L’Usap sort Dubois #SACAUSAP #J7 #PROD2 #MIDOL
Au vu de la composition, l’Usap était venu faire un coup dans le Cantal. Mission accomplie et avec la manière.
Par Jean-Marc AUTHIÉ
Une véritable démonstration. Vendredi soir, les Catalans ont joué en véritables patrons, faisant la démonstration que l’intensité, la vitesse, le combat et la maîtrise, mis ensemble, faisait du rugby un jeu impitoyable. Bon, pour la discipline on repassera, mais là encore ils ont tordu le cou à quelques certitudes. Ils ont commis deux fois plus de fautes que les locaux (15), mais cela n’a eu aucune incidence, même pas sur la période d’infériorité.
Pourtant, ça partait mal. Dans la composition prévue pour le Cantal. « On perd un joueur avant de partir de Perpignan, on arrive ici on perd un joueur à l’échauffement (George Tilsley, N.D.L.R.), on reperd un joueur au bout de cinq minutes de jeu (Pierre Lucas). Tu perds trois joueurs et tu n’as plus de remplaçants derrière. On s’est vraiment construit dans le dur », appréciait le capitaine Mathieu Acébès.
Le vrai visage de l’Usap
Du coup, Lucas Dubois, qui devait être sur le banc, est titularisé à l’aile. Impliqué dans la grande majorité des actions, c’est lui qui va mettre les siens sur les rails de la victoire. Une première percée dès la 7e minute histoire de se mettre en jambes. Dans la foulée, c’est quelques cassages de rein sur le premier rideau cantalien qui ne mesure pas encore l’impact de l’ailier perpignanais.
Dès le second acte, il casse la médiane sur quarante mètres avant de servir Shahn Eru pour le deuxième essai. Le troisième, il se le fera tout seul, après l’heure de jeu et une valse de changements. Lancement en touche, une première main avec Thibauld Suchier et l’ailier se retrouve étonnamment seul sur un boulevard de quasi 50 mètres.
Les locaux qui ne savent plus où ils campent, au point d’offrir trois minutes plus tard un quatrième essai à Acébès après une récupération et un jeu au pied de Julien Farnoux. L’Usap jubile jusqu’à ce que Bouyssou vienne gâcher la fête après un essai sur la sirène qui enlève le bonus offensif aux Catalans. « On avait envie de montrer notre vrai visage, celui que l’on est capable de montrer. Ce soir, que ce soit à Aurillac ou ailleurs, on avait décidé qu’en perdant le premier match du bloc, il fallait absolument gagner le premier match à l’extérieur. »
Un constat mesuré cependant de la part du capitaine perpignanais, car il estimait que jusqu’ici, l’Usap n’arrivait pas à imposer son rythme. « On a travaillé, on a réglé ces petits détails pour aller de l’avant. L’Usap est un club particulier avec une pression ambiante autour parfois dure quand cela ne va pas. On s’est resserré et c’est beau quand on décide ensemble d’aller chercher la victoire. »
La dynamique est bonne, mais n’aura de sens « qu’en terminant ce bloc de la plus belle des manières avec la réception de Mont-de-Marsan », se projetait déjà le capitaine.
Au vu de la composition, l’Usap était venu faire un coup dans le Cantal. Mission accomplie et avec la manière.
Par Jean-Marc AUTHIÉ
Une véritable démonstration. Vendredi soir, les Catalans ont joué en véritables patrons, faisant la démonstration que l’intensité, la vitesse, le combat et la maîtrise, mis ensemble, faisait du rugby un jeu impitoyable. Bon, pour la discipline on repassera, mais là encore ils ont tordu le cou à quelques certitudes. Ils ont commis deux fois plus de fautes que les locaux (15), mais cela n’a eu aucune incidence, même pas sur la période d’infériorité.
Pourtant, ça partait mal. Dans la composition prévue pour le Cantal. « On perd un joueur avant de partir de Perpignan, on arrive ici on perd un joueur à l’échauffement (George Tilsley, N.D.L.R.), on reperd un joueur au bout de cinq minutes de jeu (Pierre Lucas). Tu perds trois joueurs et tu n’as plus de remplaçants derrière. On s’est vraiment construit dans le dur », appréciait le capitaine Mathieu Acébès.
Le vrai visage de l’Usap
Du coup, Lucas Dubois, qui devait être sur le banc, est titularisé à l’aile. Impliqué dans la grande majorité des actions, c’est lui qui va mettre les siens sur les rails de la victoire. Une première percée dès la 7e minute histoire de se mettre en jambes. Dans la foulée, c’est quelques cassages de rein sur le premier rideau cantalien qui ne mesure pas encore l’impact de l’ailier perpignanais.
Dès le second acte, il casse la médiane sur quarante mètres avant de servir Shahn Eru pour le deuxième essai. Le troisième, il se le fera tout seul, après l’heure de jeu et une valse de changements. Lancement en touche, une première main avec Thibauld Suchier et l’ailier se retrouve étonnamment seul sur un boulevard de quasi 50 mètres.
Les locaux qui ne savent plus où ils campent, au point d’offrir trois minutes plus tard un quatrième essai à Acébès après une récupération et un jeu au pied de Julien Farnoux. L’Usap jubile jusqu’à ce que Bouyssou vienne gâcher la fête après un essai sur la sirène qui enlève le bonus offensif aux Catalans. « On avait envie de montrer notre vrai visage, celui que l’on est capable de montrer. Ce soir, que ce soit à Aurillac ou ailleurs, on avait décidé qu’en perdant le premier match du bloc, il fallait absolument gagner le premier match à l’extérieur. »
Un constat mesuré cependant de la part du capitaine perpignanais, car il estimait que jusqu’ici, l’Usap n’arrivait pas à imposer son rythme. « On a travaillé, on a réglé ces petits détails pour aller de l’avant. L’Usap est un club particulier avec une pression ambiante autour parfois dure quand cela ne va pas. On s’est resserré et c’est beau quand on décide ensemble d’aller chercher la victoire. »
La dynamique est bonne, mais n’aura de sens « qu’en terminant ce bloc de la plus belle des manières avec la réception de Mont-de-Marsan », se projetait déjà le capitaine.