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Berend Botha Vers L'usap ?

C'est sûr que c'est un style moins léché que Kruger, il aime le chocolat lui.

Il est moins coureur et moins bon en touche, mais vu qu'on a Eru pour faire ce job, tout va bien.

J'atteste que c'est le profil idéal pour la proD2, seule interrogation comment s'est-il remis de sa blessure aux cervicales ? Réponse durant les 2 derniers ( voire plus en fait ) matches de l'UBB'
 
y'a pas mal de mecs ici qui font un peu trop la fine bouche,on est un club de prod2,arriver a recruter un mec solide de top 14 c'est deja tres bien,seule incertitude c'est sa capacité a bien revenir de blessure,mais franchement un deuxieme ligne sud af ca deçoit rarement
 
ben , s'il se confirme , c'est un recrutement interessant
après c'est pas kruger (meme si certains pensait que ce mec etait une majorette et lui préféré un deuxieme ligne d'un club aux porte de la relagation en pro d2) , mais kruger est plus une chimère qu'autre chose , il a fait le jeu des agents pour certainement faire monter les enchères.
là on a un deuxième ligne qui connait la pro d 2 , et qui va aller au combat , pour moi c'est une bonne pioche en 2e et 3e ligne on est rarement décçu par un sud af
 
Vu sur le forum de l'UBB : Quand il est arrivé à l'UBB avant la saison , il en a surpris pas mal avec une VMA a 16.5 pour un mec de 127 kilos ,a comparaison Lonca était à 17,5 avec pas du tout le même gabarit, ça veut dire quoi? Si quelqu'un peut expliquer, ce serait sympa :).
 
quelques messages sur ce forum

"Les huit recrues 2014-2015 de l'effectif professionnel de l'Union Bordeaux-Bègles ont désormais tous pris leurs quartiers au stade Moga (lire ci-contre). Avec des visages connus des suiveurs du Top 14, à une exception près : celui de la nouvelle montagne (1,95 m ; 125 kg) dont les habitués béglais demandent à rappeler le nom. C'est facile : Botha, comme son illustre compatriote de Toulon et également deuxième ligne Bakkies, dont Berend, transfuge montois, tient à vite évacuer le chausse-trappe. « C'est un grand joueur, mais pas une référence. Il a ses propres caractéristiques et je pars du principe que chacun est différent. »

En Gironde, le natif de Johannesburg, qui a grandi à Pretoria, va prendre la suite d'une autre poutre, Aliki Fakaté dont l'arrêt de carrière subi en mai a frappé autant que son apport la saison passée a marqué. Le nouvel arrivant est donc d'autant plus attendu par l'entourage, et par le club aussi qui a accepté de verser une indemnité à Mont-de-Marsan pour le libérer de sa dernière année de contrat.

« Un profil du gabarit d'Aliki, qui soit puissant, explosif, fort sur les fondamentaux, c'est rare et je ne sais pas même s'il existe l'équivalent, dit l'entraîneur des avants Régis Sonnes. Mais on m'avait parlé de Berend et il nous avait tapé dans l'œil la saison 2012-2013 en Top 14. On l'avait d'ailleurs déjà approché. Il avait fait une très belle saison et on sait qu'il a le niveau. Il est fort en conquête, très présent sur les tâches de l'ombre. On espère que ce sera une nouvelle étape dans son évolution. »

Il se déplace aussi

La première impression - celle du travail physique - est en tout cas positive. Le staff a découvert la force de la nature attendue mais aussi une capacité de déplacement qui l'était moins au vu de son gabarit, avec une VMA de 16,5 (pour comparaison, la plus haute de l'effectif, de Romain Lonca, est de 17,5). « Il est arrivé en grande forme, prêt, fait tout à fond avec le sourire. Il peut progresser sur l'aspect lactique, mais pour un préparateur, c'est du bonheur » dit Ludovic Loustau, en charge du domaine à l'UBB.

L'intéressé a aussi apprécié sa première semaine. « C'est très professionnel. On travaille dur, plus dur qu'en Pro D2, mais j'aime cela. C'est aussi différent : il y a plus de courses, mais c'est quelque chose que l'on faisait déjà beaucoup en préparation en Afrique du Sud. »

De toutes les sélections nationales de jeunes dans son pays, il y a fait (six mois aux Leopards exceptés) toute sa carrière aux Bulls, aux côtés d'Heini Adams mais aussi de… Botha (Bakkies) ou Jandre Kruger, Springboks lui barrant la route du Super 15. Et le poussant au départ en France en décembre 2011, à 23 ans, à l'instar d'un Jandre Marais, révélation de la saison passée. « Je n'aime pas stagner. je veux toujours prouver, aller plus haut » dit-il.

L'expérience de 2012-2013

C'est cette même explication qu'il avance pour expliquer son départ des Landes où, recruté par Marc Dal Maso, il est vite devenu incontournable (63 matchs) et où le club lui avait fait une contre-proposition. « Je pensais rester mais j'ai toujours gardé l'envie de revenir en Top 14. Alors quand l'UBB m'a appelé, j'ai tout de suite eu envie. La saison avec Mont-de-Marsan en Top 14 avait été difficile collectivement, mais à titre personnel, elle avait été bonne, elle m'a servi. J'ai beaucoup appris. Cela va moins vite que le Super Rugby mais il y a plus de joueurs d'expérience, c'est un mélange entre tous les aspects du rugby. Et savoir où je mets les pieds facilite les choses. »

Lui se décrit comme « un joueur aimant percuter avec le ballon, aimant la mêlée », et « pouvant progresser dans tous les déplacements, la défense, tous les secteurs en fait. » Sa faiblesse ? « Le poids. La nourriture en France est délicieuse » s'amuse-t-il. Installé à Tresses - « un magnifique village, super pour se relaxer après l'entraînement » - avec son épouse et son fils de 4 ans, il ne semble en tout cas pas dépaysé. Et pourrait vite se faire connaître."


"Sacrée trouvaille quand on y pense ce Botha. Je pensais que ça aurait été très difficile de remplacer Fakaté qui avait réalisé une deuxième partie de saison époustouflante l'an dernier, mais force est de constater que Botha donne plus que satisfaction!"
 
Dernière édition:
"Avant Montpellier - UBB : Botha a pris de la place

Nicolas Le Gardien

Arrivé du Stade Montois et de la Pro D2 cet été, le deuxième ligne girondin devrait débuter demain son 9e match d’affilée en Top 14. Indispensable ?

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Berend Botha aura un rôle important demain face à la densité montpelliéraine. © Photo thierry david

Demain (14 h 35), à l'Altrad Stadium, Aliki Fakaté, reparti vivre à Montpellier avec sa famille mais toujours proche de Bordeaux (1), devrait s'asseoir dans les tribunes pour un match entre deux équipes qu'il connaît bien. L'arrêt de carrière prématuré du deuxième ligne wallisien, en mai dernier, avait frappé autant qu'il avait laissé un grand vide pour l'UBB.

Neuf mois plus tard, le pari de la succession est en train d'être relevé. Il s'écrit en trois chiffres : Berend Botha a débuté les huit derniers matchs de Top 14 de l'UBB, il n'a manqué que 19 minutes des quatre derniers et il a fait partie des quatre joueurs laissés dans du formol durant la quinzaine de Challenge Européen en prévision du voyage dans l'Hérault, comme Sofiane Guitoune, Blair Connor et Félix le Bourhis. « J'étais un peu fatigué, j'avais des douleurs au dos. C'est passé avec des massages. Loïc (Arnoul, kiné, NDLR) est doué » sourit-il.

Indispensable, le massif sud-Africain (1,95 m ; 125 kg) ? « Personne n'est indispensable. Mais en l'absence d'Adam (Jaulhac), son profil nous fait du bien par sa puissance en mêlée, sur les ballons portés » répond l'entraîneur des avants Régis Sonnes. Encore plus en période hivernale et face à des Héraultais version Jake White qui « aiment avoir un jeu direct » souligne le manager girondin Raphaël Ibanez.

Rampe de lancement

Ce (nouveau) « coup » du recrutement girondin était prévisible : Berend Botha, 26 ans, connaissait le Top 14 pour l'avoir vécu avec le Stade Montois et bénéficiait d'une belle cote dans les Landes. Il n'était pas pour autant écrit d'avance. Les premiers pas ont été timides.

« Il devait s'imprégner du collectif, de tous les schémas » explique Régis Sonnes. « Il a fallu s'adapter au plan de jeu : le Top 14, en particulier à Bordeaux, va plus vite », confirme l'intéressé, qui a attendu octobre - le début de sa série actuelle - pour être titulaire une première fois à domicile. « Tout était différent pour moi. La difficulté était d'abord mentale. »

Sa capacité intrinsèque de déplacement - 16,5 de Vitesse Maximum Aérobie (VMA) - l'a aidé à passer le cap. « Il bouge plus, est plus costaud dans ses impacts offensifs et défensifs, a amélioré sa technique individuelle, reprend Régis Sonnes. Mes connaissances à Mont-de-Marsan m'ont dit trouver ses progrès impressionnants. Maintenant, le défi, c'est de confirmer ses dernières performances, continuer à faire bien ce qu'il fait bien. » « Je me sens mieux sur mes positionnements, ma participation au jeu, répond de son côté l'intéressé. Et Joe (Worsley, entraîneur, NDLR) m'a beaucoup apporté sur ma ligne défensive, mes attitudes de plaquage. Ce sont des secteurs où j'ai encore de la marge. Mais je travaille dessus ! »

Le staff l'utilise aussi désormais de plus en plus comme une arme « sur des relances de jeu, des mouvements spécifiques où on se sert de sa puissance en premier temps. »

« Il emmagasine vite »

« C'est sur la durée que les choses sont marquantes, souligne le troisième ligne Louis-Benoît Madaule. Adam, avant sa hernie cervicale, tenait le poste depuis six ans. Ce sont des joueurs qui font du bien au pack, dont on sent la présence en mêlée. Il vient de Pro D2, il écoute énormément, est beaucoup dans le travail, parle un peu français ce qui est important. Il a cette capacité à emmagasiner, notamment en touche qui est un de ses points faibles. »

Aussi décontracté en-dehors que « faisant mal » sur le terrain, l'ancien joueur des Bulls, recruté en 2012 dans les Landes par Marc Dal Maso (notre édition du 1er juillet), se dit en tout cas « heureux ». « J'ai trouvé ce que je cherchais, ma famille se sent bien donc moi forcément aussi. » Pas rassasié pour autant. « À titre personnel, je juge que je peux faire mieux et je veux aller encore plus haut. »

Sélectionnable à partir de l'été prochain, il ne repousse pas la question de l'équipe de France à moyen terme. « S'il y a une possibilité, je ferai tout pour. J'aimerais beaucoup. »

Découvrir les phases finales du Top 14, aussi. « On sent que la pression monte, mais si on arrive à rester concentré sur nous-mêmes et notre jeu, si on reste mentalement, alors je dis aux autres : attention. » Et on a tendance à l'écouter."

"Un mec de devoir comme il y en a pas mal en Pro D2, championnat sous-estimé. "Hannibal" (sous petit surnom dans l'équipe) est vraiment une bonne pioche, qui a su évoluer pour se mettre à niveau. Et en plus, c'est un chic type en dehors du terrain !"

"

Union Bordeaux-Bègles : Berend Botha a remonté la rivière
Yoan Leshauriès

Après une première saison solide sous les couleurs de l'Union Bordeaux- Bègles (22 matchs de Top 14 dont 16 titularisations), le deuxième ligne sud-africain Berend Botha vit un deuxième exercice plus compliqué (14 matchs dont 7 titularisations). « C'est le jeu de la concurrence », souligne l'entraîneur des avants Régis Sonnes. Si les performances de Jandre Marais et Julien Le Dévédec ont relégué plus souvent l'ex-Montois sur le banc, celui-ci n'a pas non plus été épargné par les pépins physiques : problèmes au dos en novembre puis douleurs cervicales qui l'ont contraint à déclarer forfait juste avant le match face à Oyonnax (le 5 mars). « Maintenant, je suis de retour ! », lance-t-il. Et cela tombe plutôt bien pour l'UBB, privée de Marais et Jaulhac au poste.

Carpe… diem

Face à Clermont, « on attend de Berend qu'il apporte sa puissance, son impact… Tout ce qu'il sait très bien faire », souligne Régis Sonnes. L'intéressé est impatient de repartir au combat : « Mon cou va bien, je l'ai remusclé, je ne ressens plus de douleurs en mêlée. Ces derniers temps n'ont pas été faciles. J'ai débuté le championnat au plus haut de ma forme, avec de bonnes sensations. Et les blessures m'ont freiné… Quand tu es habitué à jouer, tu te retrouves dans une certaine forme de confort. Tu dois travailler vraiment dur pour revenir ».

Même quand on possède un tel gabarit (1,96 m, 117 kg), le plus dur est surtout de « tenir le coup mentalement ». « J'étais entouré de bonnes personnes qui m'ont poussé à penser positif », précise Berend Botha. Le Sud-Africain s'est aussi ressourcé en allant pêcher la carpe du côté de Mios, Hostens ou Saint-Sever, « partout où il y a du beau poisson », sourit-il. « Ça m'a vraiment permis de me relaxer. Quand tu pêches, tu te vides la tête et tu reviens complètement rechargé d'énergie. Après, c'est reparti ! »

Régis Sonnes a confiance en son deuxième ligne : « On n'est pas toujours au top dans une carrière. Je ne suis pas inquiet pour lui. C'est aussi une remise en question, ça fait partie de l'évolution ». Berend Botha retrouvera demain une place de titulaire pour la première fois depuis le 20 février à Agen. Plus motivé que jamais. « J'espère vraiment être le meilleur sur cette dernière partie de saison ». Et de nourrir de grandes ambitions pour l'UBB : « Le top 6 mais pas uniquement pour jouer les quarts de finale, aussi les demies… Pourquoi pas la finale ? Je mets la barre haut mais si ça se passe comme ça, on pourra ensuite passer de super vacances »."
 
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