Hakatalan
USAPiste sérieux
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2019-2020/pro-d2-avec-de-la-fuente-perpignan-veut-passer-un-nouveau-cap_sto8056787/story.shtml
Avec De La Fuente, Perpignan veut passer un nouveau cap
PRO D2 - Arrivé la semaine dernière en Catalogne, le centre argentin Jerónimo de la Fuente disputera son premier match de Pro D2, ce samedi sur la pelouse de Provence Rugby. Une forte attente gravite autour de la nouvelle recrue de l’Usap.
La longue blessure de Ben Volavola, l’arrêt de carrière du pilier Terry Philippart… Pour l’Usap, l’année 2021 n’a pas débuté sous les meilleurs auspices. Mais au milieu de ces mauvaises nouvelles, une éclaircie a redonné le sourire à la formation catalane ainsi qu’à ses supporteurs. Attendu depuis cet été, Jerónimo de la Fuente a enfin posé ses valises à Perpignan, il y a quelques jours. Capitaine des Pumas le mois dernier lors du Rugby Championship, mais sans avenir en club dans son pays natal, le trois-quarts centre a fait le pari de la Pro D2 en rejoignant les Sang et Or pour trois saisons. Samedi à Aix-en-Provence, le joueur aux 54 sélections disputera sa première rencontre dans l’antichambre de l’élite du rugby français. « Je suis très content d’être ici. L’équipe m’a très bien reçu. Il y a un groupe de grands joueurs à l’Usap. Ça me rend heureux parce que je sens déjà que j’ai pris la bonne décision de venir ici. J’ai hâte de démarrer une rencontre avec l’Usap. Les entraîneurs me donnent beaucoup de confiance. J’aimerais faire de grandes choses avec cette équipe », confie De La Fuente. Âgé de 29 ans, l’ancien joueur des Jaguares n’avait jamais quitté l’Argentine au cours de sa carrière.
Et si le défi de l’intégration est immense, ce dernier semble déjà en très bonne voie. « C’est ma première expérience à l’étranger et je sens que ça peut être une belle aventure. Comme avec les Jaguares, je sens qu’ici à l’Usap, il y a une grande famille avec des gens simples. C’est important pour moi », poursuit-il. Accueilli par une légende du rugby argentin, l’ancien deuxième ligne Rimas Álvarez Kairelis, aujourd’hui team manager de Perpignan, Jerónimo de La Fuente n’est pas le premier Puma à débarquer dans les Pyrénées-Orientales. Il succède ainsi à « El Flaco » (2001-2011), définitivement adopté par les Catalans, mais aussi à l’arrière Diego Giannantonio (2004-2006), ou encore l’ailier Federico Martín Aramburú (2006-2008), auteurs de deux passages plutôt remarqués.
Patrick Arlettaz : « Il doit être un régulateur, un meneur »
Sur le plan sportif, ce renfort de poids fait déjà l’unanimité dans le vestiaire roussillonnais. « Ça fait toujours plaisir d’évoluer à côté de joueurs comme ça. Il y a trois semaines, il jouait contre les Blacks. Aujourd’hui, il est avec nous. C’est quelque chose de beau, surtout pour un jeune joueur comme moi. Jerónimo est quelqu’un de très simple, il s’est vite intégré au groupe », souligne l’arrière Melvyn Jaminet. « Ça se passe toujours bien avec ce genre de joueurs. Ça travaille un peu plus que les autres, ça comprend plus vite », appuie Patrick Arlettaz. Très proche de De La Fuente depuis son arrivée, Mathieu Acebes se veut tout aussi enthousiaste. « On essaie de l’aider en dehors du terrain, pour qu’il se sente bien. On va tout faire pour le mettre dans de bonnes conditions et pour qu’il s’intègre au mieux. Sur le terrain, on ne va pas lui apprendre à jouer au rugby. Il a fait deux coupes du monde, il a joué contre l’Australie il y a quelques semaines… Ce qui est difficile pour lui, c’est de comprendre tous les mouvements que l’on fait. Et pour les comprendre, il va devoir jouer. Mais ça ne fait qu’une semaine qu’il est ici, et je trouve qu’il sent sort très très bien », souligne le capitaine de l’Usap.
Au milieu des Taumoepeau, Tilsley, Acebes, Pujol et autres Jaminet… Jerónimo de la Fuente devrait très vite trouver sa place et assurément renforcer la ligne de trois-quarts. Avec quelle plus-value ? « Il doit être un régulateur, un meneur. Il doit emmener son expérience, son charisme, le fait de trier les ballons comme il faut », détaille Patrick Arlettaz. « Dans quasiment tous les sports, la simplicité c’est le luxe suprême. C’est le plus grand gage de compétitivité, bien souvent. On a l’impression de c’est simple de jouer simple, mais c’est le plus compliqué. Vous n’avez qu’à voir tous les grands sportifs. Ça paraît simple ce qu’ils font, et pourtant ce sont les meilleurs. Jerónimo est ce genre de joueurs. C’est ça qu’on attend de lui : pas de fioriture, très simple, l’optimisation de nos mouvements et du liant offensif, puis petit à petit avec son expérience, prendre le leadership. Très vite, il va prend sa place. Ça fait partie de son caractère et de son ADN, et il le fera ici car il est déjà impliqué. La différence qu’il a avec certains autres qui arrivent directement d’Argentine, c’est que lui il a envie de jouer là-haut avec un club que lui emmènerait là-haut », conclut le patron du jeu catalan. Mais avant de rêver au Top 14, Jerónimo de la Fuente espère réussir son baptême du feu, ce samedi à Aix-en-Provence, où tous les regards seront rivés sur le numéro 12 usapiste.
Avec De La Fuente, Perpignan veut passer un nouveau cap
PRO D2 - Arrivé la semaine dernière en Catalogne, le centre argentin Jerónimo de la Fuente disputera son premier match de Pro D2, ce samedi sur la pelouse de Provence Rugby. Une forte attente gravite autour de la nouvelle recrue de l’Usap.
La longue blessure de Ben Volavola, l’arrêt de carrière du pilier Terry Philippart… Pour l’Usap, l’année 2021 n’a pas débuté sous les meilleurs auspices. Mais au milieu de ces mauvaises nouvelles, une éclaircie a redonné le sourire à la formation catalane ainsi qu’à ses supporteurs. Attendu depuis cet été, Jerónimo de la Fuente a enfin posé ses valises à Perpignan, il y a quelques jours. Capitaine des Pumas le mois dernier lors du Rugby Championship, mais sans avenir en club dans son pays natal, le trois-quarts centre a fait le pari de la Pro D2 en rejoignant les Sang et Or pour trois saisons. Samedi à Aix-en-Provence, le joueur aux 54 sélections disputera sa première rencontre dans l’antichambre de l’élite du rugby français. « Je suis très content d’être ici. L’équipe m’a très bien reçu. Il y a un groupe de grands joueurs à l’Usap. Ça me rend heureux parce que je sens déjà que j’ai pris la bonne décision de venir ici. J’ai hâte de démarrer une rencontre avec l’Usap. Les entraîneurs me donnent beaucoup de confiance. J’aimerais faire de grandes choses avec cette équipe », confie De La Fuente. Âgé de 29 ans, l’ancien joueur des Jaguares n’avait jamais quitté l’Argentine au cours de sa carrière.
Et si le défi de l’intégration est immense, ce dernier semble déjà en très bonne voie. « C’est ma première expérience à l’étranger et je sens que ça peut être une belle aventure. Comme avec les Jaguares, je sens qu’ici à l’Usap, il y a une grande famille avec des gens simples. C’est important pour moi », poursuit-il. Accueilli par une légende du rugby argentin, l’ancien deuxième ligne Rimas Álvarez Kairelis, aujourd’hui team manager de Perpignan, Jerónimo de La Fuente n’est pas le premier Puma à débarquer dans les Pyrénées-Orientales. Il succède ainsi à « El Flaco » (2001-2011), définitivement adopté par les Catalans, mais aussi à l’arrière Diego Giannantonio (2004-2006), ou encore l’ailier Federico Martín Aramburú (2006-2008), auteurs de deux passages plutôt remarqués.
Patrick Arlettaz : « Il doit être un régulateur, un meneur »
Sur le plan sportif, ce renfort de poids fait déjà l’unanimité dans le vestiaire roussillonnais. « Ça fait toujours plaisir d’évoluer à côté de joueurs comme ça. Il y a trois semaines, il jouait contre les Blacks. Aujourd’hui, il est avec nous. C’est quelque chose de beau, surtout pour un jeune joueur comme moi. Jerónimo est quelqu’un de très simple, il s’est vite intégré au groupe », souligne l’arrière Melvyn Jaminet. « Ça se passe toujours bien avec ce genre de joueurs. Ça travaille un peu plus que les autres, ça comprend plus vite », appuie Patrick Arlettaz. Très proche de De La Fuente depuis son arrivée, Mathieu Acebes se veut tout aussi enthousiaste. « On essaie de l’aider en dehors du terrain, pour qu’il se sente bien. On va tout faire pour le mettre dans de bonnes conditions et pour qu’il s’intègre au mieux. Sur le terrain, on ne va pas lui apprendre à jouer au rugby. Il a fait deux coupes du monde, il a joué contre l’Australie il y a quelques semaines… Ce qui est difficile pour lui, c’est de comprendre tous les mouvements que l’on fait. Et pour les comprendre, il va devoir jouer. Mais ça ne fait qu’une semaine qu’il est ici, et je trouve qu’il sent sort très très bien », souligne le capitaine de l’Usap.
Au milieu des Taumoepeau, Tilsley, Acebes, Pujol et autres Jaminet… Jerónimo de la Fuente devrait très vite trouver sa place et assurément renforcer la ligne de trois-quarts. Avec quelle plus-value ? « Il doit être un régulateur, un meneur. Il doit emmener son expérience, son charisme, le fait de trier les ballons comme il faut », détaille Patrick Arlettaz. « Dans quasiment tous les sports, la simplicité c’est le luxe suprême. C’est le plus grand gage de compétitivité, bien souvent. On a l’impression de c’est simple de jouer simple, mais c’est le plus compliqué. Vous n’avez qu’à voir tous les grands sportifs. Ça paraît simple ce qu’ils font, et pourtant ce sont les meilleurs. Jerónimo est ce genre de joueurs. C’est ça qu’on attend de lui : pas de fioriture, très simple, l’optimisation de nos mouvements et du liant offensif, puis petit à petit avec son expérience, prendre le leadership. Très vite, il va prend sa place. Ça fait partie de son caractère et de son ADN, et il le fera ici car il est déjà impliqué. La différence qu’il a avec certains autres qui arrivent directement d’Argentine, c’est que lui il a envie de jouer là-haut avec un club que lui emmènerait là-haut », conclut le patron du jeu catalan. Mais avant de rêver au Top 14, Jerónimo de la Fuente espère réussir son baptême du feu, ce samedi à Aix-en-Provence, où tous les regards seront rivés sur le numéro 12 usapiste.