(...)Le jour de la descente en Pro D2, après la défaite à Clermont (25-22, le 3 mai 2014), on jouait à Aurillac, avec Colomiers. Et je suivais la retransmission de l’USAP sur un écran télé. A la fin du match, en apprenant que c’était fini, j’ai chialé. Incapable de faire le briefing du match… Je suis sorti du vestiaire, pour souffler et récupérer, en demandant à mes adjoints d’attendre un peu… Les larmes séchées, quand je suis revenu dans le vestiaire, j’ai fait toute ma causerie sur l’USAP. Quand tu perds ton identité et ta culture, voilà ce qui arrive… Quand tu galvaudes les valeurs de ton terroir, que tu préfères garder un Hook à la place de "Nico" Mas…
(...)
Quatorze saisons en essayant de tout donner, toujours, sans calculer. Et on me le rendait bien. Jouer dans un Aimé-Giral vide, je ne peux l’imaginer. A Perpignan, les spectateurs s’identifient aux joueurs. Et puis cette amitié entre joueurs. On partage un repas, une bière, les peines, les joies. C’est pour ça que j’ai arrêté le football et suivi les copains au rugby. Pour cette amitié. Je n’avais pas ça au SOR. Je l’ai trouvé au SCAR. Chaque fois que je vois un gamin issu de la formation faire ses débuts en équipe première, je suis heureux. Dans le département on a, on avait… la chance d’avoir le meilleur centre de formation qui soit… les petits clubs de village. On y apprend ce qu’est l’USAP, la technique aussi. Un Lucas Bachelier qui arrive de Porta, c’est bandant…. ! Les Lotrian, Dubois, Velarte ont grandi avec la culture USAP, il faut garder cet ADN.(...)