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Le cas Guy Novès
Après avoir répété, en off, qu’il se séparerait du sélectionneur du XV de France, Bernard Laporte, devant la popularité grandissante de Guy Novès, a fait machine arrière. Il affirme qu’il souhaite le conserver. Une manière habile de mettre l’ex-manager toulousain devant ses responsabilités. Celui-ci, qui soutenait le président sortant, Pierre Camou, a rappelé qu’il tenait par-dessus tout à sa «liberté». Ses choix, sa méthode. Sauf que le président fraîchement élu empiète déjà sur son périmètre. «L’équipe de France doit gagner, mais aussi communiquer plus. Pour susciter du rêve, donner envie aux gamins de jouer au rugby, il faut occuper la scène médiatique. Les Bleus ont un devoir de communication.» À l’opposé des convictions de Novès qui protège un maximum sa troupe. Décidera-t-il de démissionner ? C’est le but de la manœuvre. Et Laporte a déjà une idée très précise de son successeur : Fabien Galthié.
Après avoir répété, en off, qu’il se séparerait du sélectionneur du XV de France, Bernard Laporte, devant la popularité grandissante de Guy Novès, a fait machine arrière. Il affirme qu’il souhaite le conserver. Une manière habile de mettre l’ex-manager toulousain devant ses responsabilités. Celui-ci, qui soutenait le président sortant, Pierre Camou, a rappelé qu’il tenait par-dessus tout à sa «liberté». Ses choix, sa méthode. Sauf que le président fraîchement élu empiète déjà sur son périmètre. «L’équipe de France doit gagner, mais aussi communiquer plus. Pour susciter du rêve, donner envie aux gamins de jouer au rugby, il faut occuper la scène médiatique. Les Bleus ont un devoir de communication.» À l’opposé des convictions de Novès qui protège un maximum sa troupe. Décidera-t-il de démissionner ? C’est le but de la manœuvre. Et Laporte a déjà une idée très précise de son successeur : Fabien Galthié.