Dubois, la menace du fond de terrain
lUCAS DUBOIS - trois-quarts polyvalent de Perpignan bien que s’illustrant grandement à l’aile, le catalan pourrait être une solution crédible comme dernier rempart.
Supplanté par Tristan Tedder au poste d’arrière la saison passée, Lucas Dubois s’est accommodé parfaitement aux demandes proposées par le staff à son encontre, en retrouvant un couloir qui lui convenait déjà si bien. Adroit ballon en main, pertinent dans ses trajectoires de courses, le finisseur des Sang et Or répondait allégrement aux attentes placées en lui. Mais le départ du Sud-Africain relance les cartes, même si Boris Goutard, Jean-Pascal Barraque ou Louis Dupichot peuvent enfiler la tunique estampillée du numéro 15. Lucas Dubois confirmait cette capacité d’assumer ce rôle : « C’est un poste qui doit amener le petit plus, d’aller chercher les espaces quand ils se présentent, mais surtout d’être rigoureux dans ses interventions pour équilibrer la ligne offensive. C’est une responsabilité importante qu’il convient de maîtriser. » Une fois les conditions posées, le Catalan qui a gagné en confiance peut s’enorgueillir d’être une solution idoine. Dans un triangle d’attaque qui devra encadrer tout dispositif offensif mis en place, son évolution est un gage d’assurance pour l’avenir.
Une polyvalence bienvenue
De par cet aspect, Lucas Dubois demeure incontournable. À 25 ans, il offre donc cette panoplie sur laquelle Franck Azéma piochera inévitablement. Au-delà de cette imbrication tactique, le technicien louait déjà ses qualités naturelles : « Je possède dans ce groupe des garçons dotés de nombreuses spécificités. Lucas Dubois, comme d’autres, figure dans la catégorie des joueurs capables d’accélérer le mouvement. Ces profils sont intéressants, car selon l’adversaire, nous aurons tout le loisir de proposer différentes variantes dans notre jeu. » Si le poste d’arrière connaîtra donc un relatif embouteillage, quelle piste devra-t’il améliorer pour ne plus distiller aucun doute à son endroit ? Il répond : « Le jeu au pied, sur lequel je dois travailler. Puis, le fait de ne pas emballer une action sans réflexion. C’est un travail au quotidien pour être performant selon où l’on me demandera de jouer. »
Prolongé jusqu’en 2025, l’Usap a verrouillé son protégé. Et avant d’affronter le Racing 92 en amical, son ascension rugbystique pourrait être précieuse pour maintenir Perpignan parmi l’élite.
Par Rémy RUGIERO
lUCAS DUBOIS - trois-quarts polyvalent de Perpignan bien que s’illustrant grandement à l’aile, le catalan pourrait être une solution crédible comme dernier rempart.
Supplanté par Tristan Tedder au poste d’arrière la saison passée, Lucas Dubois s’est accommodé parfaitement aux demandes proposées par le staff à son encontre, en retrouvant un couloir qui lui convenait déjà si bien. Adroit ballon en main, pertinent dans ses trajectoires de courses, le finisseur des Sang et Or répondait allégrement aux attentes placées en lui. Mais le départ du Sud-Africain relance les cartes, même si Boris Goutard, Jean-Pascal Barraque ou Louis Dupichot peuvent enfiler la tunique estampillée du numéro 15. Lucas Dubois confirmait cette capacité d’assumer ce rôle : « C’est un poste qui doit amener le petit plus, d’aller chercher les espaces quand ils se présentent, mais surtout d’être rigoureux dans ses interventions pour équilibrer la ligne offensive. C’est une responsabilité importante qu’il convient de maîtriser. » Une fois les conditions posées, le Catalan qui a gagné en confiance peut s’enorgueillir d’être une solution idoine. Dans un triangle d’attaque qui devra encadrer tout dispositif offensif mis en place, son évolution est un gage d’assurance pour l’avenir.
Une polyvalence bienvenue
De par cet aspect, Lucas Dubois demeure incontournable. À 25 ans, il offre donc cette panoplie sur laquelle Franck Azéma piochera inévitablement. Au-delà de cette imbrication tactique, le technicien louait déjà ses qualités naturelles : « Je possède dans ce groupe des garçons dotés de nombreuses spécificités. Lucas Dubois, comme d’autres, figure dans la catégorie des joueurs capables d’accélérer le mouvement. Ces profils sont intéressants, car selon l’adversaire, nous aurons tout le loisir de proposer différentes variantes dans notre jeu. » Si le poste d’arrière connaîtra donc un relatif embouteillage, quelle piste devra-t’il améliorer pour ne plus distiller aucun doute à son endroit ? Il répond : « Le jeu au pied, sur lequel je dois travailler. Puis, le fait de ne pas emballer une action sans réflexion. C’est un travail au quotidien pour être performant selon où l’on me demandera de jouer. »
Prolongé jusqu’en 2025, l’Usap a verrouillé son protégé. Et avant d’affronter le Racing 92 en amical, son ascension rugbystique pourrait être précieuse pour maintenir Perpignan parmi l’élite.
Par Rémy RUGIERO
