jfm66
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Les amis,
Voici un article intéressant.
Le rugby est parfois une drogue dure à laquelle on ne se défait pas aussi facilement. Bernard Goutta, pour qui le rugby d’élite a été le quotidien pendant près de trois décennies, a tenu un mois avant de replonger. C’était en janvier dernier, après avoir quitté volontairement le SU Agen au cœur de la saison de Pro D2, le temps de souffler, faire quelques travaux dans sa maison et soigner un genou plein d’arthrose.
L’appel des affaires de l’ovalie a ensuite été trop fort pour l’ancien international français (1 sélection). « Bien-sûr que ça manquait, confirme t-il ! Quand tu es passionné par ce métier, ce sport en général et par l’envie de transmettre les valeurs qui se perdent, la passion te remet très vite dedans. J’ai coupé un mois et j’ai ensuite recommencé à analyser les matchs de très haut niveau comme le Tournoi des 6 Nations, la coupe d’Europe, mais aussi les matchs d’Agen, la Pro D2, le Top 14… » Un peu tout en somme.
Où l’appliquera t-il ? La question n’est pas encore tranchée. Son nom est revenu avec insistance dernièrement à Montauban pour jouer les pompiers de service et sauver un club actuellement barragiste et grandement menacé de descente. « Il y a eu des contacts mais il y avait un entraîneur et un staff en place et ce n’était tout simplement pas le bon timing » assure t-il. La porte est en revanche loin d’être fermée pour la saison prochaine, en Pro D2 ou en Nationale si l’USM venait à descendre.
« J’ai passé 18 ans là-bas et il n’y a pas une année où je ne me suis pas régalé. J’ai même atteint l’objectif final pour lequel je servais l’USAP, qui était de ramener dans la ville le Bouclier de Brennus. je ne veux pas gâcher ça avec une ou deux mauvaises saisons. J’ai toujours du plaisir à aller à Perpignan, où vit ma famille, mais il est évident que je ne reviendrai jamais à l’USAP. »
« À Agen, j’étais sur un rôle de manager, je chapotais le staff. Il est évident que pour mon prochain projet, je voudrais revenir sur le terrain. C’est ce qui me plaît, d’être entraînant, transmettre et passer les bons messages. Pour cela, il faut être au quotidien sur le terrain avec les mecs. Je ne veux pas me jeter sur n’importe quel projet. Je ne cherche pas du travail mais à prendre du plaisir dans ma passion et transmettre mes valeurs et mon savoir-faire. J’irai là où le feeling m’amènera. »
Voici un article intéressant.
« Je ne reviendrai jamais à Perpignan" : sans club, Bernard Goutta évoque son avenir
Hors du circuit professionnel depuis son départ volontaire d'Agen en tout début d'année 2024, Bernard Goutta se prépare activement à entraîner de nouveau dès la saison prochaine.Le rugby est parfois une drogue dure à laquelle on ne se défait pas aussi facilement. Bernard Goutta, pour qui le rugby d’élite a été le quotidien pendant près de trois décennies, a tenu un mois avant de replonger. C’était en janvier dernier, après avoir quitté volontairement le SU Agen au cœur de la saison de Pro D2, le temps de souffler, faire quelques travaux dans sa maison et soigner un genou plein d’arthrose.
L’appel des affaires de l’ovalie a ensuite été trop fort pour l’ancien international français (1 sélection). « Bien-sûr que ça manquait, confirme t-il ! Quand tu es passionné par ce métier, ce sport en général et par l’envie de transmettre les valeurs qui se perdent, la passion te remet très vite dedans. J’ai coupé un mois et j’ai ensuite recommencé à analyser les matchs de très haut niveau comme le Tournoi des 6 Nations, la coupe d’Europe, mais aussi les matchs d’Agen, la Pro D2, le Top 14… » Un peu tout en somme.
Montauban : c’est non pour aujourd’hui, peut-être pour demain
« Je me suis régénéré et mentalement je suis plein gaz ! Je fais beaucoup de sport et je travaille aussi sur un projet de jeu que je veux mettre en place en fonction de mon analyse, mon expérience et aussi mes échecs. »Où l’appliquera t-il ? La question n’est pas encore tranchée. Son nom est revenu avec insistance dernièrement à Montauban pour jouer les pompiers de service et sauver un club actuellement barragiste et grandement menacé de descente. « Il y a eu des contacts mais il y avait un entraîneur et un staff en place et ce n’était tout simplement pas le bon timing » assure t-il. La porte est en revanche loin d’être fermée pour la saison prochaine, en Pro D2 ou en Nationale si l’USM venait à descendre.
Un passé trop heureux à Perpignan pour le « gâcher »
Elle l’est cependant du côté d’un autre club, de Top 14 cette fois, où Bernard Goutta a connu ses lettres de noblesse en tant que joueur et un titre de champion de France en tant qu’entraîneur adjoint (2009). Ce club, c’est Perpignan. Et son refus de retourner vers ses premières amours n’est pas uniquement dû à la récente prolongation du staff catalan.« J’ai passé 18 ans là-bas et il n’y a pas une année où je ne me suis pas régalé. J’ai même atteint l’objectif final pour lequel je servais l’USAP, qui était de ramener dans la ville le Bouclier de Brennus. je ne veux pas gâcher ça avec une ou deux mauvaises saisons. J’ai toujours du plaisir à aller à Perpignan, où vit ma famille, mais il est évident que je ne reviendrai jamais à l’USAP. »
« Je voudrais revenir sur le terrain »
Peu importe où il rebondira, à Montauban ou ailleurs, l’ancien flanker, qui insiste sur le fait de ne pas être uniquement cantonné au rôle de spécialiste du jeu d’avants, veut être au plus près de la réalité et du jeu.« À Agen, j’étais sur un rôle de manager, je chapotais le staff. Il est évident que pour mon prochain projet, je voudrais revenir sur le terrain. C’est ce qui me plaît, d’être entraînant, transmettre et passer les bons messages. Pour cela, il faut être au quotidien sur le terrain avec les mecs. Je ne veux pas me jeter sur n’importe quel projet. Je ne cherche pas du travail mais à prendre du plaisir dans ma passion et transmettre mes valeurs et mon savoir-faire. J’irai là où le feeling m’amènera. »