santgaldric
USAPiste sérieux
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"Un club condamné à verser une somme avoisinant les 260 000 euros à ses anciens licenciés, n'a pas d'autre solution que le dépôt de bilan pour geler les dettes. Après la condamnation au Tribunal des Prud'hommes pour des faits remontant à la saison 2014-2015. A cette époque, huit joueurs du club qui n'étaient plus payés avaient décider de saisir la juridiction compétente."
Sommes-nous chez les pros ? Non en Fédérale 3 au pays du rugby de clocher.
C'est le niveau où jouent des bleds comme Cusset, Valras, Palavas, Thuir.
Du rugby qui sent bon le barbecue et la buvette. Du rugby où l'on retrouve autour du stade les pépés, les mémés, les zamoureuses, le papa et la maman inquiets que le fiston se blesse et ne soit pas opérationnel le lundi pour éclaircir la vigne.
Ce qui vient de se passer, en dit long sur ce qu'est devenu le rugby amateur, ses compétitions qui prennent de plus en plus de place dans la vie privée des joueurs.
3 entraînements par semaine en moyenne, plus le match du weekend, demande à "contractualiser" le joueur, parfois à des niveaux qui peuvent dépasser l'entendement, puisque dans ce cas, dépôt de bilan.
Avant, c'était plus simple. Tu glissais une enveloppe en zoom-zoom sous la table, tu devenais agent communal et bobonne assistante à la maternelle. Avec la technologie et la dématérialisation c'est moins fastoche d'arnaquer le système.
Un sacré cercle vicieux, puisque si ton équipe fanion se débrouille bien, par ruissellement comme chez les pros, tu auras plus de licenciés et de sponsors comme l'Intermarché du bled et l'entrepreneur en maçonnerie du coin qui a réussi.
La qualité se paye, je n'ai rien à redire la dessus.
Mais pouvons nous parler encore de rugby amateur, quand tu contractualises des joueurs à des niveaux aussi bas que la fédérale 3 ?
En doux rêveur que je peux être la réponse est non.
En pragmatique que je suis, la réponse est oui.
Car le rugby prend de plus en plus de place dans sa sphère privé et lui demande un investissement personnel de plus en plus important.
Trop de clubs jouent aux kons, avec des moyens qu'ils n'ont pas.
Comme certains clubs du Top14 et de Pro D2 qui vivent largement au-dessus de leurs moyens.
La crise sanitaire en a été le révélateur en mode accéléré.
Je ne pensais pas que cela pouvait toucher de façon aussi importante ce monde que l'on prétend amateur.
Sommes-nous chez les pros ? Non en Fédérale 3 au pays du rugby de clocher.
C'est le niveau où jouent des bleds comme Cusset, Valras, Palavas, Thuir.
Du rugby qui sent bon le barbecue et la buvette. Du rugby où l'on retrouve autour du stade les pépés, les mémés, les zamoureuses, le papa et la maman inquiets que le fiston se blesse et ne soit pas opérationnel le lundi pour éclaircir la vigne.
Ce qui vient de se passer, en dit long sur ce qu'est devenu le rugby amateur, ses compétitions qui prennent de plus en plus de place dans la vie privée des joueurs.
3 entraînements par semaine en moyenne, plus le match du weekend, demande à "contractualiser" le joueur, parfois à des niveaux qui peuvent dépasser l'entendement, puisque dans ce cas, dépôt de bilan.
Avant, c'était plus simple. Tu glissais une enveloppe en zoom-zoom sous la table, tu devenais agent communal et bobonne assistante à la maternelle. Avec la technologie et la dématérialisation c'est moins fastoche d'arnaquer le système.
Un sacré cercle vicieux, puisque si ton équipe fanion se débrouille bien, par ruissellement comme chez les pros, tu auras plus de licenciés et de sponsors comme l'Intermarché du bled et l'entrepreneur en maçonnerie du coin qui a réussi.
La qualité se paye, je n'ai rien à redire la dessus.
Mais pouvons nous parler encore de rugby amateur, quand tu contractualises des joueurs à des niveaux aussi bas que la fédérale 3 ?
En doux rêveur que je peux être la réponse est non.
En pragmatique que je suis, la réponse est oui.
Car le rugby prend de plus en plus de place dans sa sphère privé et lui demande un investissement personnel de plus en plus important.
Trop de clubs jouent aux kons, avec des moyens qu'ils n'ont pas.
Comme certains clubs du Top14 et de Pro D2 qui vivent largement au-dessus de leurs moyens.
La crise sanitaire en a été le révélateur en mode accéléré.
Je ne pensais pas que cela pouvait toucher de façon aussi importante ce monde que l'on prétend amateur.