TOP 14 - Dans un long entretien qu'il accorde en exclusivité à midi-olympique.fr, Franck Azéma explique les raisons qui l'ont poussé, ce lundi, à aller demander à son président sa libération anticipée. Après onze ans comme entraîneur au club, et alors qu'il lui restait deux ans de contrat, il quittera l'ASM en juillet. Pour aller à Montpellier? Il affirme le contraire...
"Je suis allé voir mon président ce matin pour lui annoncer ma décision. Elle est finalement assez simple : il y a onze ans que je suis au club. Il me paraissait légitime de me poser cette question de mon départ. Je m'interrogeais sur le fait que ma longue présence pouvait faire entrer le staff et les joueurs dans une forme de routine. C'est aussi une honnêteté par rapport à un message que j'ai pu tenir à de nombreux joueurs, depuis onze ans. Je pense à des gens comme Julien Pierre, Greig Laidlaw, Isaia Toeava et tant d'autres. A tous ces mecs, j'ai dit que je ne les conservais pas parce que je ne voulais pas qu'ils fassent l'année de trop. Cette règle, il faut que je l'applique à moi-même. Par honnêteté et respect vis-à-vis de ce groupe de joueurs et de ce club, je ne veux pas faire l'année de trop. Celle où la lassitude et l'usure s'installent. Je crois que le club a besoin d'un nouveau message, d'un nouveau regard sur le groupe."
Azéma en profite également pour répondre aux informations qui l'envoient du côté du MHR, dès la saison prochaine. "Je lis beaucoup de choses et, évidemment, tout ce qui s'écrit autour de moi et de Montpellier. La vérité est que, pour l'instant, je ne suis en négociations avec personne. Je ne pars pas pour aller ailleurs. Ni à Montpellier, ni nulle part. Je pars pour être en accord avec moi-même."