’État
. Dominique Libault, ENA, Conseil d’État
. Didier Tabuteau, ENA, Conseil d’État
. Cécile Van de Velde, universitaire, maître de conférences
. Didier Blanchet, chef du département des études économiques à l’INSEE
. Daniel Cohen, professeur d’économie
. Serge Volkoff, administrateur INSEE
N'oublions pas un cahier des charges fermé en 4 points totalement en dehors d'une analyse des régimes spéciaux ou d'une remise en cause de la répartition.
-consolider et rendre plus juste le système de retraites par répartition. Alors que les gens du privé savent tous que la répartition est un système de Ponzy
-examiner les différents leviers d’action : la durée de cotisation, la diversification des sources de financement, le niveau des pensions.
-prendre en compte la pénibilité au travail.
-assurer une convergence entre les régimes de retraites et réduire les écarts entre la situation des poli-pensionnés et des mono-pensionnés
4 thématiques qui ne remettent pas en cause les régimes spéciaux qui forment la base clientéliste du gouvernement de gauche.
Ce rapport arrive après d'autres :
Le rapport Jospin sur les cumuls de mandat et conflit d'intéret qui a "curieusement oublié" les conflits d'intérets avec l'état des élus fonctionnaires.
http://www.ifrap.org/Rapport-Jospin-deontologie-et-renouveau-democratique,12980.html
Le rapport INSEE sur l'absentéisme de la fonction publique est totalement différent des rapports sociaux des administrations.
http://lequidampost.fr/les-chiffres-bidonnes-de-linsee-pour-faire-passer-le-clientelisme/
Sachez tous dès a présent que le rapport ne parlera pas de « régimes spéciaux », ou qu'à la marge, quand on a goutté à des privilèges on ne peut plus s'en passer, les signaler c'est se tirer une balle dans le pied.
Ces montagnes de rapports qui n'ont que le but de cacher les vérités et les scandales sur les services public commencent a irriter au plus haut point la société civile. La méthode du gouvernement qui consiste a faire de faux rapports pour justifier un clientélisme totalement orienté envers les obligés de l'état, a a part le recopiage de journalistes engagés, n'a aucune portée et la niveau de confiance de la population s’érode.
Ce gouvernement n'est pas le gouvernement des Français, mais ressemble qu'a un vulgaire lobby des régimes spéciaux. A vouloir trop protéger sa "clientèle" fonction publique, cela s'avère contre productif sur l'image des fonctionnaires. Les serviteurs de l'état apparaissent par ceux qui n'ont pas d'esprit critique à des égoïstes, tellement tout le monde sait indirectement leurs avantages, et voit ouvertement ces manipulations criantes pour le cacher....
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/100-des-rapporteurs-du-rapport-sur-135813